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Pour citer Muséfrem
BAROTTE, Martial, dit JOINVILLE (1766-1829)
Complément de nom : dit JOINVILLE
Autre(s) forme(s) du nom : BARATTE
BARROTTE
Date(s) : 1766-5-13 / 1829-9-5
Comme son père et avant-lui son grand-père, comme son frère également, Martial BAROTTE est surnommé "Joinville" (surnom qui tend à remplacer son paronyme réel). Peut-être n'était-il pas doté de la belle voix de son père, car après sa formation comme enfant de chœur à Sées, il opta pour le serpent. C'est en tant que joueur de serpent à la collégiale de Mortagne[-au-Perche] qu'on le rencontre au début de la Révolution.
• 13 mai 1766, Sées [Orne] : Martial BAROTTE naît et le même jour est baptisé paroisse Saint-Gervais. Son père Martial Sylvestre BAROTTE, dit JOINVILLE, chante alors la haute contre à la cathédrale de Sées, avant de partir peu après pour Bayeux, où il occupe le même emploi, également à la cathédrale.
• [Vers mi-1773 ou en 1774], Bayeux : le jeune garçon est-il devenu enfant de choeur à l'âge où il est habituel de le devenir, c'est-à-dire autour de 7 ans ? Cela reste à établir.
• [Vers fin 1775], Sées : Martial BAROTTE est reçu enfant de chœur à la Cathédrale Notre-Dame, où son père est revenu pour chanter la haute contre le 27 octobre 1775. Son frère Auguste le rejoint à la maîtrise en 1777.
On ignore qui fut son premier maître de musique (registre capitulaire manquant). Il a ensuite été, brièvement, confronté à Jean-François LESUEUR (d'août 1777 à février 1778 environ), puis à peine plus longuement à LALLIER. Il est ensuite plus durablement formé par VANHERLEN.
• 10 juin 1785, Sées : Martial BAROTTE, premier enfant de chœur, sort de la maîtrise cathédrale avec un certificat de vie et mœurs et 20 livres "par forme daumosne", en plus de la gratification normale de 30, "vu son état de pauvreté".
• 1790, Mortagne [actuellement : Mortagne-au-Perche, Orne] : "Joinville serpent" exerce à la collégiale de Toussaint, où il reçoit 150 livres par an, en quatre quartiers de 37 livres 10 sols. Il est probable qu'il exerce un autre métier en complément de cette faible rémunération.
Le dernier paiement reçu de la collégiale est daté du 20 octobre 1790 : "je reçu de MonS. Labbé des pesriers, poncteur de la Collégiale de toussaint la somme de six livres dix sols pour la moitié du moix d’octobre a raison de douze livres dix sols par moix dont quittance fait à mortagne ce vingt octobre 1790" Il signe "joinville Serpent", avec un petit paraphe.
• [date et lieu ?] : Martial Barotte épouse Marguerite Cécile Villette, fille de Jean Villette et de Marie Rossignol, originaire de la ville de Sées où elle serait née vers 1760 (selon son acte de décès).
• 6 janvier 1798, Mortagne : Lors de la naissance de Louis André, fils de Martial Barotte et de Marguerite Cécile Villette, le père est dit journalier.
• 30 mars 1805, Mortagne : L'acte de décès de Marguerite Cécile Villette qualifie son mari de "porteur de contraintes".
• 29 mai 1805, Mortagne : Après deux mois de veuvage, Martial BAROTTE se remarie. Il épouse Marguerite Victoire Pierriau, née à Mortagne le 5 avril 1783, fille d'un tonnelier, en présence de Louis PEAU maître de danse, "ami du futur". Le métier du marié n'est pas indiqué, mais la présence de cet ami maître de danse indique qu'il fréquente les milieux musicaux mortagnais...
• 11 mars 1806, Mortagne : Lors de la naissance de leur fils François Pierre, le père est à nouveau dit "porteur de contraintes".
• 15 décembre 1806, Mortagne : L'acte de décès de Marguerite Victoire Pierriau n'apporte aucun élément supplémentaire, si ce n'est qu'elle est dite "femme de Silvestre Barotte", montrant que le second prénom du père a, comme le surnom, été emprunté par le fils.
• 23 novembre 1809, Mortagne : Après trois ans de veuvage, Martial Barotte se remarie. Il épouse Marie Renée Portier, 27 ans, fille d'un cordonnier. Comme son nouvel époux, elle est originaire de Sées. Aucun métier n'est indiqué pour le marié.
• 28 janvier 1818, Mortagne : Toujours qualifié de porteur de contraintes, et appelé dans l'acte "Silvestre Barotte Joinville", il assiste au mariage de son fils Louis André, domestique à Mortagne, avec une domestique fille d'un journalier.
• 5 septembre 1829, Mortagne : À 9 heures et demie du matin, à l'hospice de Mortagne, décède Martial BAROTTE dit JOINVILLE, âgé de 63 ans, originaire de la ville de Sées, veuf de Marie Renée Fortier.
Dernière mise à jour : 21 juillet 2016