Allier
Alpes-de-Haute-Provence
Alpes-Maritimes
Ardennes
Ariège
Aude
Aveyron
Bas-Rhin
Cantal
Charente
Charente-Maritime
Cher
Corrèze
Côte-d'Or
Côtes d’Armor
Creuse
Dordogne
Doubs
Essonne
Eure
Eure-et-Loir
Finistère
Gard
Gironde
Haute-Garonne
Haute-Loire
Haute-Saône
Hautes-Pyrénées
Haute-Vienne
Hauts-de-Seine
Hérault
Ille-et-Vilaine
Indre
Indre-et-Loire
Isère
Landes
Loire-Atlantique
Loir-et-Cher
Loiret
Lot
Lot-et-Garonne
Maine-et-Loire
Manche
Marne
Mayenne
Morbihan
Moselle
Nièvre
Nord
Oise
Orne
Paris - Notre-Dame
Pas-de-Calais
Puy-de-Dôme
Pyrénées-Atlantiques
Rhône
Saône-et-Loire
Sarthe
Somme
Tarn
Tarn-et-Garonne
Val d'Oise
Vaucluse
Vendée
Vienne
Yonne
Yvelines
Actualité de la base Muséfrem
Vous avez dit prosopographie ?
Histoire de l'enquête Muséfrem
Les fondements de l'enquête Muséfrem
Les contributeurs depuis 2003
Les partenaires scientifiques
Contact
Pour citer Muséfrem
REGNAULT, Pierre, à Saint-Brieuc (1758-1832)
Complément de nom : à Saint-Brieuc
Autre(s) forme(s) du nom : REGNEAU
REGNAU
REGNEAULT
RENAU
RENAULT
REIGNAULT
Date(s) : 1758-4-20 / 1832-9-26
Natif de Reims, Pierre REGNAULT est d'abord musicien militaire, puis serpent d'Église et maître de musique à Saint-Brieuc. Bien que son premier passage à la cathédrale ait été rapide à cause d'une attitude qui déplaît au chapitre, il parvient jusqu'à la Révolution à poursuivre sa carrière musicale dans la même ville, en jouant sur les diverses possibilités complémentaires offertes localement : autres églises et enseignement privé. Après la disparition des chapitres, il reprend pied à la cathédrale et son acte de décès révèle qu'il en était devenu le maître de musique.
• 20 avril 1758, Reims : Pierre REGNAULT est né à Reims, de Quentin Regnault et Jeanne Françoise Le Cendre, selon l'acte de son second mariage et celui de son décès. L'acte de son premier mariage précise qu'il est né "paroisse Saint-Maurice" dans cette ville.
• [1765-1775 environ] : Est-ce aussi à Reims qu'il a été formé à la musique ?
• [dates et lieux inconnus] : Il exerce dans le cadre militaire, selon ce qu'indique l'acte de son premier mariage.
• 7 février 1783, Saint-Brieuc : Le registre capitulaire de la Cathédrale Saint-Étienne note la réception de « Me. Pierre REGNAULT natif de Rheims, agé de 25 ans, en qualité de serpent de cette église aux appointements de 600 livres ». Selon ses dires ultérieures, il y aurait exercé dès 1782.
• 30 septembre 1783 : Pierre REGNAULT n'est sans doute déjà plus au service du chapitre puisque le célébrant le qualifie de "licencié du régiment de la Couronne" lorsqu'il se marie avec Marie-Catherine Blandel. Le couple aura quatre enfants rapprochés jusqu'au décès de l'épouse une dizaine d'années plus tard.
• Avant le 31 octobre 1783 : Le chapitre mécontent de son comportement et de ses absences l'a renvoyé à cause de son comportement empreint de refus et d'inconstance, que les chanoines vont jusqu'à qualifier de "désobéissance obstinée". Le 31 octobre, il est qualifié de "cy-devant serpent" et le chapitre refuse de le réintégrer, malgré la supplique qu'il lui a présenté.
C'est Romain Amateur THOMAS qui le remplace le 5 décembre de la même année 1783. Les deux serpents restent amis durant de longues années. Nous les retrouvons en 1797 réunis lors d'un mariage.
