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Pour citer Muséfrem
MACÉ, Jean Baptiste (1757-1796)
Autre(s) forme(s) du nom : MASSET
MACET
Date(s) : 1757-2-12 / 1796-1-25
Jean Baptiste MACÉ, fait parti des chantres de cathédrale qui semblent avoir été éduqués dans des paroisses et non dans des psallettes. Avec son frère chantre en Beauce, il semble aussi former l'assise des échanges humains entre la cathédrale d'Évreux et celle de Chartres. Il décède cependant trop vite après la Révolution pour retrouver une activité musicale prépondérante.
• 12 février 1757, Chartres : Jean Baptiste MACÉ est baptisé en la paroisse Saint-Chéron. Il est le fils de Chéron MACÉ, chantre et serpent de différentes paroisses de Chartres dans les années 1770-1780, mais qui se présente essentiellement comme "vigneron". Il est également le frère de Thomas MACÉ, basse contre à la cathédrale de Chartres en 1790. Aurait-il été formé par son père ? Il ne semble en tous cas pas être passé par une maîtrise.
• 16 février 1778, Évreux : Jean Baptiste MACÉ, basse contre de Chartres, est pris à l'épreuve pour un mois, comme chantre à la cathédrale Notre-Dame. Il est définitivement reçu le 2 mars pour 10 livres de gages par semaine.
• 19 avril 1779, Évreux : Jean Baptiste MACÉ, chantre à la cathédrale, est témoin du mariage de son confrère Pierre Thomas RENOULT qui enverra son fils aîné comme enfant de chœur à la cathédrale de Chartres
• 10 février 1783 - 1790, Évreux : Indiqué comme basse contre, il bénéficie avec l'ensemble des autres chantres d'une revalorisation salariale (ses gages sont portés à 11 livres par semaine), en compensation de leur nouvel assujettissement à la pointe. Début décembre 1787, une nouvelle requête commune des trois basses contres Jean-Baptiste MACÉ, Jean-Baptiste VESCHE et François GÉRIN, "par laquelle ils exposent l’insuffisance de leurs appointements pour se procurer les choses nécessaires à la vie" leur permet d'obtenir une nouvelle augmentation de 20 sols par semaine. En mars 1787 il obtient 48 livres de gratification. En mai 1789, lorsqu'un état général des musiciens est dressé, il lui est accordé une gratification de 2 livres par semaine (payée tous les trois mois). En 1790, il déclare 750 livres de revenus annuels.
• 21 juin 1791, Paris : Le comité ecclésiastique reçoit une supplique collective des musiciens de la cathédrale d'Évreux : "La sagesse de vos décrets ne nous a jamais permis de douter un instant que votre bienfaisance ne s'étendit sur tous les musiciens attachés, dans les églises cathédrales, d'une manière si particulière et si utile au culte divin". En plus de Jean-Baptiste MACÉ, signent aussi Pierre BERTIN, maître de musique, Charles Louis MONNIER, Louis Denis André LANDRY, François Marie LEMOINE, Jean-Baptiste VESCHE, Jean-Baptiste Justin ANCQUETIN, Julien André Louis CHAUMIER, François GÉRIN, Pierre Thomas RENOULT et Marie-Adélaïde DULONG, organiste.
• 25 janvier 1796 [= 5 pluviose an IV], Évreux : Le décès de Jean Baptiste MACÉ, basestanier (artisan du textile) est déclaré par Louis Denis André LANDRY.