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BOESSET, Antoine (1587-1643) : JE VOUDRAIS BIEN Ô CLORIS QUE J'ADORE (air de cour)

JE VOUDRAIS BIEN Ô CLORIS QUE J'ADORE

Description générale
Autre(s) forme(s) du titre : 
KNOW MY DEAR IDOL CLORIS<br />
cantique ASTRE JALOUX DU BONHEUR DE MON ÂME<br />
cantique QUE JE VEUX MAL À CE PEINTRE FANTASQUE<br />
cantique JE VOUDRAIS BIEN Ô GRAND DIEU QUE J'ADORE<br />
cantique POUR VOTRE AMOUR Ô JÉSUS QUE J'ADORE<br />

Compositeur :  BOESSET, Antoine  
Compositeur :  BATAILLE, Gabriel (ca -) [arrangeur]
Poète :  non identifié 
Poète :  FILMER, Edward 
Poète :  JEAN L'ÉVANGÉLISTE D'ARRAS 
Genre :  air de cour ; parodie spirituelle
Date de référence :  1615
Source(s) de l'oeuvre

 

AIR/ DE BOISSET.
dans
Airs de différents auteurs mis en tablature de luth par Gabriel Bataille, VI
Paris, Pierre Ballard, 1615
partition voix et tablature, f. 12v-13
F-Pc/ Weck H 79 (6)

 

B.
AIR/ DE BOYSSET.
dans
Airs de cour et de différents auteurs, [I]
Paris, Pierre Ballard, 1615
voix seule, f. 12v-13
F-Pn/ Rés Vm7 277 (1)

C.
[sans titre]
dans
Antoine Boesset
Airs de cour à 4 & 5 parties, [I]
Paris, Pierre Ballard, 1617
5 parties séparées
dessus, haute-contre, taille et basse-contre : f. 4v-5 ; cinquième : f. [3v]-4
- B-Br/ Fétis 2319 A 1 (RP) [dessus, haute-contre, taille, basse-contre]
- F-Pc/ Rés 176 [cinquième]

D.
[sans titre]
dans
Antoine Boesset
Airs de cour à 4 & 5 parties, I
Paris, Christophe Ballard, 1689
5 parties séparées
dessus, haute-contre, taille et basse-contre : 1v-2 ; cinquième : f. [IIv]-1
- F-CH/ XI D 99 [basse-contre]
- F-Pc/ Rés 185 (1) [dessus, taille]
- F-Pn/ Rés Vm7 263 (1) [haute-contre, cinquième]


Parodies spirituelles :

Par.A.
[anonyme]
dans
La Pieuse alouette, II
Valenciennes, Jean Vervliet, 1621
voix seule, p. 19-21
F-Pa/ 8° BL 10561 (2)

musique notée ; timbres cités au départ : «CHANSON/ Sur les airs mondains :/ Je voudrois bien, ô Cloris, que j'adore/ Entre tes bras faire plus long sejour, &c./ Ou :/ M'Ótant le fruit de ma fidelle attente, &c.»

Par.B.
[INCOMPLET]
SUR UN TABLEAU DE LA MORT.
dans
Odes chrétiennes accommodées aux plus beaux airs à 4 & 5 parties de Guédron et Boesset
Paris, Pierre Ballard, 1625
partie de taille seule conservée, f. 24v-25
D-Rp/ BH 6016 [microfilm à F-Pn/ Vm micr 304]

«Boessét. A 5.» au départ

Par.C.
CANTIQUE XXIII./ Sainct Antoine, au Soleil.
dans
La Dépouille d'Égypte
Paris, Pierre Ballard, 1629
voix seule, f. 22v-23
F-Pn/ Rés Vm1 202

«BOESSET.» au départ

Par.D.
[anonyme]
CANT. LXVIII. Sur l'Air mondain :/ Je voudroy bien ô Cloris que j'adore.
dans
La Philomèle séraphique, I
Tournai, Adrien Quinqué, 1640
dessus et basse en vis-à-vis, p. 198-201
F-ASOlang/ E VI 1


Arrangements :

Arr.A.
[sans titre]
dans
French court aires with their ditties englished... by Ed. Filmer
London, William Stansby, 1629
cantus/ tabl. de luth, altus, tenor, bassus et quintus en livre de table, n° XVIII
GB-Lbl/ K 2 g 6

«ANTHOINE BOESSET.» au départ ; «Gabriel Bataille.» à la fin de la tablature

 

Parodies spirituelles (sans musique notée) :

Par.lit.A.
dans
Le Parnasse des odes ou chansons spirituelles accommodées aux airs de ce temps... par C. Hopil
Paris, Sébastien Huré, 1633

air cité comme timbre de parodie spirituelle

 

Sources musicales A, B, C/ D, Par.B, Par.C.
ut
métrique alternée C barré, 3, 2
AA'BB

Source musicale Par.A.
ré, C barré
AA'BB

Source musicale Par.D.
ut, 3
AA'BB

chant de B strictement identique au chant de A

Le dessus de C simplifie la ligne ornementée du chant de A ; le dessin général, la progression harmonique, la structure métrique etc. n'en sont pas altérées.

