Login
Menu et informations
RICHER, Charles Marie (1749-1821)
État civil
NOM : RICHER     Prénom(s) : Charles Marie     Sexe : M
Date(s) : 1749-5-29  / 1821-2-13 
Notes biographiques

C'est à Versailles, sa ville natale, que se déroule la carrière musicale de Charles Marie RICHER : il est formé parmi les pages de la Chapelle du roi, puis rejoint la Musique du roi en qualité de taille, après une quinzaine d'année durant lesquelles on ignore ce qu'il devient. 1792 met un terme à ses activités musicales, du moins sa trace se perd-elle jusqu'en 1813, où il reparaît comme commis au ministère de la Guerre, fonction qu'il occupe jusqu'à sa mort en 1821. Au début de la Restauration, il fait une timide réapparition à la Chapelle du roi et un almanach de 1816 le cite comme professeur de chant.

• 29 mai 1749, Versailles : Charles Marie RICHER vient au monde ; il est baptisé le lendemain en l'église paroissiale Notre-Dame. Il est le fils de Pierre Richer, maître perruquier, et de Marie Anne Maurice.

• 1756-1764, Versailles : Charles Marie RICHER est page de la Chapelle du roi. Le 31 décembre 1764, il reçoit la récompense habituelle de 600 livres lorsqu'il quitte les pages, en même temps que son camarade Louis Jean Marie DESCLAUX.

• 1780-1792, Versailles puis Paris : Charles Marie RICHER est taille à la Musique du roi, reçu le 1er octobre 1780. En 1790, son traitement est de 2 000 livres.

• Mai 1813, Paris : Charles Marie RICHER est nommé commis titulaire au bureau des droits et archives du ministère de la Guerre, avec un traitement de 1 800 francs. Il conserve cet emploi sous la Restauration et obtient même une augmentation de 200 francs.

• 24 septembre 1814-1815, Paris : Charles Marie RICHER est choriste à la Chapelle du roi, avec 1 100 francs de traitement. Resté fidèle au roi pendant les Cent jours, il est mis à la retraite avant le 1er janvier 1816, date à laquelle une liste lui attribue une pension de 800 francs.

• 1816, Paris : RICHER, domicilié rue Montmartre est signalé comme professeur de chant. Il s'agit probablement de Charles Marie RICHER, qui habite cette rue lors de son décès, cinq ans plus tard.

• Juillet 1816, Paris : Une pension viagère sur la liste civile d'un montant de 800 francs lui est accordée.

• 13 février 1821, Paris : Charles Marie RICHER, célibataire, décède de maladie dans un appartement au n° 109, rue Montmartre, pour lequel il acquittait un loyer annuel de 300 francs. Il est toujours employé du ministère de la Guerre, avec 2 000 francs d'appointements par an.
• 20 février 1821, Paris : Son inventaire après décès (estimation du mobilier : 831 francs) révèle qu'il ne possédait aucun immeuble et que ses revenus s'élevaient à 2 800 francs (pension viagère et appointements). Il était propriétaire d'un violon, soigneusement rangé dans une boîte réservée à cet effet, de partitions musicales et d'une bibliothèque comprenant notamment le Dictionnaire de musique de Jean-Jacques Rousseau ; il détenait également un médaillon orné du portrait de "Jean-Jacques". Il était servi par une domestique logée dans l'appartement, qui touchait 120 francs de gages par an.

Mise à jour : 20 septembre 2021

Sources
A. Le Bihan, Francs-maçons parisiens du Grand Orient de France, 1966 ; Almanach de 25000 adresses de Paris ; Almanach de Versailles, 1782 ; Almanach de Versailles, 1783 ; Almanach de Versailles, 1784 ; Almanach de Versailles, 1785 ; Almanach de Versailles, 1786 ; Almanach de Versailles, 1787 ; Almanach de Versailles, 1788 ; Almanach de Versailles, 1789 ; D. Herlin, Catalogue du fonds musical, 1995 ; F-Ac Versailles/ 1 F 361 ; F-Ac Versailles/ 1 F 362-364 ; F-Ac Versailles/ EE 7 ; F-Ad78/ 1080425 ; F-An/ ET/LXVII/938 ; F-An/ O/1/842 ; F-An/ O/1/842 n°104-105 ; F-An/ O/1/842, n°106-107 et 111 ; F-An/ O/1/842, n°65 ; F-An/ O/1/842, n°97-101 ; F-An/ O/3/282 ; F-An/ O/3/375 ; F-An/ O/3/375  ; F-An/ O/3/375, n°1 ; F-BMOP/ Arch. Div 14[1 ; F-BMOP/ Arch. Div 14[7 ; F-Bm Versailles/ Ms P 153 ; F-BnF/ Mus. Réserve, LA-MATHIEU JULIEN AMABLE-3 ; Fétis, Biographie universelle des musiciens, 1841 ; O/1/249

<<<< retour <<<<