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SAURIN, Pierre (1738-1814)
État civil
NOM : SAURIN     Prénom(s) : Pierre     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : SORIN
Date(s) : 1738-3-13   / 1814-5-9 
Notes biographiques

• 13 mars 1738, Saint-Affrique [Aveyron] : Pierre SAURIN naît et est baptisé à Saint-Affrique. Il est le fils de Pierre Saurin et de Marie Fournole, mariés.

• 1748-1754, Vabres l'Abbaye [Aveyron] : Il débute au service de l'église comme enfant de choeur dans la cathédrale Saint-Sauveur et Saint-Pierre de Vabres.

• 1754- janvier 1759, Beaumont-de-Lomagne [Tarn-et-Garonne] : Pierre SAURIN dessert une prébende au service du chapitre de la collégiale Notre-Dame de l'Assomption de Beaumont-de-Lomagne. Au moment de quitter le chapitre, le 2 janvier 1759, les chanoines réguliers de la collégiale de Beaumont signent un certificat attestant de la présence de SAURIN à leur service. .

• 1759-1763, Saint-Affrique : Pierre SAURIN dessert une nouvelle prébende au service du chapitre de la collégiale Notre-Dame de Miséricorde de Saint-Affrique.

• 1763-1775, Vabres l'Abbaye : Il est de retour à la cathédrale de Vabres, où il jouit également d'une "prébende musicale".

• 1775- avril 1778, Lautrec (Tarn) : Il est maître de musique au service de l'église de Lautrec. Cette église accueillait depuis 1615 le chapitre de la collégiale Saint-Pierre de Burlats, endommagée au moment des guerres de religion. Le 17 avril 1778, au départ de SAURIN, les chanoines signent un certificat de ses services.

• 1778, Carcassonne : Pierre SAURIN entre au service de la cathédrale Saint-Nazaire de Carcassonne comme maître de musique.

• Avril 1786,  : Pierre SAURIN, ayant entendu la voix de Pierre GERMA, demande à son père de placer son fils comme enfant de chœur à la cathédrale.

• Jusqu'en 1790, Carcassonne : Le sieur Saurin est maître de musique au service de la cathédrale Saint-Nazaire de Carcassonne. Il reçoit un traitement de 900 livres annuelles sans engagement à vie.

• [1790-1791] : Dans une requête au directoire du département, Pierre SAURIN, avec un style clair et concis, s'autorise quelques réflexions sur son métier de maître de musique. Non seulement les maîtres de musique perdent plus que les autres musiciens (en salaire) avec la fermeture des chapitres, mais ils sont "moins à même de réparer leurs pertes du moment qu'il n'existe plus de chapitre, il n'y a plus de chapelles de musique, plus de maîtrise et par conséquent plus de maître". Alors que les joueurs d'instrument et les chantres peuvent plus facilement conserver leurs postes ou en trouver d'autres: "Sur une maîtrise de musique il y a 20 places pour un musicien ordinaire". Certes, un maître de musique sait toujours jouer d'un instrument, mais il n'atteindra jamais le niveau d'un musicien qui en a fait sa spécialité. Il chiffre par ailleurs le coût de la maîtrise pour le chapitre cathédral en environ 100 louis par année.
Il a une femme et 4 enfants à charge et se trouve désormais sans aucun revenu, alors que la place de maître de musique "très certainement lui eût donné du pain pour tout le reste de ses jours".

• 1er février 1791 : Le directoire lui accorde une première pension viagère de 500 livres, suspendue plus tard dans l'attente d'une décision de l'Assemblée Nationale quant au traitement des employés des chapitres.

• septembre-octobre 1791 : Réunissant les conditions fixées par l'Assemblée Nationale pour les pensions des employés de chapitre sans engagement à vie (plus de 50 ans, et 20 ans de service), Pierre SAURIN demande une pension de 200 livres au directoire du district de Carcassonne, qui lui est accordée le 27 octobre 1791.
• 1792 : Par la loi du 1er juillet 1792 la pension de Pierre SAURIN monte à 400 livres annuelles.
• an VII [1798-1799] : Pierre SAURIN continue de recevoir une pension annuelle de 400 livres.

• 9 mai 1814, Carcassonne : Pierre SAURIN, marchand, époux de Bernarde Campagnac (native de cette commune), s'éteint à son domicile de la place Impériale à 5 heures du matin.

• • • Œuvres de Pierre SAURIN

- Magnificat, La m, partition autographe signée, localisée et datée, 25 mai 1786, Carcassonne, exemplaire conservé dans le fonds musical de la cathédrale du Puy-en-Velay, cote 66.

Mise à jour : 27 octobre 2020

Sources
F-Ad09/ 1 L 1229 ; F-Ad11/ 1 L 1229 ; F-Ad11/ 1 L 1236 ; F-Ad11/ 1 L 1252 ; F-Ad11/ 100NUM/ 5E69/ 116 ; F-Ad11/ 2 L 150 ; F-Ad11/ 2 L 151 ; F-Ad11/ 2 L 152 ; F-Ad11/ 2 L 153 ; F-Ad11/ 2 L 154 ; F-Ad11/ 2 L 17 ; F-Ad12/ St Affrique ; F-An/ DXIX/101/483/07

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