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Pour citer Muséfrem
ROY, Louis François (1780-1791 ap.)
Autre(s) forme(s) du nom : ROI
François Louis
Date(s) : 1780-8-18 / 1791-5 ap.
Louis-François ROY était depuis un peu plus de trois ans enfant de chœur de la collégiale Saint-Andoche de Saulieu, dans le diocèse d'Autun, lorsque la Révolution supprima le chapitre. On ignore (actuellement) ce qu'il devint alors.
• 18 août 1780, Saulieu [Côte d'Or] : Né le jour même, François-Louis [sic ici] ROY est baptisé "sur les saints fonts de l'église St-Andoche". Il est fils de Benjamin-Philibert Roy, maître perruquier à Saulieu, et de Catherine Pétillot. Ses parents s'étaient mariés en l'église St-Nicolas le 7 janvier 1777. Le milieu familial mêle marchands, maîtres de l'artisanat urbain et petits officiers administratifs.
• 21 août 1787, Saulieu : "Messieurs ont choisy Louis François ROY âgé de 7 ans" pour remplacer le petit BRISSARD dit DIJOYE [en fait très probablement François BUFFARD qui avait été reçu le 29 novembre 1784), lequel, selon Lazare PÉTOT, le maître de musique, "navoit pas la voix juste et favorable pour la musique". Son père, "Maître" Benjamin-Philibert Roy, s'engage au nom de son fils et signe l'acte "Roy fils ainé".
• 2 janvier 1789 : Le père du jeune ROY, enfant de chœur à la collégiale Saint-Andoche de Saulieu, reçoit la somme de 25 livres pour un semestre des gages de son fils.
• 1790, Saulieu : Louis-François ROY est enfant de chœur à la collégiale Saint-Andoche et le reste jusqu'à la dissolution du chapitre. Il apprend à chanter sous la direction de Lazare PÉTOT, en compagnie de François RENAUD (reçu le 29 novembre 1784), de Nicolas-Lazare PÉTOT (reçu le 9 novembre 1785) et d'Antoine RIOLLET (reçu le 17 décembre 1786). Les quatre jeunes garçons côtoient aussi les habitués Georges-Étienne LAFOSSE et Philippe CHATELIN.
• 16 mai 1791 : Le directoire de district de Semur-en-Auxois, département de la Côte d'Or, examine les requêtes de musiciens et enfants de chœur attachés à la collégiale Saint-Andoche de Saulieu. Lazare PÉTOT donne les noms de ses quatre enfants de chœur ainsi que la date de leurs réceptions respectives, et rappelle "quil était d'usage de donner à chacun deux une somme de trente six livres lorsquils avaient fait leur temps et quittaient la ditte Eglise". Le jeune ROY y est mentionné.
Sa trace se perd ensuite...
• 20 juin 1800 (1er messidor an VIII), Paris : Est prononcé le divorce de ses parents, Benjamin-Philibert Roy et Catherine Pétillot.
• 28 décembre 1803 (6 nivôse an XII), Saulieu : Son père, Benjamin-Philibert Roy, devenu cafetier, se remarie avec la fille d'un cardeur de Bourges, Marie Bachelier. Il fournit l'attestation de son divorce, délivrée par la mairie du sixième arrondissement de Paris. Rien dans cet acte de mariage ne permet de retrouver la piste de l'ancien enfant de chœur. Les témoins sont des amis des nouveaux époux, aubergiste, perruquier, "propriétaire" et cordonnier.
Mise à jour : 3 janvier 2018