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SCHONCK, Henri Pierre (1756 av.-1780)
État civil
NOM : SCHONCK     Prénom(s) : Henri Pierre     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : CHONCK
CHONCQ
CHONQ
CHONQUE
SCHUNCK
SCHONEK
SCHONK
Date(s) : 1756 av.  / 1780-10-17 
Notes biographiques

De 1776 à son décès, survenu dès 1780, Henri Pierre SCHONCK est organiste à la cathédrale de Grenoble. Originaire de Worms en Allemagne où son père était organiste, il a deux frères, François-Pierre et Jean-Baptiste, tous deux également venus en France et organistes.

• [date ?], Worms [Rhénanie-Palatinat, Allemagne] : Henri-Pierre SCHONCK, fils d'Henri SCHONCK, organiste de la paroisse Saint-Lambert, et de Marie-Anne Finkin/Finq, voit le jour à Worms. Les noms de ses parents indiquent qu'il est frère de François-Pierre et de Jean-Baptiste, qui deviendront comme lui organistes, dans des cadres différents (le second dans une abbaye) et des régions différentes quoique françaises (dans le Velay et en Champagne).

• Avant juillet 1776, Grenoble : Henri-Pierre SCHONCK succède à Antoine-Joseph BERGER, à la tribune de la cathédrale. On ne sait rien de ses premières années ni depuis quand il est installé à Grenoble.

• 9 juillet 1776, Grenoble : Henri-Pierre SCHONCK, "organiste de la cathédrale de cette ville", épouse Marie-Magdeleine-Agathe Girardin. Elle est fille du sieur Jacques Girardin, premier huissier au bailliage, et de feu Dlle Agathe Fayolle. Les deux époux résident paroisse Saint-Hugues, où est célébré le mariage. Le père du marié, Henri SCHONCK, est dit "organiste de résidence dans la paroisse de St Lambert à Worms en Allemagne". Il a donné son consentement au mariage devant un notaire de Worms le 18 juin précédent. Les quatre témoins sont le sieur Charles Cheminade marchand cartier, le sieur Michel-Richard Girardin frère de l'épouse, Maitre Nicolas Brocher prêtre, et Antoine Vanture clerc de cette paroisse. Tous savent signer. On remarque que le marié signe en latinisant ses prénoms et en proclamant son statut professionnel : "Henricus Petrus Schonck organist a la Cathedral". La graphie de son patronyme ici utilisée a été adoptée en autorité pour la présente notice biographique. 

• 4 août 1777, Grenoble : Les époux SCHONCK font baptiser leur fils Jacques-Pierre-André, né la veille paroisse Saint-Hugues. Le parrain est le beau-père de l'organiste, Jacques Girardin, premier huissier au bailliage du Grésivaudan, et la marraine Marguerite Guinet, épouse du parrain (elle signe "girardin guinet"). Le père de l'enfant signe "H P Schonck musicien et organist a la cathedral", affirmant ainsi fièrement son état professionnel, comme il l'avait déjà fait sur son acte de mariage.

• 1er mai 1778, Grenoble : SCHONCK fait passer une annonce dans les Affiches du Dauphiné pour vendre un clavecin. Il y indique son adresse : rue du Pont Saint-Jaime, située dans le quartier de la cathédrale Notre-Dame, où il est organiste.

• 17 octobre 1780, Grenoble : Henri-Pierre SCHONCK décède, quatre ans seulement après son mariage. Ce fait n'est connu que par une attestation fournie par son successeur : son acte de sépulture n'a pas été retrouvé à ce jour.

• Mars 1781, Grenoble : C'est Antoine-Marie-Louis BERGER (fils de Antoine-Joseph, organiste avant SCHONCK) qui succède à Henri-Pierre SCHONCK aux orgues de la cathédrale.

• 1781-1784, Grenoble : François-Pierre SCHONCK (frère de feu Henri-Pierre) est installé (depuis quand ?) à Grenoble. Son frère, malade, l'a-t-il appelé, ou était-il déjà présent en cette ville ? L'a-t-il un temps remplacé à l'orgue ? François-Pierre est en cette période présent à trois baptêmes comme témoin ou parrain, dont un seul concerne les Guinet-Girardin, belle-famille de son frère. Dès 1783, il est signalé dans ces actes comme "organiste" et "habitant Grenoble" ; mais n'est pas désigné comme l'organiste d'une église de Grenoble. François-Pierre SCHONCK a peut-être concouru, début 1781, avec Antoine-Marie-Louis BERGER pour obtenir l’orgue de la cathédrale de Grenoble. Il a en tout cas cherché puis obtenu peu après un poste d'organiste à la cathédrale de Valence, s'y établissant vers 1784, avant de s'y marier en 1786.

Mise à jour : 7 avril 2022

Sources
F-Ad38/ 9NUM/5E186/20/11 ; F-Ad38/ BMS Grenoble, St-Hugues ; F-Ad38/ L 606 ; F-Bm Grenoble/ 5Mi9/2 ; G. Escoffier, L'énigmatique sieur Choncq..., Cahiers de la Haute-Loire, 2020

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