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Pour citer Muséfrem
SOLÈRE, Étienne (1753-1822)
Autre(s) forme(s) du nom : SOLER
SOLEIRE
SOLERA
SOLERS
Date(s) : 1753-8-4 / 1822-10-11
Né à Mont-Louis, dans les Pyrénées, Étienne SOLÈRE mène une très longue carrière de clarinettiste. À l'âge de 14 ans, il est déjà signalé comme musicien militaire, lorsqu'il est recruté par le duc d'Orléans pour sa musique à Paris. Habitué du Concert spirituel, il entre à la Musique du roi en 1787. Après la chute de la monarchie, il est actif dans divers théâtres parisiens et devient professeur de clarinette au Conservatoire dès son ouverture. Clarinette de l'Opéra de Paris à partir de 1802, il se produit également à la chapelle consulaire puis impériale. Il continue ses activités après le retour des Bourbons. Retraité à la fin de 1816, il meurt en 1822.
• 4 août 1753, Mont-Louis [Pyrénées-Orientales] : Étienne SOLÈRE naît. Il est le fils d’Étienne "Solera" et de Claire Vaillan. Il est baptisé le surlendemain en l'église paroissiale Saint-Louis.
• 1767 : D'après Constant Pierre, le tout jeune Étienne SOLÈRE est musicien au régiment de Champagne.
• 1767-1779, Paris : Étienne SOLÈRE est clarinette de la musique du duc d'Orléans.
• 11 janvier 1779, Paris : Étienne SOLÈRE épouse, paroisse Sainte-Marie-Madeleine-de-la-Ville-L'Evêque, Marie Anne Antoinette Arnoult ou Renoult.
• 13 novembre 1781, Paris : Sa femme meurt au Petit Hôtel d'Orléans, rue et chaussée d'Antin, dans une chambre au quatrième étage ayant vue sur la cour. Elle est inhumée paroisse Saint-Eustache.
• 1782-1790, Paris : Étienne SOLÈRE se produit très régulièrement au Concert spirituel, souvent dans des œuvres de sa composition, concertos ou symphonies concertantes.
• 25 janvier 1783, Paris : Étienne SOLÈRE convole paroisse Saint-Eustache avec Jeanne Rochequin. Dans le contrat de mariage du 23 janvier, il est qualifié de musicien, demeurant rue et chaussée d'Antin, paroisse Saint-Eustache, majeur de 25 ans, veuf avec un enfant (Anne Exiliatrice Solère, 16 mois environ) de Marie Anne Renouf. L'épouse, majeure, brodeuse, demeurant rue et chaussée d'Antin, paroisse Saint-Eustache, est fille de défunts Pierre Rochequin, cocher, et Catherine Colin. Les apports de SOLÈRE ne sont pas chiffrés (montant de la prisée des meubles, d'après l'inventaire après décès rédigé le 23 : 279 livres), ceux de l'épouse s'élèvent à 1 000 livres.
• 1787-1792, Versailles, puis Paris : Étienne SOLÈRE est clarinette à la Musique du roi, avec 2 000 livres d'appointements annuels. Après la suppression de la Chapelle du roi, il n'obtient aucune pension du fait de son jeune âge.
• 21 mars 1790, Versailles : Étienne SOLÈRE, "musicien de la chapelle du roi", porte son fils Étienne François sur les fonts baptismaux, en l'église paroissiale Notre-Dame. Bien que la carte de sûreté établie à son nom en 1793 le déclare arrivée à Paris en 1789, ce baptême atteste qu'il est encore domicilié à Versailles, au n°47 de la rue de l'Orangerie, ainsi que le recensement de 1790 l'indique.
• 1792, Paris : SOLER est clarinette au théâtre de Madame de Montpansier.
• 1794-1796, Paris : Étienne SOLÈRE est clarinette au Théâtre de l'Égalité. Il est payé 1 500 francs par an.
• 1795-1802, Paris : Étienne SOLÈRE est professeur de clarinette au Conservatoire.
• 20 juin (ou 7 juillet) 1802, Paris : Étienne SOLÈRE est appelé à l'Opéra pour prendre la place vacante par décès de la troisième clarinette Chelard. Il est dispensé de concours, compte tenu de ses "talents". Les appointements prévus pour la place sont de 1 600 francs, mais on ne lui en verse que 1 400 en lui laissant entendre que ce n'est qu'à titre provisoire. Il obtient sa retraite à compter du 1er janvier 1817, avec une pension de 507,50 francs.
• 20 juillet 1802, Paris : Étienne SOLÈRE est admis comme clarinette à la Chapelle du Premier Consul. Il reste en poste jusqu'à la fin de l'Empire. Certains documents ne le font néanmoins apparaître qu'au printemps 1807.
• Mai 1803, Paris : Étienne SOLÈRE adresse une requête au directeur de l'Opéra et une autre au préfet du palais pour leur demander que son traitement passe à 1 600 francs. Il fait état de son zèle et de son assiduité ; il remplace en effet fréquemment des collègues indisposés et doit être présent à toutes les répétitions et représentations. Il dit bien connaître le prince Eugène de Beauharnais, mais met un point d'honneur à ne pas le solliciter, sa cause lui paraissant suffisamment solide.
• 15 août 1813, Paris : Il est clarinettiste lors de la cérémonie en actions de grâces pour la Saint-Napoléon à la cathédrale Notre-Dame et reçoit pour cela la somme de 18 francs.
• 19 septembre 1813, Paris : Il est clarinettiste lors de la cérémonie en actions de grâces pour la victoire de Dresde à la cathédrale Notre-Dame et reçoit pour cela la somme de 18 francs.
• 24 septembre 1814, Paris : Étienne SOLÈRE est admis comme clarinette à la Chapelle du roi, avec un salaire annuel de 2 000 francs. Sur un "Etat des anciens Musiciens de la Chapelle du roi, existans au 1er janvier 1816, tant en retraite qu'en activité", le nom de SOLER est barré.
• 11 octobre 1822, Paris : Étienne SOLÈRE, 70 ans, est inhumé au cimetière du Père-Lachaise
Mise à jour : 24 mai 2024

