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Pour citer Muséfrem
TISSERAUD, Jean, le père (1746-1801)
Complément de nom : le père
Autre(s) forme(s) du nom : TISSERAUT
TISSEREAU
TISSEREAUD
TISSERAN
TISSERAND
TISSEREAN
TISSERANT
TISSEREANT
TISSEREAND
Date(s) : 1746-7-24 / 1801-7-15
Plusieurs hommes de la famille Tisseraud sont au XVIIIe siècle des employés laïcs de la collégiale Saint-Arthémy de Blanzac [Charente], localité située à une trentaine de kilomètres au sud-ouest d'Angoulême. Jean TISSERAND en est l'un des derniers et y officiait toujours en 1790 comme chantre et sacristain.
• 24 juillet 1746, Blanzac [aujourd'hui Blanzac-Porcheresse, Charente] : Jean TISSERAUD naît. Il est le fils de Jean et de Marie Menier. Son baptême est célébré le surlendemain et il reçoit pour parrain "messire Jean Croiset chanoine de Blanzac et curé de Bécheresse". Son père est attaché comme sacristain à la collégiale Saint-Arthémy.
• 20 mai 1768, Blanzac : Un acte capitulaire mentionne une requête de Jean TISSERAUD qui "sert dans [l]' eglise depuis quelques tems en qualité de chantre". Le jeune homme négocie avec les chanoines des conditions pour continuer à venir chanter aux offices avec eux. Le chapitre s'engage à lui verser soixante livres de gages annuels et lui promet la place de sacristain qu'occupe son père à la mort de celui-ci.
• 25 janvier 1769, Blanzac : Jean TISSERAND épouse Geneviève Roux, originaire de la paroisse voisine de Péreuil.
• 18 janvier 1770, Blanzac : Il devient père d'un garçon qu'il prénomme Pierre.
• 14 janvier 1772, Blanzac : Un deuxième fils voit le jour.
• 25 janvier 1775, Blanzac : Suite au décès de son père, Jean TISSERAUD est reçu comme sacristain. Il touche les mêmes gages que son père, mais on lui retire les soixante livres qu"il percevait chaque année pour ses fonctions de chantre, bien qu'il continue toujours à se joindre aux chanoines pour aider à chanter.
• 3 juin 1776, Blanzac : Son épouse met au monde un troisième fils. Cet enfant est porté sur les fonts baptismaux par Jean Guimberteau l'un des chanoines de la collégiale qui salarie son père. Il meurt en bas âge, trois ans plus tard.
• 12 mars 1784, Blanzac : La famille s'agrandit d'une petite fille.
• 1790, Blanzac : Jean TISSERAUD sert toujours la collégiale de Saint-Arthémy comme sacristain et chantre. Le traitement qui lui est alloué pour cette double fonction est de 176 livres annuelles. Il tient également à ferme du chapitre un mas d'agrier moyennant cinquante livres et une pinte d'huile par an.
• 4 mars 1791, Blanzac : Après avoir examiné le mémoire qu'il a rédigé pour son fils et lui-même dans lequel il réclame le paiement de leurs gages pour les années 1789 et 1790, ainsi qu'une pension ou gratification pour l'avenir, le directoire du département de la Charente arrête que 126 livres lui soient accordées, ce qui correspond aux 176 livres qui étaient prévues pour son traitement desquelles sont déduites les 50 livres du bail à ferme. Son fils reçoit quant à lui 30 livres. Les sommes qui leur sont versées correspondent à leurs gages de 1790. Pour ceux de 1789, ils sont invités à se pourvoir devant les tribunaux.
• août 1791, Blanzac : Jean TISSERAUD "sacristain depuis 22 ans" est mentionné dans une lettre de la municipalité adressée au district d'Angoulême. Celle-ci souhaite le conserver comme sacristain et chantre ainsi que son fils aîné, Pierre, en qualité de chantre.
• 26 messidor an XIX, [15 juillet 1801] Péreuil [Charente]: Jean TISSERAUD, instituteur, meurt au hameau de chez naulet. Son décès est déclaré par sa femme, Geneviève Roux et deux voisins, laboureurs.
Mise à jour : 5 novembre 2017