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MAURIN, François (1722-1792 ap.)
État civil
NOM : MAURIN     Prénom(s) : François     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : MORIN
MORAIN
Date(s) : 1722-4-15   / 1792-2-14 ap.
Notes biographiques

L'organiste François MAURIN est actif à la tribune de plusieurs églises secondaires de Bordeaux jusqu'à la Révolution, ville où il est né et où il a conduit sa carrière pendant plus de quarante ans.

• 15 avril 1722, Bordeaux : François MAURIN est baptisé en l'église Sainte-Croix. Il semble être le dernier enfant de Joseph MAURIN et de Marie Dubouchet qui vivent sur la paroisse Saint-Michel, mais qui se sont mariés près de vingt ans plus tôt à Saintes [Charente-Maritime]. Son acte de baptême ne précise pas le métier de son père. Installé avec sa famille à Bordeaux vers 1711, celui-ci exerce pourtant comme maître de musique et organiste sans qu'on sache avec précision quel poste il occupe. François MAURIN compte par ailleurs parmi ses frères et sœurs ainés deux futurs organistes comme lui, Noël MAURIN et Marie MAURIN, qui ont vu le jour à Saintes.

• On retrouve à partir de 1729 (voire peut-être depuis années plus tôt), Joseph MAURIN à la tribune de l'orgue de l'église Notre-Dame de Marmande [Lot-et-Garonne]. Si son frère Noël et sa sœur Marie continuent eux à vivre à Bordeaux, il est probable que le petit François MAURIN ait suivi ses parents dans cette nouvelle ville.

• 18 avril 1746, Bordeaux :  La fabrique de l'église paroissiale Sainte-Colombe verse au sieur MAURIN 37 livres 10 sols pour son quartier d'orgue. C'est la première apparition de ce musicien dans les pièces comptables de cette fabrique. Il occupe ce poste jusqu'à la Révolution et reçoit au départ un salaire annuel de 150 livres. Son prénom n'est pas précisé ; mais il s'agit sans nul doute de François MAURIN qui succède à la tribune de cette église à CUISINIER et à son frère Noël MAURIN.

• [Avant 1747] Agen : François MAURIN réside à Agen, où ses bans de mariage auraient dû être publiés s'il n'en avait obtenu dispense.
• 17 janvier 1747, Bordeaux : François MAURIN épouse Anne Rigal. L'acte de mariage le présente comme organiste sans préciser où il exerce et mentionne également la présence du musicien Jean MAIGNÉ, comme témoin. Le couple habite dans la paroisse Saint-Siméon et donnera naissance à au moins trois enfants.

• 23 novembre 1764, Bordeaux : Son épouse meurt en couches. Elle est inhumée dans l'église Saint-Eulalie avec les deux petits garçons qu'elle a mis au monde. François MAURIN est dit alors "organiste de l'église Sainte-Colombe".

• 1775, Bordeaux : Les pièces comptables de la fabrique de l'église Sainte-Colombe indiquent que François MAURIN perçoit 200 livres par an, payées par quartiers de 50 livres.
• 12 mai 1775, Bordeaux : François MAURIN paie deux deniers d'exporle au chapitre Saint-André pour la reconnaissance d'une échoppe, dont il est le tenancier dans la rue Désirade. La maison qu'il occupe mesure "dix-huit pieds de facade au midi et pareille largeur au nord sur trente-trois pieds de profondeur au levant et trente-deux pieds six pouces au couchant pied de Roy". Il dispose en outre d'un petit jardin au nord.

• 24 avril 1776, Bordeaux : Il reçoit 153 livres sur les 200 qui lui sont dues pour avoir réparé l'orgue de l'église Sainte-Colombe.

• 26 août 1778, Bordeaux : Il signe au mariage de sa fille. Il est qualifié dans l'acte d'"organiste de l'église Sainte-Colombe habitant de la paroisse de Sainte Croix".

• 1784, Bordeaux : Son nom figure dans le registre de capitation des bourgeois de le ville de Bordeaux. Il paye 7 livres et habite toujours la rue Désirade.

1790Bordeaux : François MAURIN est toujours titulaire de l'orgue de l'église paroissiale Sainte-Colombe. Il reçoit le 22 février ainsi que le 6 juillet des gros pains noirs. Le 2 octobre 1790, son quartier de 50 livres lui est versé. Il touche également l'orgue du couvent des Augustins.

• Vers juin 1791, Bordeaux : Il présente une pétition pour obtenir un secours.
• 5 octobre 1791, Bordeaux : On retrouve son nom dans les pièces comptables de la fabrique cette fois-ci de l'église Saint-Michel. Il perçoit 14 livres.
• 14 octobre 1791, Bordeaux : Suite à sa pétition, une retraite annuelle de 300 livres lui est accordée "payable quartier par quartier et d'avance".

• 14 février 1792, Bordeaux : Il est à nouveau mentionné comme organiste à Saint-Michel. Il touche 34 livres.

Mise à jour : 14 décembre 2022

Sources
F-Ad33/ 1 Q 1395 ; F-Ad33/ BMS St-Siméon ; F-Ad33/ C 2793 ; F-Ad33/ G 2368 ; F-Ad33/ G 2369 ; F-Ad33/ G 2464 ; F-Ad33/ G 2466 ; F-Ad33/ G 2468 ; F-Ad33/ G 402 ; F-Am Bordeaux/ BMS Sainte-Croix ; F-Am Bordeaux/ BMS St André ; F-Am Bordeaux/ BMS St-Christoly ; F-Am Bordeaux/ BMS Ste-Eulalie ; F. Randier, "Les orgues et les organistes de l'église Saint-Michel…",1926.

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