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SERGENT, Georges (1697-1772)
Date(s) : 1697-3-9 / 1772-1-16
Artisan potier d'étain et chantre dans deux églises avallonnaises, Georges SERGENT est inscrit dans une lignée au service de l'Église. Un Claude Sergent, sans doute un oncle, était bedeau de Saint-Julien d'Avallon durant la première moitié du siècle. En 1790 l'un de ses fils chante encore au chœur de Saint-Pierre, dans la même ville, tandis que l'un de ses petits-fils tient l'orgue de Clamecy.
• 9 mars 1697, Avallon [Yonne] : Georges SERGENT naît d'un potier d’estein, Hugues Sergent, et de Anne Sauvageot, qui obtiennent pour leur fils le parrainage de Georges Cromot, Conseiller du Roy et son Lieutenant criminel au bailliage d’Avallon, et de l'épouse d'un écuyer, ancien lieutenant criminel au Bailliage.
• 17 septembre 1725, Saint-Andeux [Côte d’Or] : Georges Sergent et Marguerite Forestier se marient. Saint-Andeux, village où vivaient les parents Forestier, est situé à une petite vingtaine de km au sud-est d'Avallon.
• 1726 à 1740, Avallon : Georges SERGENT et son épouse Marguerite Forestier donnent le jour à (au moins) 6 enfants. À cette période de sa vie, Georges SERGENT n'est jamais désigné comme chantre dans le registre des baptêmes de sa paroisse, mais toujours comme potier d'étain ou marchand potier d'étain. Chante-t-il cependant au lutrin ?
Les comptes de la fabrique Saint-Julien dépouillés à partir de 1733 le montrent bel et bien chantre et rémunéré comme tel à hauteur de 80 livres par an. Saint-Julien est alors succursale de la paroisse Saint-Pierre d'Avallon.
Le chantre qui assiste le célébrant de Saint-Pierre lors des sépultures durant les années 1720, 1730 et 1740 s'appelle Jean BLANCHE. On peut penser – sans certitude – que c'est lui qui a formé Georges Sergent au chant.
• 1743, Avallon : Les comptes de la fabrique de Saint-Julien confirment qu'il est en même temps "potier d’étain et chantre de cette église".
• Décembre 1748, Avallon : Les actes de sépulture de la paroisse Saint-Pierre sont toujours signés de la main de BLANCHE.
• 10 janvier 1749 : La signature de BLANCHE est remplacée par celle de Georges SERGENT chantre : il signe « GSergent chantre ». Dans les années suivantes, sa signature devient seulement "GSergent". Durant les mêmes années, il est toujours rémunéré 80 livres par an comme chantre de Saint-Julien. On peut penser qu'il chante régulièrement à Saint-Julien, et occasionnellement à Saint-Pierre (casuel).
• À partir du début de l'année 1754, son fils François SERGENT prend progressivement son relais, pour chanter au chœur de la paroisse Saint-Pierre et lors des cérémonies de sépulture.
• 1754 à 1759, Avallon : Manifestement, le père et le fils chantent ensemble à l’église Saint-Pierre et leurs signatures alternent dans le registre des sépultures. Toutefois la signature de François tend à prendre le dessus à partir de 1755, et celle de Georges se fait de plus en plus rare. La dernière signature "GSergent" retrouvée dans le registre paroissial date du 26 mars 1759.
• 1765, Avallon : Georges SERGENT exerce toujours la fonction de chantre à Saint-Julien et reçoit toujours pour ce faire la somme de 80 livres, stable depuis plus de trente ans. Toutefois il touche maintenant en plus la somme de 18 livres pour enseigner le plain chant aux enfants de chœur. Cette année-là, la fabrique commence à préparer la prise de relais en engageant Jacques RENAULT comme second chantre, payé 36 puis 40 livres / an.
• 21 octobre 1771, Avallon : Georges SERGENT n'exerce plus manifestement comme chantre et il ne peut pas même assister au remariage de son fils François, étant "détenu au lit pour infirmités". Il est toujours qualifié de "chantre de l’église St-Jullien". Ce titre semble quelque peu honorifique, vu son état de santé. La fabrique de Saint-Julien lui paye toutefois son année 1771 entière, que vient toucher pour lui son fils Edme.
• 16 janvier 1772, Avallon : On enregistre le décès de Georges SERGENT qualifié de premier chantre de l’église St-Jullien succursale de la paroisse St-Pierre d’Avallon. À compter du 1er janvier, Jacques RENAULT est devenu premier chantre et ROUARD a été engagé comme second chantre.
• 1790 : Son fils François SERGENT est chantre à Saint-Pierre d'Avallon, et son petit-fils Pierre-François organiste à Clamecy.
Mise à jour : 13 août 2017