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SUEUR, Louis François (1758-1832)
Date(s) : 1758-11-12 / 1832-2-12
Louis François SUEUR est un jeune chantre de la collégiale Saint-Vulfran d'Abbeville [Somme]. Il semble que le métier de chantre soit son unique activité. En revanche et à l'instar de ses camarades, il est lié à une famille de tisserands.
• 12 novembre 1758, Molliens-Vidame, aujourd'hui Molliens-Dreuil [Somme] : Louis François SUEUR, fils de François et de Louise Le Roy, vient au monde et il est baptisé en l'église Saint-Martin le lendemain. Son parrain et sa marraine mettent leurs marques.
• [1780], Abbeville [Somme] : Louis François SUEUR entre au service de l'église collégiale Saint-Vulfran comme chantre. À ce stade de l'enquête, on ne sait rien de sa formation.
• 29 septembre 1789, Abbeville, paroisse Saint-Nicolas : Louis François SUEUR, "chantre de l'Eglise collégiale de st Wulfran d'Abbeville", fils majeur de feu François Sueur et de feue Louise Le Roy, épouse Marie-Françoise Crépin, fille mineure de Pierre, tisserand du village d'Inval, paroisse Hucheméville, et de Marie-Marguerite Dufossé. Le frère du musicien, Jules et son oncle, Jean, sont présents. Le marié signe.
• 1790, Abbeville : Louis François SUEUR est chantre de la collégiale Saint-Vulfran depuis dix ans. Ses gages se portent à 365 livres par an, ce qui laisse penser qu'il exerce à plein temps au chœur de la collégiale, contrairement à d'autres musiciens.
Le corps de musique, dirigé jusqu'en 1788 par Jean Baptiste BONNARD, est alors composé de quatre chantres (BELLANCOURT, DONNEGER, SUEUR et BEAUVARLER), trois musiciens (DUBOIS, FLICOURT et MAUVOISIN), un organiste (MASSE) et sept enfants de chœur (COYETTE, DEFER, DESMAREST, FLANQUARIE, TANCHE, VILBRODE, VITAUX). Un maître des enfants chœur (DESMAREST) complète l'effectif.
Il reçoit 100 livres de la nouvelle administration révolutionnaire au titre de son activité pour 1790. Il fait une demande de pension au Comité Ecclésiastique.
• 21 juillet 1792, Abbeville : Le directoire du département de la Somme est d'avis de lui accorder une gratification de 465 livres.
• 1793 - 1794, Abbeville : Louis François SUEUR est désormais chantre de la nouvelle paroisse Saint-Georges d'Abbeville [issue de la nouvelle organisation des paroisses par l'administration révolutionnaire]. Il touche alors 150 livres par an. Un mandat de la municipalité d'Abbeville laisse entendre que les trois chantres (DONNEGER, MORIER, SUEUR) y cessent leurs activités le 24 décembre 1793.
• 12 février 1832, Abbeville : Louis Charlemagne Bourgeois, 42 ans, praticien, son beau-fils et Emmanuel Alexandre Blondel, 34 ans, menuisier déclarent le décès survenu ce jour à six heures du matin à son domicile du 2, rue des Rapporteurs de Louis François SUEUR, âgé de 74 ans, ancien fabricant, marié à Marie Françoise Victoire Crépin, fils de François Sueur et de défunte Louise Le Roy. Les deux signent.
Mise à jour : 23 novembre 2024