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Pour citer Muséfrem
BOUTIN, Louis Léonard (1783-1871)
Autre(s) forme(s) du nom : BOUTAIN
Date(s) : 1783-8-25 / 1871-3-5
Avec son frère François Henri, Louis Léonard BOUTIN était enfant de chœur à la cathédrale Saint-Pierre de Saintes lors de la suppression de la musique et de la cessation du culte fin 1792-début 1793. On peut affirmer que, tout comme son frère, il était déjà en poste en 1790. Après la Révolution, il exerce le métier de tonnelier et meurt à Saintes en 1871.
• Le 25 août 1783, Plassay [Charente-Maritime] : Louis Léonard BOUTIN naît et est baptisé dans ce village situé à une douzaine de kilomètres au nord-ouest de Saintes et qui comptait environ 800 habitants à la fin du XVIIIe siècle. Il est le quatrième enfant de Pierre Boutin et Marie Landon, qui sont tous deux au service de la famille du Mesnil-Simon, famille noble faisant partie des élites de la région. Second fils de la famille, Louis Léonard a un frère aîné, François Henri, qui deviendra lui aussi enfant de chœur à Saintes.
• [Courant 1789], Saintes : Louis Léonard BOUTIN est reçu comme enfant de chœur à la psallette de la cathédrale Saint-Pierre. Le dernier registre capitulaire conservé s'arrêtant en juin 1788, on ignore sa date de réception exacte, qui n'est pas non plus indiquée dans les documents postérieurs. Toutefois, au vu du montant de la gratification qu'il touche en 1793, il est clair qu'il a déjà exercé plusieurs années alors. On peut penser qu'il a été reçu lorsqu'il avait environ 6 ans, c'est-à-dire à un âge plus précoce qu'il n'est d'usage. Son frère a pu prendre soin de lui puisqu'il était déjà à la psallette depuis le 10 juillet 1787. Lors de l'engagement de son frère leur père est dit "jardinier de la paroisse de Plassé [Plassay]".
• 1790 : Louis Léonard BOUTIN est toujours en poste comme enfant de chœur à la cathédrale Saint-Pierre de Saintes, en compagnie de son frère François Henri BOUTIN, mais aussi de Pierre EMERY, Julien Vivien MERY ou encore MARCENAC, tous sous la direction de Jean-Claude JOSSE, le maître de musique.
• Janvier-Février 1793 : Louis Léonard BOUTIN et son frère François Henri BOUTIN viennent de perdre leur poste à cause de la cessation du culte et de "la suppression de la musique" qui les "force de sortir de la psalette". C'est pourquoi leur père dépose une demande afin d'obtenir des secours pour ses deux fils.
Le 25 janvier, sa requête est communiquée au district et le 7 février ce dernier émet un avis.
Le 14 février, Louis Léonard BOUTIN et François Henri BOUTIN obtiennent le paiement d'une gratification de 200 livres. Il n'est pas précisé comment ce montant se répartit entre les deux enfants.
• 5 mars 1871, Saintes : Louis Léonard meurt à son domicile de la rue de la Loi à 8 heures du soir. Il exerçait, comme son frère, le métier de tonnelier. Il était marié à Marie Guichard.
Dernière mise à jour : 10 février 2019