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ROUDIL, Vital (1760-1805 ap.)
Date(s) : 1760-4-1 / 1805-11-1 ap.
Vital ROUDIL est musicien à la cathédrale de Saint-Flour, mais on ignore pour quels instruments. Pendant la Révolution, il devient professeur puis curé de Pierrefort.
• 1er avril 1760, Saint-Flour [Cantal] : Vital ROUDIL est né à Saint-Flour le 1er avril 1760. Il est le fils de Géraud tailleur d'habits pour femmes et à Claire Lugol.
• Quand ?, où ? : On ignore où et quand il a reçu sa formation musicale. On peut penser qu'il a été enfant de chœur à Saint-Flour, comme la plupart des choriers de la cathédrale.
• Dans les années 1780, il est musicien bas chœur à la cathédrale de Saint-Flour, jusqu'à la suppression des chapitres, en 1790. En 1782, il est "étudiant et musicien de la cathédrale". En 1785, il est diacre habitué ; en 1786, prêtre et chorier. Il signe dans des actes paroissiaux de Saint-Flour, parfois en compagnie de choriers de la collégiale Notre-Dame (Durand DELMAS).
• 27 octobre 1790 : Le directoire du département ordonne le paiement provisoire de 4 septiers bled seigle, à la charge de tenir compte du tout sur le traitement annuel qui sera fixé.
• 23 janvier 1791, Saint-Flour : Après qu'ils aient prêté serment, le directoire décide de faire appel à MM. ROUDIL, "ci-devant chorier de la cathédrale de Saint-Flour", DELMAS, "ci-devant chorier de la collégiale" et Broquin, de Trizac, pour les classes de seconde, quatrième et cinquième du collège de la ville. Ils y côtoient Jean-Baptiste BOUZON, régent de quatrième, puis de troisième. Dès le 25 janvier, le directoire établit un détachement de la garde nationale, à la demande des régents qui se sentent menacés par le fait qu'ils ont prêté serment et craignent d'être pendus aux arbres plantés dans la cour du collège.
• 30 avril 1791, Pierrefort (Cantal) : MM. ROUDIL, Chaudesaigues et DELMAS quittent le collège après avoir été nommés curés et desservants sur présentation de M. Thibault, évêque du Cantal. Roudil est nommé curé de Pierrefort.
• Le nom de Vital ROUDIL, "ex-curé" de Pierrefort, figure dans l'état des prêtres (du 13 thermidor an II [31 juillet 1794]) ayant abdiqué. Il a renoncé à son état le 19 nivôse an II [8 janvier 1794]. Son revenu est alors de 200 livres par trimestre. L'administration remarque qu'il jouissait d'un traitement de 1 500 livres.
• Novembre-décembre 1800 [Frimaire an IX], Saint-Flour : Vital ROUDIL est nommé professeur de grammaire par le jury central d'instruction de l'École centrale, à Saint-Flour.
• On perd sa trace après 1801.
• Quand ?, où ? : Dans le nécrologe de l'ordo du diocèse de Saint-Flour, le décès de ROUDIL est mentionné à deux reprises, notamment comme postérieur au 1er novembre 1805 dans le nécrologe de l'édition de 1807.
Mise à jour : 28 février 2021