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RICHER, Louis Auguste (1740-1819)
État civil
NOM : RICHER     Prénom(s) : Louis Auguste     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : Louis Augustin
Date(s) : 1740-7-26  / 1819-7-6 
Notes biographiques

Né à Versailles, Louis Auguste RICHER est le troisième fils d'un couple de musiciens du roi. Sa voix exceptionnelle lui permet d'être reçu parmi les pages de la Musique de la Chapelle du roi, durant 8 ans. Il se fait ensuite entendre au Concert spirituel et est reconnu comme un professeur de chant remarquable. D'abord au service des Condé, il obtient la survivance de la charge de maître de musique des Enfants de France. Engagé au Conservatoire de musique dès sa création, il y a enseigne le chant durant deux décennies. Il s'éteint à Paris en 1819.

• 26 juillet 1740, Versailles : Louis Auguste RICHER voit le jour et est baptisé en l'église Notre-Dame. Il est le fils de François Joseph RICHER, ordinaire de la Musique du roi, et de Marie Élisabeth Le Roy, demoiselle de la Musique du roi.

• 1748-1756, Versailles : Louis Auguste RICHER est page de la Chapelle du roi. Il est cité par Jean Louis BÊCHE parmi les pages formés avant lui. Il se fait remarquer par sa belle voix.

• 19 mars 1752, Paris : Louis Auguste RICHER se produit au Concert spirituel, où sa voix remporte tous les suffrages. D'après La Borde, "il joignait à la voix la plus charmante la plus grande facilité & le goût le plus agréable". Il chante à plusieurs reprises jusqu'en 1756.

• 1765-1781, Paris : Louis Auguste RICHER est attaché au Concert spirituel où il chante même dans le Stabat mater de Pergolese. Le Mercure souligne, en 1765, qu’il "a conservé la faculté de chanter le dessus sans l’aigreur du fausset, sans l’aridité des voix conservées contre l’ordre de la nature".

• 1769-1775, Versailles : RICHER cumule trois pensions. À celle de 100 livres provenant d’une réversion, avec ses frères et sœur de la pension paternelle, en date du 1er octobre 1757, sont venues s’ajouter 300 livres, à compter du 1er janvier 1769, et 1 200 livres, à compter du 1er octobre 1775, en considérations de ses services comme ordinaire de la Musique du roi. Malgré la date tardive, il s’agit probablement de ses services comme page (La Borde évoque une pension octroyée dès 1752), car il n’apparaît pas sur les listes parmi les chanteurs actifs.

1780-1792, Versailles : Louis Auguste RICHER est maître de musique des Enfants de France en survivance de Pierre de La Garde (brevet du 8 mars 1780). Il est par ailleurs un maître de chant reconnu à Paris. La Borde écrit de lui en guise de conclusion de la notice qu’il lui consacre : "C’est un des maîtres de chant qui a maintenant le plus de réputation, & il est aussi bon à connaître qu’agréable à entendre".

• 1795-1815, Paris : Louis Auguste RICHER est professeur de chant au Conservatoire. Reçu le 3 août 1795, il y reste jusqu'en décembre 1815.

• 6 juillet 1819, Paris : Louis Auguste RICHER s'éteint dans le 3e arrondissement. Il est inhumé le lendemain au cimetière du Père-Lachaise.

Mise à jour : 5 octobre 2021

Sources
A. Le Bihan, Francs-maçons parisiens du Grand Orient de France, 1966 ; Affiches des Evêchés et Lorraine ; C. Pierre, Histoire du Concert spirituel, 2000 ; D. Herlin, Catalogue du fonds musical, 1995 ; F-Ad75/ CPL_RJ18191819_01  ; F-Ad78/ 1080421 ; F-Ad78/ 4E 3684 ; F-An/ O/1/686/1 ; F-BnF/ Musique/ Rés. F 1661 ; Fétis, Biographie universelle des musiciens, 1841 ; G. Rose, Metz et la musique…, 1982 ; Grimm, Correspondance littéraire, 1753-1790 ; La Borde, Essai sur la musique ancienne et moderne, 1780 ; La Grandville, Le Conservatoire..., 2014 ; Mercure de France, 1751 ; Mercure de France, 1752 ; Mercure de France, 1763 ; Mercure de France, avril 1779

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