D est une recomposition à l'identique de C (quelques variantes orthographiques et typographiques).

chant de Par.A librement inspiré du chant original ; il est transposé en ré et considérablement simplifié, dans une métrique fixe à «C barré».

taille de Par.B musicalement identique à la taille de C/ D

chant de Par.C musicalement globalement identique au dessus de C/ D, avec quelques légères variantes rythmiques

Par.D s'inspire très librement du matériau mélodique et rythmique des sources originales, dans une métrique fixe à «3».

Arr.A est un composé de A, dont est reprise la tablature, et de C/ D, dont sont reprises les parties vocales.

Dépouillement (sigle RISM/ cote)

F-Pc/ Weck H 79 [ 6]
F-Pn/ Rés Vm7 277 [ 1]
B-Br/ Fétis 2319 A 1 RP
F-Pc/ Rés 176
F-CH/ XI D 99
F-Pn/ Rés Vm1 202
D-Rp/ BH 6016
F-Pa/ 8° BL 10561 [ 2]
F-Pc/ Rés 185 [ 1]
F-Pn/ Rés Vm7 263 [ 1]
F-ASOlang/ E VI 1

 

Gabriel Bataille est l'auteur de la tablature de luth de la source musicale A, d'après le titre du recueil ; cette attr. est confirmée dans la source musicale Arr.A.

auteur du poème mondain non identifié

auteurs des textes parodiques spirituels parodiques des sources musicales Par.A, Par.B et Par.C non identifiés

Le frère Jean L'Évangéliste d'Arras, prédicateur capucin, est l'auteur du texte spirituel parodique de la source musicale Par.D (et probablement de l'arrangement musical).

Edward Filmer est l'auteur de la traduction et adaptation en anglais du texte littéraire dans la source musicale Arr.A.

Voir aussi

recueil Tabl-06
recueil ACDA-01
ABo.recueil.01
recueil PiAl-1621
recueil OChr
recueil DepE
recueil PhiS-1640
recueil FCAi

Date(s)

1617
1615
1689
1629
1625
1621
1640

Note(s) date(s)

1615 : édition sources musicales A et B
1617 : édition source musicale C
1621 : édition source musicale Par.A
1625 : édition source musicale Par.B
1629 : édition sources musicales Par.C, Arr.A
1640 : édition source musicale Par.D
1689 : édition source musicale D

Texte de l'oeuvre

- Texte source musicale A :

Je voudrois bien ô Cloris que j'adore,
Entre vos bras faire plus long sejour :
Mais la voyci cette jalouse Aurore
A mon malheur qui rameine le jour.
Adieu Cloris il est temps que je meure,
La nuit s'en va, & l'ennuy me demeure.

Pourquoy si tost importune courriere
Viens tu troubler l'ayse de nos esprits ?
Arreste toy, retarde ta lumiere,
Suffit-il pas des beaux yeux qui m'ont pris ?
Adieu Cloris.

O douce nuit de qui les voilles sombres
Sont desployés en faveur des amants,
Ou t'en fuis-tu, sçays tu pas que tes ombres
Donnent la vie a mes contentements ?
Adieu Cloris.

Jusques à quand, ô Dieux, que j'importune
Le jour naissant mes plaisirs destruira,
Et les effets de ma bonne fortune
S'enfuiront-ils quand la nuit s'enfuira ?
Adieu Cloris.


- Texte source musicale Par.A :

1.
Je voudrois bien, ô grand Dieu, que j'adore,
En oraison fair eplus long sejour ;
Mais la voicy cété jalouse Aurore,
Pour m'en ravir, qui rame le jour
Grand oeil du monde, he ! ferme ta paupiere,
Et n'interroms le fil de ma priere.

2.
Phoebe ta soeur, plus que ton gratieuse,
Connoissant bien, qu'on ne peut, sans méchef,
Distraire l'ame en Dieu devotieuse,
D'un voile noir va se couvrant le chef.
Imite-la, sus rebrousse carriere,
Et n'interroms le fil de ma prïere.

3.
Tes rayons clairs, tes clartés radîantes,
Nous découvrant tant de varïétés,
Font que les yeux des ames Dieu Prîantes
Ne puissent étre en luy fixe arrétés :
Sus donc, Phoebus, referme ta paupiere,
Et n'interroms le fil de ma prïere.