• 1787, Saint-Brieuc : Pierre REGNAULT est reçu serpent à la collégiale Saint-Guillaume, à 400 livres de gages. Dans les actes du registre paroissial, de 1789 à 1791, il est indiqué comme "maitre de musique dans cette ville" ce qui doit être son identité professionnelle première, qui prime sur le poste de serpent.
• 29 juillet 1789 : Le chapitre de la collégiale lui verse 300 livres "pour trois quartiers de l'année.
• 1790, Saint-Brieuc : Pierre REGNAULT est toujours serpent à la collégiale Saint-Guillaume au moment de la fermeture du chapitre. Il serait également serpent chez les Pères Cordeliers de Saint-Brieuc à 100 livres de gages. Il est chargé de famille.
• Septembre 1790 : Il adresse une supplique aux administrateurs du département des Côtes-du-Nord afin qu'à la faveur de la disparition du chapitre on lui procure une place dans l'église Cathédrale.
• 1791, Saint-Brieuc : Il est de nouveau en poste à la Cathédrale Saint-Étienne, devenue constitutionnelle. Ses appointements se montent à 500 livres par an.
• 1791: Il adresse une supplique au directoire du département pour demander une somme de 108 livres 16 sols et son inscription sur la feuille de mois de la paroisse cathédrale.
• 12 janvier 1791 : il touche 108 livres 16 sols pour son traitement comme officier du bas-chœur de la Cathédrale Saint-Étienne de Saint-Brieuc
• 1792 : Il adresse une supplique aux administrateurs du département des Côtes-du Nord pour demander une pension.
• [nov.1792-janv.1793] : Sollicité par le troisième bataillon des volontaires des Côtes-du-Nord (probablement pour y jouer du serpent) il s'y engage et demeure en la garnison de Brest pendant deux mois.
• 28 novembre 1792 : Il est absent à la naissance et au baptême de son fils probablement du fait de ses obligations en tant que "musicien du troisième bataillon du département des Costes du nord actuellement à Brieuc".
• Janvier 1793, Saint-Brieuc : Pierre REGNAULT est de nouveau serpent à la Cathédrale constitutionnelle.
• Juillet 1793 : Il adresse une supplique aux administrateurs du département des Côtes-du-Nord pour demander une indemnité ainsi qu'une autorisation de continuer son service à la cathédrale pour pouvoir toucher ses honoraires. Il obtient également un certificat du département des Côtes-du-Nord sur ses "bons services". Le conseil supplie les administrateurs de lui accorder ce qu'il demande dans sa requête pour "fournir la subsistance à une famille nombreuse et à une épouse grabataire". En effet, à cette date, le couple est parents d'au moins trois enfants en bas-âge. Il est surprenant qu'aucune naissance n'ait été retrouvée durant les cinq premières années de leur mariage.
• 16 septembre 1797, Saint-Brieuc : Devenu veuf, l'ancien serpent d'Église est toujours dit "musicien" à son second mariage avec Marie-Anne Ollive Langlamet. De cette union naît, le 30 octobre 1801, René Toussaint REGNAULT qui deviendra musicien à son tour dans le même établissement que son père, la cathédrale Saint-Étienne de Saint-Brieuc.
• 1797 : On aperçoit dans les registres d'état civil des traces d'une amitié-relation entre les deux serpents de Saint-Brieuc, Pierre REGNAULT et Romain THOMAS.
• De 1799 à sa mort, Saint-Brieuc : Pierre REGNAULT, dans les actes de l'état civil le concernant, est "maitre de musique" sans autres indications mais à son décès il est qualifié de " maitre de musique de la cathédrale".
• 23 avril 1829, Saint-Brieuc : Pierre REGNAULT, âgé de 70 ans et toujours dit "maître de musique", déclare le décès de son fils René Toussaint, âgé de 27 ans, "musicien".
• 26 septembre 1832, Saint-Brieuc : Survient à son tour le décès de Pierre REGNAULT, "maitre de musique de la cathédrale de Saint-Brieuc".
Mise à jour : 30 août 2020