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Pour citer Muséfrem
MAURIAC, Jean, à Monpazier (ca 1761-1791 ap.)
Complément de nom : à Monpazier
Autre(s) forme(s) du nom : MAURIAL
Date(s) : 1761 ca / 1791 ap.
Il y a peu d'information sur Jean MAURIAC. Grâce à quelques documents (les demandes de pensions), on peut comprendre qu'il a été enfant de chœur à Monpazier (Dordogne) où il doit être né puis chantre dans la même collégiale. Il se marie en 1780. En 1790, il est présenté comme pauvre et chargé de famille sans que ces deux affirmations du directoire du département puissent être, pour le moment, documentées.
• [1761] : MAURIAC doit être né cette année là car, en avril 1791, il a 30 ans. Il peut être natif de Monpazier. Il est le fils de Guillaume et de demoiselle Marie Desavy.
• [vers 1767-vers 1776], Monpazier [Dordogne] : MAURIAC doit être enfant de chœur à la collégiale car en avril 1791 il est dit "être attaché à la présent église depuis sa plus tendre enfance", sans plus de précision.
• 30 juillet 1780, Monpazier : Jean MAURIAC se marie avec Marie Fonjudie. Il est qualifié de "bourgeois".
• 8 octobre 1781, Monpazier : Jean est la parrain de son neveu prénommé lui aussi Jean. Le père, frère de MAURIAC, est dit sieur de Griffoul et sa femme est Marianne Fonjudie, certainement sœur de la femme de Jean.
• [1790], Monpazier: MAURIAC est chantre ou musicien habitué à la collégiale, aux gages de 72 livres par an. Il touche par ailleurs un casuel de 60 livres. Ces informations sont fournies par le document du 6 avril 1791 (envoi du directoire du département au Comité ecclésiastique) mais on ne sait pas depuis quand il est chantre, peut-être 1776-1777. Il touche un revenu en nature de quatre sacs de froment et un de seigle s'élevant par année commune à la valeur de 72 livres.
• [début 1791] : Il est âgé de 30 ans et fait une demande de pension. Il est signalé comme étant "pauvre et chargé d'une nombreuse famille". La parenté mentionnée au mariage et lors du baptême cité ci-dessus laissent un doute quant au premier qualificatif. En effet tous signent fermement. et portent des noms qui peuvent laisser penser que l'on est en présence de notables locaux. Le directoire propose une gratification de 400 livres.
• [1791] : MAURIAC demande un traitement pour ses services.
• 8 décembre 1791 : Le directoire du département de la Dordogne lui accorde une gratification de 144 livres en application de la loi du 26 août précédent.
• 21 mai 1794 : il reçoit un certificat de civisme de la municipalité de Monpazier.
Gages et gratifications, assez modestes, peuvent laisser penser que Jean MAURIAC pratiquait la musique à la collégiale comme une activité complémentaire d'une autre, principale, que des recherches complémentaires devraient aider à connaître. Il en est de même pour la période qui suit 1794.
Mise à jour : 10 septembre 2020