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SENART, Philippe (1751-1802)
État civil
NOM : SENART     Prénom(s) : Philippe     Sexe : M
Date(s) : 1751-6-25  / 1802-10-13 
Notes biographiques

Bien que le statut exact de Philippe SENART dans l'établissement reste à préciser, on sait qu'il chante pendant plus d'une vingtaine d'années avant la Révolution aux côtés de son père comme chantre de l'abbaye génovéfaine de Toussaint, à Châlons, en Champagne.

• 25 juin 1751, Cheppes-la-Prairie [Marne] : Fils du recteur d'école Pierre Nicolas et de Charlotte Delvoie, Philippe SENART voit le jour et il est aussitôt baptisé.

• [1767], Châlons [-en-Champagne] [Marne] : Il débute son service cantoral à l'abbaye de Toussaint.

1790 : Châlons : Pour ses fonctions de chantre de l'abbaye de Toussaint, Philippe SENART, dont le père est lui même chantre en cette abbaye, touche des gages annuels de 36 livres.Il semble qu'il n'intervienne au lutrin que les dimanches et fêtes.

• 1791-1792, Châlons : Aux côtés de son père présenté comme "recteur d'école de la maison", Philippe SENART signe deux fois "Senart fils" aux dates des 18 mai 1791 et 16 janvier 1792 dans le registre des sépultures de l'hôpital Saint-Maur. Peut-on considérer qu'ils exerçaient alors des fonctions cantorales?

• 13 septembre 1792, Châlons : Les administrateurs du département mentionnent Philippe SENART, âgé de 23 ans, en tant que "soudiacre et chantre en la cidevant abbaye de Toussaint". S'il est bien chantre (ou sous-chantre), la qualification de "soudiacre" pose question [A-t-il été tonsuré et a-t-il commencé à parcourir les premières étapes d'une carrière ecclésiastique, cela expliquerait peut-être son mariage tardif; en ce cas pourquoi n'a-t-il pas poursuivi jusqu'à la prêtrise qu'il aurait dû obtenir à la fin des années 1770]. Il est présenté comme ayant servi l'abbaye l'espace de 23 ans. Le Département lui accorde une pension de retraite de 18 livres, soit la moitié de ses émoluments.

• 13 février 1797, Châlons [-en-Champagne] : Philippe SENART, "recteur des écoles", demeurant rue Saint-Joseph, épouse Agathe Marignés qui jusqu'alors habitait rue de Flocmagny. Pour l'époux, c'est un mariage tardif puisqu'il  a largement passé la quarantaine, tandis que sa femme a une vingtaine d'années de moins. Si les parents du marié (son père fut chantre et recteur d'école) sont défunts, le père de la jeune femme (ancien boulanger près d'Épernay) est présent. Elle ne signe pas l'acte de mariage car elle ne sait pas signer.

• 1797-1801, Châlons : Trois enfants naissent de leur union, il s'agit de Marie (31 octobre 1797), Charles (7 août 1800, meurt en octobre 1800) et Louis (25 août 1801). Dans les trois actes, Philippe SENART est présenté comme instituteur. En 1797, il demeure rue Melinet et son frère Pierre, qui est libraire, l'accompagne à la mairie pour déclarer la naissance de l'enfant.

• 14 octobre 1802, Châlons : Marie Anne Varin, l'une des préposées aux soins des malades dudit hospice, déclare le décès survenu hier à 5 heures du matin à l'hospice de l'humanité de cette ville de Philippe SENART, âgé de 51 ans, natif de cette ville, instituteur, époux d'Agathe Marignez, fils de Pierre Nicolas et de Charlotte Devoyé [sic].

28 novembre 2021

Sources
F-Ad51/ 1L 1277  ; F-Ad51/ 1L 1333 ; F-Ad51/ 2 L 236 ; F-Ad51/ 2E 119/ 243 ; F-Ad51/ 2E 119/ 368 ; F-Ad51/ 2E 119/ 58-60 et 61 ; F-Ad51/ 2E 119/357 ; F-Ad51/ 2E 166/ 1 ; F-Ad51/ GG 55bis

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