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DURAND, François (1723-1803)
État civil
NOM : DURAND     Prénom(s) : François      Sexe : M
Date(s) : 1723-6-20   / 1803-9-8 
Notes biographiques

En 1790, François DURAND apporte toujours sa voix à la collégiale de Beaune, qu'il n'a pas quittée depuis son enfance, exception faite de son temps de séminaire. En 1749, il l'exprimait déjà : "reconnoissant qu'il doit tout au chapitre"…

• 20 juin 1723, Bligny-sur-Ouche : Selon l'abbé Reinert, François DURAND est né dans ce village situé à environ 18 km en droite ligne au nord-ouest de Beaune.

• [1732], Beaune : Sa réception comme enfant de chœur n'a pas été relevée lors du dépouillement du registre capitulaire de Notre-Dame. On peut supposer qu'elle a eu lieu environ dix ans avant sa sortie qui, elle, a bien été enregistrée. Le maître de musique est alors Isaac CARILLON.

• 29 septembre 1742, Beaune : Le chapitre de la collégiale Notre-Dame décide de licencier et de faire les comptes de François DURAND, "l’aîné des enfants présentement inutile" à cause de la mutation de sa voix. Parmi les condisciples que le jeune homme a côtoyés durant ses années à la maîtrise, on relève les noms de Dominique ESCARD, Guy-Modeste BRIET, Jean-Baptiste GRATPANCHE

• 1er juin 1745 et 16 mai 1747 : Par deux fois le chapitre choisit François DURAND pour être le bénéficiaire de la "pension Pomier", petite allocation d'étude réservée à un ancien enfant de chœur se destinant à la prêtrise. Entre les deux dates, en 1746, c'est François RENEVEY qui en bénéficie. En mai 1747, la délibération précise que François DURAND "habitué de cette église", est "actuellement au séminaire d’Autun", c'est-à-dire au séminaire du diocèse.
• 10 novembre 1747, Beaune : François DURAND est "habitué" de la collégiale Notre-Dame de Beaune. Il se dispose à retourner au séminaire – à Autun – pour s’y préparer à la réception du sous-diaconat. Le chapitre lui accorde un titre clérical et une gratification de 30 livres.

• 20 avril 1749 : François DURAND, habitué, est "rappelé au Séminaire pour la prêtrise". Avant son départ, il sonde le chapitre de la collégiale, priant "Mrs de voir si, étant prêtre, ses services lui seroient agréables". Le chapitre l'assure que "l’habit de cette église et son rang luy seront conservés".

• 11 août 1769, Beaune : Maître François DURAND, prêtre habitué, résidera à la maîtrise pour veiller aux enfants en l’absence de Nicolas ROZE, le jeune maître de musique, autorisé à aller séjourner quelques semaines à Paris.

• 4 mai 1770 : Il en va de même lorsque Nicolas ROZE annonce brusquement aux chanoines qu'il vient d'accepter la place de maître de musique à la cathédrale d'Angers. Le chapitre décide "que sitôt après le départ dudit ROZE, maître François DURAND demeurera à la maîtrise pour y vaquer à l’instruction des enfants de chœur et veiller sur leur conduite jusqu’à ce qu’il ait été fait choix d’un maître de musique".

• 30 avril 1781, Beaune : Avec plusieurs autres musiciens, DURAND signe un avis concernant les trois cloches de la collégiale qui sont discordantes entre elles.  Les autres experts consultés sont GUILLERMIER l'organiste, FAVIER, CHAUFFETET, GOOSSENS, PERRIER, ESCARD, JOROT, DESFORGES, GAUTHEY et Amable BAS.

• Mars 1789 :  L’abbé DROUHIN "maître des enfants", est choisi comme député par les habitués de Notre-Dame et de Saint-Pierre pour aller à l’assemblée générale des trois états du bailliage à Dijon. Les chapelains "commettants" sont au nombre de 15, parmi lesquels on reconnait plusieurs anciens enfants de chœur et chantres ou musiciens avérés, tels Pierre DESFORGES, François DURAND, Louis [sic] GAUTHEY, Jean-Charles PORTIER ou François RENEVEY.

1790, Beaune : François DURAND est toujours "habitué", sacristain et chanoine honoraire de la collégiale Notre-Dame. Il est chapelain de deux chapelles : celle de St-Michel Le vieil "érigée en l'Insigne Eglise Collegiale Notre Dame de Beaune", et celle de "St-Léger 2ème portion", en l'église paroissiale St-Pierre de Beaune. En tant qu'habitué, comme GAUTHEY, Pierre DESFORGES et Jacques DROUHIN, il participe au chant d'Église et le renforce, mais il ne fait pas partie du corps des musiciens de métier lequel, sous la direction du maître de musique ÉVRARD, comporte Léonard BALONCHARD, Jean-Baptiste FOURCHOTTE, Philibert JOROTJean-Louis LEVÊQUE, MÉRANDON et Gaspard SAUSSET, ainsi que l'organiste Jean-Nicolas MORISSET et l'ancien maître Lazare GOOSSENS, qui joue de la basse. À cet effectif s'ajoutent deux anciens enfants de chœur ayant le statut de "chorial" et mobilisés les dimanches et fêtes, Claude TRUCHEUR et Jacques-François CHAMPEAUX.

Pendant la Révolution, bien qu'ayant prêté les serments constitutionnels, François DURAND fut détenu durant deux ans aux Ursulines de Beaune puis à Dijon, avant d'être libéré par une décision départementale du 6 prairial an III [25 mai 1795].

• De 1795 à 1801, DURAND, pensionnaire ecclésiastique en tant qu'ex bénéficier pour une somme de 456 francs, exerce son ministère à Beaune, notamment à "l'hospice Humanité".
Il meurt à Beaune le 8 septembre 1803.

Mise à jour : 18 mars 2018

Sources
F-Ad21/ G 2548 ; F-Ad21/ G 2549 ; F-Ad21/ G 2551 ; F-Ad21/ G 2552 ; F-Ad21/ G 2553 ; F-Ad21/ G 2554 ; F-An/ DXIX/037/572-2/34,35,38 ; F-BM Dijon/ fichier Reinert

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