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TALVEAU, Jean Claude (1762-1808)
État civil
NOM : TALVEAU     Prénom(s) : Jean Claude     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : TALVAUT
TALVAU
Date(s) : 1762-7-17   / 1808-4-5
Notes biographiques

D'abord attesté comme chantre de la collégiale Notre-Dame d'Autun, Jean-Claude TALVEAU semble passer au service de la paroisse desservie dans le même édifice au cours de l'été 1789. C'est là qu'il exerce en 1790. Quelle que soit l'orthographe adoptée par le rédacteur des actes (Talvaut, Talvau…), la signature du chantre reste stable : "Talveau".

• 17 juillet 1762, Arnay-le-Duc [Côte-d'Or] : Selon ce qu'indique son acte de décès, Jean-Claude TALVEAU serait né vers 1762 à Arnay-le-Duc, petite ville d'environ 2 500 habitants, située aux sources de la rivière l'Arroux, entre le Morvan et l’Auxois, à moins de 30 km au nord d'Autun. Il est fils de Jean Talveau, taillandier, et de Françoise Leroux / Ferroux. Son acte de mariage précise qu'il y est né le 17 juillet 1762.

• On ignore tout de son enfance, de sa formation au chant d'Église et de ses débuts comme chantre.

• [Date inconnue], Autun [Saône-et-Loire] : Jean-Claude TALVEAU est engagé comme chantre à la collégiale Notre-Dame. S'ils étaient retrouvés, les registres capitulaires de cet établissement permettraient de préciser sa date et ses conditions d'engagement...

• 8 janvier 1789, Autun : Après le retrait (ou le décès ?) de Claude PUTHEAUX, dont la dernière apparition en tant que chantre de la paroisse Notre-Dame date du 14 décembre 1788, Jean-Claude TALVEAU vient chanter à une sépulture de la paroisse. Il est alors "chantre au chœur de la collégialle". Il en va de même le 8 juin 1789. Entre temps et dans les semaines qui suivent, c'est Jean CHATILLON, tantôt qualifié de "chantre", et tantôt de "clerc tonsuré", qui assiste – et chante – aux inhumations en compagnie de Laurent Marillier, marguillier de la paroisse et maître cordonnier à Autun.
Le 25 juillet 1789, Talveau signe à nouveau un acte de sépulture à Notre-Dame, sans y être cité. Le 2 septembre, pour la 1ère fois, TALVEAU est dit "chantre" tout court, sans précision de son rattachement à la collégiale. Le 16 septembre, il est clairement dit "chantre de la paroisse" et il en sera de même ensuite très régulièrement. Son service paroissial vient-il en plus de celui qu'il effectue à la collégiale ? Ou a-t-il quitté la collégiale pour la paroisse ?

1790, Autun : La plupart des sépultures de la paroisse Notre-Dame se font en présence de Jean-Claude TALVEAU "chantre de cette paroisse", et de Laurent Marillier maitre cordonnier (qui est aussi marguillier de Notre-Dame). Il en va de même durant les premiers mois de l’année 1791… et jusqu’au 10 avril 1791, date à laquelle le registre de Notre-Dame se clôt.

• 20 janvier 1791 : Jean-Claude TALVEAU, "chantre de la paroisse de Notre-Dame", apporte son aide à la paroisse voisine de Saint-Quentin en assistant à la sépulture d'un nouveau-né issu de parents inconnus et mort la veille, deux heures après sa naissance. L'autre témoin est Laurent Marillier, "maitre cordonnier au dit Autun", le partenaire habituel de Talveau à Notre-Dame.

• 1er janvier 1792, Autun: Le registre de la nouvelle "paroisse épiscopale" s'ouvre sur un acte de sépulture "en présence de Pierre-François GUIGNET, musicien, et de Jean Claude THALVEAU, chantre de cette paroisse, qui se sont soussignés". Ils signent : "p.f. Guignet" et "talveau". Rien n'est dit sur le lieu d'exercice de GUIGNET, mais sa présence laisse supposer qu'il continue à travailler au service de la cathédrale – désormais constitutionnelle. En revanche, pour Jean-Claude TALVEAU, c'est très clair : "chantre de cette paroisse". Lors du redécoupage des paroisses, qui a supprimé un certain nombre d'églises paroissiales, au milieu de l'année 1791, TALVEAU a donc réussi à se replacer à la paroisse épiscopale. Il y exerce au moins jusqu'à la fin de 1792, en compagnie de Jacques HOCQUART, de Philibert DÉMANGEOT... et sans doute plusieurs autres. Tous y côtoient aussi Laurent Marillier,  maintenant "marguillier de cette paroisse".

• 11 juin 1793, Arnay-le-Duc : Le citoyen Claude TALVEAU "chantre et tourneur demeurant à Autun", âgé de 31 ans, se marie avec Anne Bidaut, 28 ans, "demeurant à Arnay chez le citoyen Jean François Vaudor depuis plus de six mois". Fille d'un sabotier décédé antérieurement, elle ne sait pas signer, non plus que son frère Jean, manœuvre à environ 2 km au sud d'Arnay.

• 17 messidor an II (5 juillet 1794), 21 brumaire an V (21 octobre 1796), 10 messidor an VI (28 juin 1799), 22 prairial an X (30 mai 1802), Autun : Sont enregistrées au moins quatre naissances issues du citoyen Jean-Claude TALVEAU, "tourneur, demeurant rue Barbe en cette commune", et de son épouse la citoyenne Anne Bidaut. Le père, à chaque fois, est qualifié de tourneur. Sa signature est bien celle du chantre antérieurement rencontré.

• 6 frimaire an XIII (27 novembre 1804), Autun : Anne Bidaut décède à neuf heures du matin, "au domicile du sieur Jean-Claude Talvault, son mary, en la commune d'Autun". Née à Arnay [Côte-d'Or], elle était âgée de 40 ans [en fait elle n'a pas encore 40 ans puisqu'elle est née en avril 1765].

• 5 avril 1808, Autun : Jean-Claude TALVEAU, "veuf d’Anne Bidault, âgé de 46 ans, né à Arnay-sur-Arroux (Côte-d’Or), tourneur", décède "ce jourd’huy à six heures du matin, à son domicile". Arnay-sur-Arroux est le nom donné à Arnay-le-Duc pendant la Révolution

Mise à jour : 10 mai 2020

Sources
F-Ad21/ NMD Arnay-le-Duc ; F-Ad71/ BMS Autun, Notre-Dame ; F-Ad71/ BMS Autun, St-Lazare ; F-Ad71/ BMS Autun, St-Quentin ; F-Ad71/ BMS Autun, paroisse épiscopale ; F-Ad71/ NMD Autun

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