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Pour citer Muséfrem
RAGUENEAU, Pierre, (fils) (1781-1808)
Complément de nom : (fils)
Autre(s) forme(s) du nom : RAGNEAU
Date(s) : 1781-4-18 / 1808-9-27
Pierre RAGUENEAU est le fils de Pierre RAGUENEAU basson et serpent de l'église de Nantes en 1790. Il est aussi le neveu de François RAGUENEAU, chantre de la collégiale de Candes-Saint-Martin [Indre-et-Loire]. Après avoir été formé à la psallette de la cathédrale Saint-Pierre de Nantes, l'enfant de chœur se reconvertit dans l'armée où il est... musicien.
• 18 avril 1781, Tours [Indre-et-Loire] : Pierre RAGUENEAU, est baptisé en l'église paroissiale Saint-Vincent. Il est le fils de Pierre RAGUENEAU, musicien de la cathédrale Saint-Gatien et de Marie Madeleine Aubin. Ses parrain marraine sont respectivement son grand-oncle Nicolas Chabot, maître boulanger et sa grand-mère maternelle Cruchi, femme du maître cirier Aubin. L'un et l'autre signent l'acte.
• 1788, Nantes : Le jeune RAGUENEAU, fils du basson et serpent Pierre RAGUENEAU est reçu Enfant de chœur de la cathédrale Saint-Pierre.
• 13 décembre 1790, Nantes [Loire-Atlantique] : Les enfants de chœur adressent une première supplique collective touchante au comité ecclésiastique rappelant que le chapitre avait toujours pourvu à tous leurs besoins, fourni des vêtements propres aux saisons, du bois de chauffage pour la salle d’étude très froide. Ils étaient nourris, vêtus et éduqués avec soin. Bien que les noms des huit enfants ne soient pas mentionnés explicitement, sont concernés Pierre DURAND, Pierre GRUAIS et Pierre RAGUENEAU ainsi que Yves Julien Augustin DELAUNAY, Pierre Marie HUET et Pierre Gabriel LA RONCHÈRE. Deux noms n’ayant pas été répertoriés font donc défaut. Le document précise que RAGUENEAU a été reçu en 1788.
• 30 décembre 1790 : Le Directoire confie au sieur CAPPA-LESCOT, maître de musique et de psallette la continuité de la prise en charge et du suivi des enfants de chœur moyennant rétribution. Il précise que les enfants le souhaitant peuvent s'ils le souhaitent, se retirer chez leurs parents sans préjudice "à l'égard de ce qui pourra leur être accordé à raison du temps de leur service".
• 1791 : Les enfants de chœur poursuivent leur service jusqu'à la suppression du culte.
• 4 novembre 1792, Nantes : Trois des enfants de chœur réitèrent leur requête au Directoire. Ils entendent, pour leur sortie de la psallette, obtenir les mêmes gratifications ou secours que ceux octroyés par les ci-devant chapitres, c'est-à-dire 100 lt ainsi qu’un habit complet, trois chemises, trois cols, trois mouchoirs, deux paires de bas, une paire de souliers et un chapeau, évalués à 150 lt, soit un total de 250 lt.
• 12 décembre 1792-25 janvier 1793 : Le Directoire après délibérations décide de verser à chacun des enfants 100 lt de gratification et 150 lt pour l’habillement et transmet le dossier au ministère de l’intérieur qui entérine les dispositions.
• 1792-1805 : L'activité de Pierre RAGUENEAU reste à renseigner. Compte tenu de son jeune âge, il est vraisemblable qu'il ait complété sa formation musicale auprès de son père apte à pratiquer plusieurs instruments tels basson, serpent, clarinette ou encore cor de chasse.
• 2 Floréal an V [21 avril 1797], Tours : Le président du département d'Indre-et-Loire, en vertu d'une décision de justice corrige l'orthographe du patronyme RAGUENEAU qui avait été déformé en RAGNEAU.
• 10 Frimaire an XIV [1er décembre 1805]-27 septembre 1808 : Pierre RAGUENEAU, ex-enfant de chœur est reçu musicien dans l'armée au petit état-major. Ce n'est certainement pas pour déplaire à la famille, car, en son temps, son père avait également été militaire dans le régiment de Piémont. RAGUENEAU Fils appartiendra au 86ème régiment d'infanterie de ligne. Le matricule 1580 précise qu'il est mort noyé dans le naufrage du bâtiment anglais qui le ramenait de Lisbonne en France.
• 27 septembre 1808 : Pierre RAGUENEAU musicien fils et neveu de musiciens périt dans les flots lors de son retour en France alors qu'il revenait de Lisbonne.
Mise à jour : 20 juin 2020