Allier
Alpes-de-Haute-Provence
Ardennes
Ariège
Aude
Aveyron
Bas-Rhin
Cantal
Charente
Charente-Maritime
Cher
Corrèze
Côte-d'Or
Côtes d’Armor
Creuse
Dordogne
Doubs
Essonne
Eure
Eure-et-Loir
Finistère
Gard
Gironde
Haute-Garonne
Haute-Loire
Haute-Saône
Hautes-Pyrénées
Haute-Vienne
Hauts-de-Seine
Hérault
Ille-et-Vilaine
Indre
Indre-et-Loire
Isère
Landes
Loire-Atlantique
Loir-et-Cher
Loiret
Lot
Lot-et-Garonne
Maine-et-Loire
Manche
Marne
Mayenne
Morbihan
Moselle
Nièvre
Nord
Oise
Orne
Paris - Notre-Dame
Pas-de-Calais
Puy-de-Dôme
Pyrénées-Atlantiques
Rhône
Saône-et-Loire
Sarthe
Tarn
Tarn-et-Garonne
Val d'Oise
Vaucluse
Vendée
Vienne
Yonne
Yvelines
Actualité de la base Muséfrem
Vous avez dit prosopographie ?
Histoire de l'enquête Muséfrem
Les fondements de l'enquête Muséfrem
Les contributeurs depuis 2003
Les partenaires scientifiques
Contact
Pour citer Muséfrem
EPPEL, Théobald (ca 1733-1817)
Autre(s) forme(s) du nom : HEPPEL
EPPELL
Date(s) : 1733 ca / 1817-6-8
Théobald (ou Thiébaut) EPPEL, organiste et maître d'école de la paroisse de Sélestat [Bas-Rhin] en 1790, était également un facteur d'orgues et de forte-pianos réputé. Il a expertisé de nombreux orgues au cours de sa longue carrière, surtout en Alsace méridionale.
• [vers 1733] : Jean Théobald (ou Thiébaut) EPPEL serait né à Andlau [Bas-Rhin] du mariage de Jean Eppel, archiviste, et de Catherine Ferrat. Toutefois, son acte de baptême n'a pas été retrouvé dans les registres des trois paroisses catholiques de la ville.
• 24 novembre 1755, Sélestat [Bas-Rhin] : Jean Théobald EPPEL, originaire d'Andlau, paroisse Saint-Fabien et Saint-Sébastien, qui habite la ville depuis plusieurs années, épouse Marie Catherine Beck, fils de Mathias, meunier, et de défunte Anne Marie Widler sa femme.
• 1756-1758, Sélestat : Il est maître de l'école latine.
• 1760 : Les comptes de la fabrique de l'église paroissiale Saint-Georges de Sélestat font état de 75 florins payés à l'organiste Thiébaut EPPEL "pour avoir réparé les orgues". Il était donc aussi facteur d'orgues.
• 13 février 1766, Sélestat : Thiébaut EPPEL cosigne le procès-verbal de récolement des partitions et instruments de musique attachés à l'orgue de Saint-Georges lors de sa prise de possession du poste d'organiste. Il succède alors à Jean ADAM.
• 3 mars 1766, Sélestat : Le Magistrat décide qu'il sera passé marché avec le sieur SILBERMANN, faiseur d'orgues à Strasbourg, suivant le plan qui en a été représenté de sa part par le sieur EPPEL, "organiste de cette ville". En effet, le grand orgue, œuvre de Jean de Masevaux, qui avait été inauguré en 1521, coûtait de plus en plus cher à la fabrique en frais d'entretien et de restauration sans que toutes ces interventions ne parviennent à rendre à l'instrument toute sa vigueur d'antan. Le nouvel orgue est installé en 1768. C'est probablement ce même SILBERMANN qui l'a instruit dans la fabrication des pianofortes.
• 1768, Kaysersberg [Haut-Rhin] : Il examine l'orgue de l'église Sainte-Croix, pour lequel il propose au magistrat quelques modifications et réparations.
• 4 juillet 1770, Kaysersberg : Théobald EPPEL expertise les travaux de Jacques Besançon sur l'orgue de Sainte-Croix.
• 1778 : Il conçoit un piano-forte carré, doté d'une caisse en noyer et d'un clavier à cinq octaves (aujourd'hui conservé au musée de l'Hospice Comtesse à Lille). Toute la conception de la caisse et même du clavier, si l'on ne tient pas compte de la mécanique, est tributaire de la facture de clavicorde allemande représentée par la famille SILBERMANN. Cet instrument est doté d'un type de mécanique nommé Prellmechanik, reproduction de celles utilisées par des facteurs qui furent prédominants dans l'émergence et le développement du pianoforte.
• 1784, Riquewihr [Haut-Rhin] : Il réalise l'expertise du principal orgue de la ville.
• 1786 : Il expertise l'orgue de Cernay [Haut-Rhin].
• 25 avril 1787, Kaysersberg : La ville et la communauté des franciscains nomment Théobald EPPEL, organiste, pour expertiser l'orgue du couvent, tandis que le facteur d'orgues se fait assister par Antoine RUETSCHMANN, instituteur et organiste de la ville. Les deux techniciens déposent leur rapport à l'hôtel de ville le 27, reconnaissant la conformité des travaux entrepris.
• 21 août 1787, Kaysersberg : Le magistrat charge EPPEL de nettoyer, accorder et donner une température convenable aux orgues de Sainte-Croix, moyennant 96 livres. Il dépense également 72 livres pour frais d'hébergement d'EPPEL et de son neveu pendant un mois.
• 30 mai 1791, Sélestat : Une délibération municipale révèle que Thiébaut EPPEL, organiste de la paroisse et maître d'école, a refusé d'exercer ses fonctions sous l'autorité du prêtre assermenté à la tête de la cure, l'ex-dominicain François Joseph Colnet. Le directeur du chant conteste également ce dernier. Une grande partie de la population est à leur image hostile au clergé constitutionnel.
• 28 thermidor an XII (16 août 1804), Rouffach [Haut-Rhin] : Thiébaut EPPEL et Jean-Baptiste Frantz, experts assermentés, nommés le premier par le maire, le second par le facteur d'orgues, visitent et examinent l'ouvrage, qu'ils trouvent conforme au devis.
• 1805 : Il examine à nouveau l'orgue de Riquewihr.
• 8 juin 1817, Sélestat : Théobald EPPEL, organiste, veuf de Catherine Beck, meurt à l'âge de 84 ans. Le décès est déclaré le lendemain par son beau-frère Nicolas Schwander, 55 ans.
Mise à jour : 16 février 2020