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Pour citer Muséfrem
SAUDÉ, Nicolas (ca 1740-1812)
Autre(s) forme(s) du nom : SAUDEZ
SAUDET
Date(s) : 1740 ca / 1812-2-7
Maître d'école et chantre de Boulzicourt (Ardennes), Nicolas SAUDÉ (vers 1740-1812) est contesté par une partie des habitants de la commune en 1791-1792 pour ses positions peu favorables à la constitution civile du clergé.
• [vers 1740], Boulzicourt [Ardennes] : Naissance de Nicolas SAUDÉ, fils de Christophe Saudé, manouvrier, et de Jeanne Paillas
• 3 février 1767, Boulzicourt : Mariage entre Nicolas SAUDÉ, natif de cette paroisse, maître d’école du lieu, et Charlotte Baré, native de cette paroisse, fille de Louis Baré et de défunte Marguerite Heras.
• 23 février 1792, Boulzicourt : Une délibération du conseil général et une requête des maire et officiers municipaux de Boulzicourt accuse le sr "SAUDEZ", chantre et maître d’école, de négliger l'éducation des enfants et de ne leur parler de la Constitution que comme d’une chose damnable et dangereuse. Ils demandent l’autorisation de le renvoyer et d’en nommer un autre à la pluralité des suffrages.
• [vers février 1792], Boulzicourt : Dans une réponse écrite, Nicolas SAUDÉ se défend de ces accusations, qu'il qualifie de calomnies. Il propose qu’on interroge le sr Moreau, desservant de l'église, les marguilliers, la capitaine de la garde nationale et même les enfants. Interrogés, Moreau et les marguilliers assurent pourtant que "les faits portés en la requête de la M[unicipali]té de Boulzicourt sont vrais, que le s. Saudez est regardé à Boulzicourt et dans les environs comme ayant des opinions contraires à la Constitution ; qu’il a cherché à humilier et troubler le desservant dans ses offices tant par l’intonation ou la reprise du chant que par des tons d’autorité déplacés, et par sa negligence a veiller sur les enfans".
• 17 mars 1792, Charleville : Le directoire du District rend un avis sur l'affaire.
• 21 mars 1792 : Un arrêté du directoire du Département des Ardennes autorise le conseil général de Boulzicourt à remplacer Nicolas SAUDÉ par un sujet capable par ses bonnes mœurs et talents d’instruire la jeunesse et d’assister le curé dans ses fonctions.
Si Nicolas SAUDÉ a été remplacé après cela, ce fut à titre provisoire car il occupe à nouveau la place de maître d'école (et probablement de chantre) sous l'Empire.
• 7 février 1812, Boulzicourt : Nicolas SAUDÉ, maître d’école et secrétaire de la mairie, veuf en premières noces de Jeanne Charlotte Baré, meurt en sa maison à l'âge de 72 ans environ.
Mise à jour : 11 novembre 2016