4.
Tu jugerois celuy te faire injure,
Qui ton galop voudroit mal à-propos
Entre-troubler : pour Dieu, je te conjure,
Ne trouble donc aussi point mon repos :
Car tu ne peus, ce faisant, à Dieu plaire :
Qui, t'atant fait, ne peut que te déplaire.

5.
Je meurs sans luy ; ce repos ét ma vie ;
Pour en jouïr je vy seul en ce lieu.
O sanint repos, où mon ame ravie
Étroitement se conjoint à son Dieu !
Sus, Phoebus, donc, sus rebrousse carriere,
Et n'interroms le fil de ma prïere.

6.
Ainsi, ansi SAINT ANTOINE en priere
Perçoit des nuits les cours, pour luy trop cours,
Et se plaignoit de ce, que la lumiere
Du jour venant dissipoit ses discours :
Discours, équels Dieu, premiere lumiere,
L'éclairoit lors d'une clarté plus claire.


- Texte source musicale Par.B :

Que je veux mal à ce peintre fantasque,
Qui se plaisant à nous donner la peur
Nous peint la mort comme un horrible masque.
La mort de soy n'a beauté ny laideur :
Mais chacun peut, par le cours de son âge,
Faire à la mort tel qu'il veut le visage.

O que la mort à la vie est semblable,
Quelle a ses traits vivement imitez !
Si la vie est vicieuse, ou loüable,
La mort retient les mesmes qualitez.
Si, qu'un chacun, sans sçavoir la magie,
Peut voir sa mort au miroir de sa vie.


- Texte source musicale Par.C :

Astre jaloux du bon-heur de mon ame,
Pourquoy si tost r'allue tu le jour ?
Ne vois-tu pas le Soleil qi m'enflamme,
Comblant mes nuits de lumiere & d'amour ?
Fuy donc Phoebus, & si je ne t'appelle
Ne vien jamais esclairer ma prunelle.

Le doux flambeau dont j'adore la face
Nous fait sentir de plus douces ardeurs,
Pres de ses feux tes flammes sont de glace,
Et tu n'as rien d'esgal à ses grandeurs.
Fuy donc Phoebus.

Les belles fleurs qu'icy bas tu fais naistre
Trouvent la mort dans ton oeil trop ardant,
Ses doux regards en font icy paroistre
Que son bel oeil colore en regardant.
Fuy donc.

Le trait aygu que ton visage eslance
Cause aux mortelz de cuisants desplaisirs,
Mon beau Soleil à de la violence :
Mais sa vertu contente nos desirs.
Fuy donc.

Ton oeil volage en sa vicissitude
Traisne l'Hyver dans ce rond Univers,
L'Astre qui luit dedans ma solitude
Ne cede point aux rigueurs des Hyvers.
Fuy donc.

Que t'ay-je fait qui te donne l'envie
D'inquieter mon repos gracieux ?
Reprends le jour, & laisse moy la vie,
Je n'ay pour toy l'usage de mes yeux.
Fuy donc.

Si tu n'avois la prunelle obscurcie
Pour voir les traits de mon chaste Soleil,
Les clairs appas de sa flamme adoucie
Feroyent rougir la clairté de ton oeil.
Fuy donc.

Chere splendeur, lumierre incomparable,
Pour qui mes yeux sont ouverts nuit & jour,
Brise les fers de ce corps miserable
Pour l'eslever dans l'immortel sejour,
Où ton bel oeil par sa flamme eternelle
Puisse à jamais esclairer ma prunelle.


- Texte source musicale Par.D :

1.
Pour vostre amour, ô Jesus que j'adore,
Je foule aux pieds le Monde, & ses plaisirs ;
Et neantmoins vous differez encore
De m'accorder la fin de mes desirs.
Helas ! faut il qu'en ce Monde je meure !
Mes jours s'en vont, & l'ennuy me demeure !

2.
Vous m'appellez à vous rendre service,
Rangez moy donc sous le joug de vos loix :
Vous demandez mon coeur en sacrifice,
Tirez moy donc au bucher de la croix.
Helas ! &c.

3.
Permettrez vous de nouveau des allarmes,
Pour divertir mes desseins commencez ?
Tant de souspirs accompagnez de larmes
Seront ils pas de la Grace exaucez ?
Helas ! &c.

4.
Vous me bendez cette Grace bien chere,
En dilayant mes souhaits, & mes voeux,
Se peut il voir de peine plus amere ?
Vivre en desirs, c'est mourir en des feux.
Helas, &c.

5.
Des feux ardans qui devorent ma vie,
Et qui me font consommer de langueurs !
Me lairrez vous à ces loix asservie ?
L'Amour divin souffre t'il ces rigueurs ?
Helas ! &c.

