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VARÉ, Jean-Baptiste Joseph, le père (ca 1753-1816)

VARÉ, Jean-Baptiste Joseph, le père (ca 1753-1816)

État civil
NOM : VARÉ     Prénom(s) : Jean-Baptiste Joseph     Sexe : M
Complément de nom : le père
Autre(s) forme(s) du nom : VARRET
VARET
VARRÉ
Date(s) : 1753 ca  / 1816-9-2 
Notes biographiques

Bien qu'approché avec insistance par le chapitre Saint-Martin de Tours, Jean Baptiste VARÉ, haute-contre de talent, reste fidèle au chapitre Saint-Fursy de Péronne [Somme] jusqu'à la suppression de celui-ci. On le retrouve en 1791 à Amiens au service de la fabrique de la paroisse cathédrale, l'année suivante à Saint-Quentin [Aisne], où il chante sans doute dans l'ancienne collégiale royale. Il termine sa carrière dans la capitale, où il s'éteint en 1816.

• [vers 1753] : Jean-Baptiste Joseph VARÉ serait né à Noyon [Oise] d'après son acte de décès.

• [vers 1777]-1790, Péronne [Somme] : Jean-Baptiste Joseph VARÉ est haute-contre à la collégiale Saint-Fursy. Il touche 1 000 livres d'appointements, y compris le casuel.

• 24 juillet 1778, Saint-Quentin [Aisne] : Le chapitre de la collégiale royale reçoit le dénommé VARET comme haute-contre. Le 19 août, on lui verse 12 livres pour ses frais de voyage. Ce recrutement ne semble pas avoir pas abouti.

• 3 mars 1779, Saint-Quentin : Le chapitre veut faire venir le sieur WARET, haute-contre. Il est reçu le 7 juillet, mais l'engagement ne semble pas s'être concrétisé.
• 2 septembre 1779, Tours Indre-et-Loire] : Le chapitre de la collégiale Saint-Martin décide de faire venir en Touraine Jean-Baptiste Joseph VARÉ en payant ses frais de voyage (60 livres) via le grand chantre. La réputation de ce chanteur est donc parvenue jusqu'au bord de la Loire.
• 19 novembre 1779, Tours : On rembourse au grand chantre la somme de 52 livres 18 sols pour reliquat des frais de voyage payés à VARRÉ, haute-contre de Péronne.
• 30 mai 1780, Tours : "Le fabricier est chargé de verser au chantre Gasnier 40 livres 4 sols qui correspondent aux dépenses liées à la correspondance, et autres frais, avec cette haute-contre de la ville de Péronne".
• 17 août 1780, Tours : Gasnier dépose sur le buffet capitulaire la somme de 57 livres, reliquat de celle de 60 livres qui lui avait été envoyée pour faire venir le musicien.

• 1782-1787, Noyon [Oise] : Jean-Baptiste Joseph VARÉ, haute-contre à Péronne, participe à la messe chantée chaque année à la cathédrale Notre-Dame pour célébrer la translation des reliques de Saint Éloi. Il touche 18 livres les deux premières années, 24 livres la troisième, 36 livres la quatrième et 24 livres les deux dernières. Les sommes sont généralement versées début juillet.

• 1er avril 1783, Tours : Le chapitre de Saint-Martin n'a pas renoncé à l'engager. Le procureur général est chargé de lui écrire pour le faire venir entre les fêtes de Pâques et le 10 mai pour l'auditionner, avec promesse de gages fixés à 1000 livres si sa voix convient dont 850 livres en titre.
• 20 mai 1783, Tours : Le procureur général dépose sur le buffet capitulaire la somme de 79 livres 16 sols restant de celle qui devait être versée à VARÉ, qui n'est pas venu, comme en 1780 semble-t-il.

 1790, Péronne : Jean-Baptiste Joseph VARÉ, 37 ans, est haute-contre de la collégiale Saint-Fursy depuis treize ans. Ses gages sont de 866 livres. Il est marié à Marie Anne Merlier et père de famille. Il demande à ce titre une gratification pour son fils, enfant de chœur à Noyon.
Placé sous la conduite de ROUSSEL le maître de musique, le corps de musique de la collégiale est alors composé de deux joueurs de basson, GENSE l'aîné et GENSE le cadet, et de six chanteurs (VARÉ haute-contre, HARLAUX, basse-taille, et quatre basses-contres, CORBEAULAMARREDEVILLERS  et QUENESCOURT), sans oublier l'organiste VITCOQ.
L'effectif est complété de cinq enfants de chœur : LENTÉDORVILLE aînéDORVILLE cadetBAROU, et JULIEN.
Avec les musiciens de la collégiale Saint-Fursy, il adresse une pétition collective à l'Assemblée nationale pour obtenir des pensions. Certains ont été enfants de chœur. Certains sont presque octogénaires, d'autres sont surchargés d'enfants. Ils interpellent le Comité ecclésiastique pour que les pensions fixées par les districts soient validées par le décret de l'Assemblée nationale au plus vite. Ils ne sont plus payés et manquent d'argent.

• 16 mai 1791, Amiens : VARRÉ, haute-contre de la cathédrale, perçoit un mandat de 200 livres. Après la suppression du chapitre de Péronne, VARÉ a donc cherché un nouvel employeur (la fabrique de la paroisse cathédrale d'Amiens) acceptant de lui verser une rémunération d'un niveau à peu près équivalent à l'ancienne. Si ce mandat correspond à la somme perçue pour un trimestre, il touche 800 livres par an. 

• 1792, Amiens : Le directoire du Département de la Somme propose de lui accorder une gratification de 529 livres. 
• 2 novembre 1792, Saint-Quentin [Aisne] : Alphonse Frédéric, né aujourd'hui du mariage de Jean-Baptiste Joseph VARÉ, "musicien de cette paroisse" (Saint-Quentin), et de Marie Anne Merlier son épouse. 

• 2 septembre 1816, Paris : Jean-Baptiste Joseph VARÉ, artiste musicien, époux de Marie Anne Merlier, meurt à huit heures du matin à Paris, rue Montmartre, n° 28, quartier Saint-Eustache, à l'âge de 63 ans. Le décès est déclaré le 3 par deux amis, André Nicolas GAUDON, artiste, 47 ans, rue du Petit Hurleur, n° 7, et Denis Doutreleau, instituteur, 28 ans, rue du Petit Lyon Saint-Sauveur, n° 6.

Mise à jour : 4 septembre 2025

Sources
F-Ad02/ 5Mi1251 ; F-Ad02/ G820 ; F-Ad60/ 1Q2/403 ; F-Ad60/ G 2620 ; F-Ad75/ 5Mi1 1184 ; F-Ad80/ 17 G 13 ; F-Ad80/ 5MI_D66 ; F-Ad80/ L 1007 ; F-Ad80/ L 1081 ; F-Ad80/ L 1897 ; F-Ad80/ L 2770 ; F-Ad80/ L 2772 / 2 ; F-Adio.Tours/ registre capitulaire St-Martin n°26 ; F-Adio.Tours/ registre capitulaire St-Martin n°27 ; F-Adio.Tours/ registre capitulaire St-Martin n°30 ; F-An/ DXIX/090/741/02-04

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