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BEURIER, Auguste, "Fils" (1795-1828 ap.)
État civil
NOM : BEURIER     Prénom(s) : Auguste     Sexe : M
Complément de nom : "Fils"
Autre(s) forme(s) du nom : BEURRIER
Date(s) : 1795-11-8  / 1828 ap.
Notes biographiques

Auguste BEURIER est le fils de Jean René BEURIER ex serpent et psalteur de la collégiale Saint-Martin de 1786 à 1790. BEURIER "père" fait partie des musiciens recrutés par la cathédrale en 1802. Il est premier serpent. Deux seconds serpents sont mentionnés dans les comptes de fabrique : MOUSSEAU et Auguste BEURIER. La biographie d'A. BEURIER reste incomplète porteuse de signes d'instabilité relevés dans les actes d'état civil. Sa carrière musicale semble limitée à deux années postérieures à la période d'étude Musefrem. 

• 18 Brumaire An IV [8 novembre 1795], Angers : La naissance d'Auguste BEURIER est déclarée par une sage-femme en l'absence du père, cordonnier faubourg Bressigny. La dame veuve Dupré est accompagnée de Jean Le Verrier, oncle maternel de l'enfant et tisserand ainsi que de Perrine Beurier tante au paternel, épouse d'Élie Lourdais, tailleur de pierre souvent cité dans les actes de la famille Beurier.

• La vie du jeune Auguste reste inconnue jusqu'à son recrutement comme second serpent à la cathédrale Saint-Maurice où son père exerce comme 1er serpent. Dès lors, il semble aller de soi que le jeune Auguste, recommandé par son père, a fait partie des premiers enfants de chœur formés par la cathédrale post-concordataire.

• 12 juin 1817, Angers : Auguste BEURIER, cordonnier comme son père, épouse Antoinette Mefray/Mesfray native de Durtal [M&L], couturière en robes. Les personnes présentes au mariage, hors famille, sont surtout des artisans. Le père Jean BEURIER est cité comme musicien. De cette union naîtront quatre enfants dont deux seuls survivent, à savoir Auguste René Jean le 26 mars 1818, Augustine, Clémence Antoinette le 12 avril 1822, Marie le 19 février 1827 (décédée le 24 février) puis Marie Marguerite née le 3 septembre 1828 inhumée le 15 septembre.
En dix ans Auguste BEURIER déménage à plusieurs reprises. En 1818 il demeure Place Neuve, puis rue Saint-Aubin en 1822 peut-être chez son père, Port Ligny en 1827 et enfin rue Saint-Michel en 1828. Son père Jean René BEURIER musicien fait partie des comparants mentionnés aux actes;

• Octobre 1817-décembre 1819, Angers : BEURIER "Fils", 22 ans, commence son office de serpent rémunéré 300 livres annuelles cathédrale Saint-Maurice. Il percevra les mêmes gages jusqu'en 1819.

Mise à jour : 22 février 2019

Sources
F-Ad49/ BMS, NMD Angers ; F-Ad49/ NMD Angers ; F-Adio.Angers/ non coté ; F-AdioAngers/ dossier comptes de la cathédrale 1802-1819

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