6.
Je sens d'en haut vostre feu qui m'attire,
Et, m'algré moy, qu'on m'arreste ça bas ;
Entre les deux mon coeur est au martyre,
Souffrant l'effort de ces rudes combas.
Helas ! &c.

7.
Mon cher espoux, rompes toutes mes chaines
Pour suivre en fin l'attrait de vostre Amour ;
Ou tyrez moy du milieu de ces peines,
Pour vous benir au celeste sejour.
Helas ! faut il qu'en ce monde je meure !
Mes jours s'en vont, & l'ennuy me demeure ?


- Texte source musicale Arr.A :

Know, my deare Idoll, Cloris ! that, all zealous,
Heere at thine altar I would prostrate stay :
Bu common Morne, of en'rie Lover jealous,
To my Disater brings te Starre of day.
Cloris ! farewell ; Oh ! let mee dying vanish :
Day-light is come my delight hence to banish.

Why, with such firie speed, incessant driver !
Bring'st thou a light that obscures Lovers Skies ?
Controll thy race, keepe backe thy beamie quiver ;
What needs more Day then shoots frome these gray eies ?
Cloris ! farewell.

Trustie Night ! that, in favour of close Lovers,
Friendly displayest thy securing vailes,
Fright backe pale Morne tell her thy shadie covers.
Can light us best to Loves secret assailes.
Cloris ! farewell.

Can it then bee, yee Gods whom I importune,
That the Day's birth should make Loves Morning die ?
And, this first downe of my yet tender Fortune,
Must it make wing, because fledg'd Night doth fle ?
Cloris ! farewell ; Oh ! let mee dying vanish :
Day-light is come my delight hence to banish.

Notes sur l'oeuvre

 

ut
métrique alternée C barré, 3, 2

 

ut1/luth
ut1,ut2,ut3,ut4,fa4
ut1
ut1,ut2,ut3,ut4,fa4/luth
sol2
sol2,fa3

 

Source musicale A.
voix (ut1) et tablature de luth (luth en sol ; 8 choeurs)

Source musicale B.
voix seule (ut1)

Source musicale C.
à 5 voix («A CINQ.» au départ) : dessus (ut1), haute-contre (ut2), taille (ut3), basse-contre (fa3), cinquième (ut4)

Source musicale D.
idem source musicale C

Source musicale Par.A.
voix seule (sol2)

Source musicale Par.B.
partie de taille (ut3) seule conservée ; «A 5.» au départ

Source musicale Par.C.
idem source musicale B

Source musicale Par.D.
à 2 voix (sol2,fa3)

Source musicale Arr.A.
à 5 voix et luth : cantus (ut1), altus (ut2), tenor (ut3), bassus (fa4), quintus (ut4), tablature de luth (luth en sol ; 8 choeurs)

 

55534566543
555345566655443
55535556543
55434555643

Notes incipit(s) chiffré(s) :

555345566655443 : sources musicales A, B, D
55534566543 : sources musicales C, Par.C, Arr.A
55535556543 : source musicale Par.A
55434555643 : source musicale Par.D

 

Je voudrais bien ô Cloris
Know my dear idol Cloris
Astre jaloux du bonheur
Que je veux mal à ce peintre
Je voudrais bien ô grand Dieu
Pour votre amour ô Jésus

 

poésie spirituelle

 

Sources musicales A, B, C/ D.
4 couplets (quatrains de décasyllabes), plus un refrain de 2 décasyllabes

variante C/ D, 1er couplet, vers 3 (toutes parties) : «Mais las ! voyci cette jalouse Aurore»

Source musicale Par.A.
6 sizains de décasyllabes (les vers 5-6 en manière de refrain) ; au départ du texte littéraire :
«SAINT ANTOINE/ perçant les nuits en oraison se plaignoit/ du soleil, qu'il la luy troubloit.»

Source musicale Par.B.
2 sizains de décasyllabes

Source musicale Par.C.
8 couplets (quatrains de décasyllabes), plus un refrain légèrement variable de 2 décasyllabes

Source musicale Par.D.
7 couplets (quatrains de décasyllabes), plus un refrain de 2 décasyllabes ; au départ du texte littéraire :
«Complainte amoureuse à Dieu d'une Ame qui souffre/ dans l'empeschement de se consacrer toute à/ son service.»

Source musicale Arr.A.
4 couplets (quatrains de décasyllabes) plus un refrain de 2 décasyllabes, en anglais

Informations sur la notice

Notice créée par Thomas Leconte (décembre 2003).

Référence(s) bibliographique(s)
Cote CMBV

CMBV/ MON 06.06
CMBV/ ARC ANO 33 [F-Pn/ Rés Vm7 277 [ 1]]
CMBV/ ARC BOE 10 [B-Br/ Fétis 2321 RP]
CMBV/ ARC BOE 03 [F-Pc/ Rés 176]

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