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Pour citer Muséfrem
LAROUSSE, Étienne (1785 av.-1791 ap.)
Autre(s) forme(s) du nom : LA ROUSSE
Date(s) : 1785 av. / 1791 ap.
Le sieur LAROUSSE au commencement de la Révolution appartient au personnel de la collégiale Saint-Aignan d'Orléans. Il n'est pas tout à fait certain qu'il y participait à la musique... mais il chantait a minima le plain-chant.
• 27 février 1785, Orléans : Dans l'église paroissiale de Saint-Marc-lès-Orléans, "monsieur Étienne LAROUSSE ecclésiastique" tient sur les fonts baptismaux un nouveau-né fils de Jean-Baptiste Larousse et de Catherine Cimetière, qui reçoit les prénoms de Étienne-Alexandre. Il s'agit vraisemblablement d'un neveu.
• 1788, Orléans : Clerc tonsuré, Étienne LAROUSSE entre au service du chapitre de Saint-Aignan en tant que sacristain et "tuniquaire".
• 1er mai 1790, Orléans : LAROUSSE, sacristain, est chargé de donner des leçons de lecture et d'écriture aux enfants de chœur du chapitre de Saint-Aignan, à raison de 100 livres par an. Le 30 juillet 1790, il reçoit 18 livres 16 sols pour deux mois et dix jours de telles leçons.
• Février 1791 : "LA ROUSSE, sacristain" figure dans la supplique collective que les plus jeunes des musiciens de l'ex-collégiale Saint-Aignan d'Orléans adressent "A nos seigneurs de l'assemblée nationale" pour réclamer des pensions au lieu des gratifications proposées par le Département. Les autres signataires sont "CABARET maître de musique, BLAUT et DELAFESTE, tous musiciens attachés au desservissement de la ci-devant église royalle et collegialle de St Aignan d'Orléans".
La formulation "tous musiciens attachés au desservissement de la ci-devant église royalle et collegialle de St Aignan d'Orléans" s'applique dans ce texte aussi au sacristain, laissant entendre qu'aux yeux des trois autres il est intégré au groupe des musiciens en exercice jusqu'à la fermeture de la collégiale.
Mise à jour : 27 août 2019