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Pour citer Muséfrem
BERAUD, Joseph (1767-1795 av.)
Autre(s) forme(s) du nom : BEREAU, BERAU
Date(s) : 1767-6-3 / 1795-3-23 av.
Joseph BERAUD a effectué un parcours classique, enfant de chœur à la cathédrale de Sarlat puis organiste à la collégiale de Monpazier. Prrésenté comme pauvre et sans ressource en 1791, âgé de 27 ans (en fait 24 ans), il voit la suite de sa carrière très compromise mais elle n'est pas encore documentée sauf son mariage en novembre 1792 et son décès avant 1826.
• 3 juin 1767, Sarlat [Dordogne) : Joseph BERAUD nait et est baptisé le même jour. Or si l'on en croit l'âge indiqué (27 ans) par le directoire du département de la Dordogne dans le document envoyé au Comité ecclésiastique le 6 avril 1791, il serait né 3 ou 4 ans plus tôt. On peut imaginer qu'il est dit plus vieux pour, passant pour majeur (la majorité passe à 21 ans à l'automne 1792), être susceptible de toucher une somme plus élevée car il est alors indépendant de ses parents. Selon son acte de mariage de 1792, il est le fils de Jean et de Louise Miremon.
• 8 août 1782, Sarlat : Joseph est parrain d'un enfant baptisé dans la paroisse Saint-Marie de la ville. Il est dit "enfant de chœur à la cathédrale de Sarla"t. Aucun autre document ne précise depuis quand mais le document du directoire du département de février 1791 indique qu’il fut « enfant de chœur dès son plus jeune âge ».
• [1786], Monpazier [Dordogne] : Joseph, certainement reconnu pour ses qualités de musicien, est reçu comme organiste du chapitre de Monpazier, selon une information fournie par le même document.
• 3 février 1789, Sarlat: Joseph BERAUD, "organiste du chapitre collégial de Montpazier y habitant", assiste au mariage de sa soeur paroisse Sainte-Marie. A l'occasion de ce mariage, on apprend que le père des Beraud est "procureur au sénéchal de Monfort", un office de la justice locale.
• 1790, Monpazier : BÉRAUD est organiste du chapitre de Monpazier, pour un traitement fixe de 300 livres. Ses collègues sont les deux chantres Jean MAURIAC et Pierre SELVE. Dans certains documents, il est qualifié d'"organiste habitué".
• [1791] : Il fait une demande de pension et le directoire du district de Belvès propose de lui accorder une gratification de 300 livres.
• 6 avril 1791 : Le directoire du département, dans son envoi au Comité ecclésiastique précise qu’il est âgé de 27 ans. Il est signalé comme étant « très pauvre et hors d'état de prendre une autre profession ». Le directoire propose une gratification de 500 livres.
• 8 décembre 1791 : Le directoire du département de la Dordogne lui accorde une gratification de 200 livres en application de l’article 2 de la loi du 26 août 1791.
•15 novembre 1792, Monpazier : Joseph BERAUD épouse Jeanne Grimal, de Monpazier ; dans un baptême célébré à Monpazier le 30 octobre 1789, ils sont tous les deux parrain et marraine de l'enfant. Joseph est dit "organiste" dans l'acte ce qui peut indiquer qu'il exerce toujours ses talents deux ans après la suppression des collégiales. Les 4 témoins et lui signent d'une main ferme avec souvent une petite ruche au bout de la signature, signe d'une maîtrise de l'écriture et d'une recherche de distinction. Jeanne meurt en octobre 1826 à Monpazier, elle est alors veuve mais l'acte de décès de Joseph n'a pas été retrouvé pour le moment. Le 3 germinal an III (23 mars 1795), la naissance de leur fille Marie est déclarée à Monpazier. Il est déjà mort [vue 9/31], il exerçait la profession de marchand. Jean Beraud, doreur, sans soute son frère, signe au bas de l'acte. Cette fille Marie Jeanne se marie à Monpazier le 12 octobre 1814, l'acte précise que Joseph est bien décédé dans la commune mais la date n'est pas mentionnée.
Le parcours de Joseph BERAUD est simple et représentatif de celui de beaucoup de musiciens de modestes établissements religieux de province avant la Révolution. De plus amples recherches permettront peut-être d'en préciser d'autres étapes.
mise à jour : 3 décembre 2020