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LEVASSEUR, Jean Louis, enfant de chœur à Beauvais (1785 av.-1791 ap.)
Complément de nom : enfant de chœur à Beauvais
Date(s) : 1785-4-12 av. / 1791-10-5 ap.
Jean Louis LEVASSEUR est enfant de chœur de la cathédrale de Beauvais (Oise) jusqu'en 1789. Intelligent et doué pour la composition, il obtient des chanoines une bourse afin de lui permettre de poursuivre ses études au collège de la ville. La suppression du chapitre bouleverse ses projets. En 1791, il demande que l'on continue de lui verser la pension d'usage accordée aux "nourris", mais se heurte à un refus catégorique de l'administration locale.
• 12 avril 1785, Beauvais : LEVASSEUR, enfant de chœur de la cathédrale, touche 6 livres pour un motet de sa composition, qu'il a fait chanter le jour de Pâques.
• 24 novembre 1788, Beauvais : Le chapitre ordonne à son receveur général de payer la somme de 24 livres aux sieurs LEVASSEUR et PRESTAT "par forme de dédommagement et les encourager à exercer leurs talents qu'ils ont manifesté au jour et fête de sainte Cécile par la composition et l'exécution de musique". Sur cette somme, le premier en perçoit 15.
• 6 avril 1789, Beauvais : Le chapitre fait verser à Jean Louis LEVASSEUR, enfant de chœur sortant, la somme de 175 livres "par forme de récompense". Le jeune homme "se propose de continuer ses études" et le chapitre est prêt à lui accorder la pension qu'il a coutume de verser à ses "nourris" (boursiers).
• 29 octobre 1789, Beauvais : Les chanoines de la cathédrale font payer la somme de 5 livres au sieur LEVASSEUR, "nourri de ladite église, étudiant au collège dudit Beauvais, pour l'aider [...] à acquitter les honoraires de son professeur pour le premier semestre de la présente année".
• 7 avril 1790, Beauvais : Jean Louis LEVASSEUR, "nourri" du chapitre, toujours étudiant au collège, touche à nouveau 5 livres pour l'aider à acquitter les honoraires de son professeur pour le premier semestre de l'année.
• 10 mai 1790, Beauvais : Il signe une "supplication" des musiciens au service du chapitre métropolitain au Comité ecclésiastique, dans laquelle ils exposent leurs inquiétudes sur la "destruction de leur cathédrale".
• [1791], Beauvais : Dans un mémoire, les sieurs LABITTE et LEVASSEUR réclament une pension de 90 livres et 16 mines de blé, qui aurait dû leur être accordée comme "ci-devant enfants de cœur de St Pierre jusqu'à l'âge de 24 ans".
• 5 septembre 1791, Beauvais : Le District estime qu'il n'y a pas lieu à délibérer, la pension étant "purement volontaire".
• 5 octobre 1791, Beauvais : Le directoire du Département de l'Oise confirme l'avis précédent à propos de cette pension "que le chapitre étoit en usage d'accorder aux enfans de chœur qui en sortant de l'école du chant, continuoient leurs études", précisant que les chanoines ne l'ont pas comprise dans leur cahier des charges.
Mise à jour : 3 juillet 2017