GARNIER, Edme (1771 av.-1792 ap.)

L'identité de chantre d'Edme GARNIER, activité qu'il exerce à Saint-Martin d'Avallon, est clairement et durablement affirmée au moins durant les vingt dernières années de l'Ancien Régime.

• Dès 1771 (début du registre dépouillé), Edme GARNIER est présent et signe comme chantre de nombreux actes du registre paroissial de la paroisse Saint-Martin d'Avallon, située dans les faubourgs de la ville. Il est presque toujours doublement désigné comme chantre de la paroisse : dans le texte des actes et par sa signature "Garnier chantre".

• En 1790, à partir d'octobre,  Edme GARNIER, toujours chantre de la paroisse, est accompagné d'un deuxième chantre, Toussaint SEUREAU.
• 10 octobre 1790, Avallon : La sépulture au cimetière paroissial Saint-Martin de Marie Laligand, femme du sieur Edme ROSEROT, "marchand", mais aussi ancien maître de musique de la Collégiale Saint-Lazare, est faite avec une certaine pompe, discernable à travers la présence des Révérends pères Marchand, Correcteur des Minimes, Constantin de Luxembourg, gardien des Capucins, et des deux chantres Edme GARNIER et Toussaint SEUREAU. Chacun d'eux signe en ajoutant "chantre" à son patronyme.

• 2 juin 1791, Avallon : Tous les maîtres et maîtresses d'école d'Avallon prêtent serment. Parmi eux figurent Claude BLESSEAU, François NAUDOT et Edme GARNIER.

• 3 décembre 1792 : Edme Garnier "du faubourg Saint-Martin, ci-devant chantre, ayant réuni une majorité absolue, est nommé instituteur pour les écoles primaires gratuites de garçons".

L'enquête sur la suite de son existence reste à mener.

Mise à jour : 12 août 2017