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SAINT-ESPES, Raymond (1746-1808)
État civil
NOM : SAINT-ESPES     Prénom(s) : Raymond     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : SAINT-ESPÈS
SAINT-ESPÈS LAPALE
Date(s) : 1746-11-16   / 1808-12-7
Notes biographiques

Natif de Bazas [Gironde], gros bourg à une soixantaine de kilomètres au sud-est de Bordeaux, Raymond SAINT-ESPES y effectue l'ensemble de sa carrière en étant attaché à la cathédrale Saint-Jean-Baptiste. Parce que les différentes sources mettent surtout l'accent sur son rôle de bedeau, sa fonction musicale au sein de cette église ne peut-être attestée avec certitude.

• 11 novembre 1746, Bazas : Raymond SAINT-ESPES voit le jour dans la paroisse Saint-Martin et il est baptisé le même jour. Son père Mathieu Saint-Espes est un "marchand" et "bourgeois de la ville"

• vers janvier 1761, Bazas : Il entre au service de la cathédrale Saint-Jean-Baptiste comme bedeau et acolythe.

• 14 mai 1770, Bazas : Il épouse Marie Péringuey fille d'un maître menuisier. Ils habitent dans la paroisse Saint-Martin. Cinq enfants naissent de cette union. Les actes de baptême de ses enfants soulignent qu'il est bedeau à la cathédrale.

1790, Bazas : Raymond SAINT-ESPÈS est toujours en activité à la cathédrale Saint-Jean-Baptiste. Il perçoit un salaire de 420 livres par an.
• 17 mai 1790, Bazas : Il signe avec les musiciens du chapitre la pétition collective qu'ils adressent à l'Assemblée Nationale pour formuler une demande de secours. Exerçait-il donc aussi une fonction musicale en plus de son rôle de bedeau, à l'instar de son collègue bedeau mais aussi serpent François DELAGE ?
• 3 novembre 1790, Bazas : Il participe à l'inventaire du mobilier et des ornements de la cathédrale conduit par deux officiers municipaux. Le procureur sindic du chapitre refusant de rester chargé des objets liturgiques inventoriés, les commissaires demandent à Raymond SAINT-ESPES d'en être dépositaire jusqu'à ce que la municipalité prenne une décision pour assurer leur conservation. La délibération du conseil municipal qui rend compte de cette commission mentionne qu'en plus sa qualité de bedeau il est également sous-sacriste à la cathédrale. 

• 1791 - 1792, Bazas : Son nom apparaît régulièrement dans les registres de la paroisse Saint-Jean-Baptiste lors de la célébration de plusieurs sépultures auxquelles il assiste comme témoin.
• août 1792, Bazas : Le directoire lui accorde une pension de 400 livres.

• 8 brumaire an II, Bazas : Il obtient un certificat de civisme.
• 29 frimaire an II, Bazas : Une délibération du conseil municipal accorde au citoyen SAINT-ESPES LAPALE un secours dont la somme n'est pas précisée. La fabrique qui l'emploie s'étant trouvée dans l'incapacité de lui rembourser les avances qu'il avait engagées, il est désormais dans "une détresse affligeante". Il est présenté dans ce document comme père d'une famille nombreuse avec deux fils qui sont mobilisés à cette époque sur le front.

• brumaire an V, Bazas : Il continue à percevoir 400 livres de pension.

• 7 décembre 1808, Bazas : Raymond SAINT-ESPES s'éteint. Son acte de décès précise qu'il est propriétaire mais n'apporte aucun autre renseignement sur les activités qui lui incombaient lorsqu'il était à la cathédrale. Il demeurait au n°13 de la rue Saint-Martin toujours avec son épouse.

Dernière mise à jour : 1 août 2016

Sources
F-Am Bazas/ BMS Saint-Jean de Bazas  ; F-Ad33/ 1 Q 1383 ; F-Ad33/ 1 Q 1391 ; F-Ad33/ 1 Q 1412 ; F-Am Bazas/ BMS Bazas ; F-Am Bazas/ BMS Saint-Martin de Bazas ; F-Am Bazas/ BMS St-Martin et Conques ; F-Am Bazas/ Registre des délibération  ; F-Am Bazas/ Registres des délibérations ; F-An/ DXIX/055/178/02

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