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WILMET, Charles (1743-1800 ap.)
État civil
NOM : WILMET     Prénom(s) : Charles     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : VUILMET
Date(s) : 1743-12-1  / 1800-4-18 ap.
Notes biographiques

Chantre de la collégiale Saint-Pierre de Mézières depuis 1770 environ, Charles WILMET en est également en 1790 le maître des enfants de chœur et le sacristain.

• 1er décembre 1743, lieu ? : Naissance de Charles WILMET suivant un certificat de résidence de l'an VI. Il est fils de Jean Wilmet et d'Élisabeth Margois (d'après son acte de mariage).

• [vers 1770]-décembre 1790, Mézières : Charles WILMET exerce les fonctions de chantre, de maître des enfants de chœur et de sacristain en l'église collégiale Saint-Pierre de Mézières. Un certificat de l'an 8 indique qu'il a été employé "pendant au moins Vingt ans sans interruption et avec exactitude jusqu’au moment de la Suppression du chapitre au mois de decembre 1790". Ses appointements étaient de 700 livres pour le fixe, le casuel s'élevant "a pres de deux cent livres en sus de ses appointements". Dans une requête de 1791, il évalue ses revenus à 850 livres environ.

Il était en fait l'homme à tout faire du chapitre, comme le révèle le détail des sommes qu'il perçoit en 1790 : 400 livres pour ses fonctions de chantre et de ponctuateur, 75 livres pour soins de la sacristie, la sonnerie des cloches, l’ouverture, la fermeture et la propreté de l’église, 75 livres "pour l’enseignement des Enfans de Chœur", 50 livres pour blanchissage et raccommodage des surplis, rochets et linges de l'église, 25 livres pour son logement, 15 livres 18 sols pour 6 poinçons de charbon à raison de 53 sols l'un y compris le portage, pour le chauffage des enfants de chœur à l'école, 4 livres 16 sols "pour papier, plumes et divers fournis aux Enfans de Chœur". Il a en outre reçu, "pour les pains d’Autel et sa nourriture", 35 quartels de froment de la ferme d’Érigny.

• 19 avril 1784, Mézières : Charles WILMET, chantre de la collégiale Saint-Pierre de cette ville, épouse en la paroisse Notre-Dame Marie Jeanne Labbé, fille majeure de Nicolas Louis Labbé et de Jeanne Bajot, de cette paroisse, en présence de Nicolas DEFFAUX, chantre dudit Saint-Pierre, ami de l’époux.
Ils ont plusieurs enfants, baptisés à Notre-Dame de Mézières, dont : Nicolas Louis le 23 juillet 1786, Jean Louis le 15 avril 1789, Jean Charles le 23 décembre 1790.

• 9 avril 1791, Mézières : Le directoire du Département des Ardennes examine une requête de Charles WILMET, qui indique avoir rempli pendant 20 ans les places de chantre, ponctuateur, maître des enfants de chœur et sacristain en la collégiale de Mézières. Ces places, d'après lui, demandaient "une assiduité singulière sans pouvoir s’absenter". Il est déçu par la proposition du District de Charleville de lui accorder la pension "modique" de 144 livres ou une gratification de 1 448 livres. "Ce traitement est trop faible pour assurer sa subsistance et celle de sa famille, n’ayant point d’Etat", explique-t-il. En conséquence, il demande un avis favorable du Département pour se voir accorder par l’Assemblée nationale une pension ou gratification "proportionnée à ses longs services et à la perte qu’il fait de son Etat". Le Département renvoie la requête au District de Charleville pour avoir ses observations.

• [entre 1791 et 1793] : Charles WILMET obtient finalement une pension annuelle de 200 livres, qui lui est versée par quartiers.

• 23 juillet 1798, Mézières : Charles WILMET, ci-devant chantre de la collégiale Saint-Pierre de Mézières, prononce une déclaration de non-rétractation du serment qu'il a prêté en vertu de la loi du 14 août 1792.
• 25 juillet 1798, Mézières : L’Administration municipale du canton de Mézières authentifie un certificat de vie délivré à Charles WILMET, ex-chantre de la collégiale de Saint-Pierre. Ce document donne sa date de naissance, indique qu'il est domicilié à Mézières, qu'il n'a pas émigré et fournit son signalement (il mesure 5 pieds 2 pouces, a les cheveux et sourcils châtains, les yeux gris bruns, la bouche petite, le menton rond, le front ordinaire, le nez long et la figure "assez pleine").
• 9 mars 1800 : Un état de pensionnés indique qu'il réside à Warcq [Ardennes].
• 18 avril 1800, Mézières : Charles WILMET obtient un certificat de l'ex-chanoine Coche qui indique ses états de service.

On ne sait ce qu'il devient ensuite (il n'est mort ni à Mézières, ni à Charleville, ni à Warcq).

Mise à jour : 11 novembre 2016

Sources
F-Ad08/ 5Mi 15R 12 ; F-Ad08/ G 78 ; F-Ad08/ L 1261 ; F-Ad08/ L 36 ; F-Ad08/ Q 523

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