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Pour citer Muséfrem
SARIOT, François (ca 1736-1808)
Autre(s) forme(s) du nom : SARIOTTE
JARIOT
JANIOT
PARIOT
PAVIOT
Date(s) : 1736 ca / 1808-8-7
À la veille de la Révolution, Châtillon-sur-Loire est une petite ville de 2 700 habitants environ. Situé rive gauche de la Loire, immédiatement en aval de Bonny, elle appartient au diocèse de Bourges. Un chantre – au moins – y donnait de la voix.
• 1783-1784, Châtillon-sur-Loire : Le dernier compte de fabrique conservé indique que la paroisse Saint-Maurice rémunère un chantre nommé François SARIOT, ainsi qu'un bedeau et un sonneur. SARIOT reçoit 27 livres pour "honoraire de chantre". Dans les comptes précédents survivants, c'était un certain CLARÉ qui y figurait à ce titre, entre 1765 et 1778.
>>> Le chantre rémunéré en 1783-1784 est très vraisemblablement François SARIOT né vers 1736 (selon l'âge qui lui est attribué à son décès), qualifié tantôt de maréchal ferrant, tantôt de taillandier et parfois de marchand, qui se marie le 6 février 1758 à Châtillon-sur-Loire, avec Marie [ou Marie-Françoise] Dury, couturière. Le couple aura au moins dix enfants, parmi lesquels deux filles seulement semble-t-il, les deux premières de la fratrie, Jeanne-Françoise née le 16 avril 1758 (soit à peine plus de deux mois après le mariage) et Louise le 19 juillet 1760.
• 27 décembre 1789, Châtillon-sur-Loire : François SARIOT, taillandier, assiste à la sépulture de son fils François, lui aussi taillandier, époux de Solange Odry, décédé la veille, à l'âge de 27 ans. Il est entouré de ses autres fils, Joseph, Simon, Louis, Antoine et Étienne, tous frères du défunt. Le père est le seul à signer l'acte. Le 11 mars 1790, la jeune veuve donne naissance à un garçon, auquel on attribue le prénom de François. Il meurt un mois plus tard.
• 1790, Châtillon-sur-Loire : Ni le curé Ratouin ni son vicaire Pierre Millerion ne sollicitent leur chantre pour signer aux sépultures. De ce fait la visibilité de François SARIOT dans le registre paroissial est très faible (il n'y signe que deux fois au cours de l'année 1790). Toutefois, le 12 février 1790, à l'occasion d'une triple abjuration "de l'hérésie de Calvin", François SARIOT – toujours dit "taillandier" – est mentionné parmi les témoins et signe. On remarque que son nom arrive immédiatement après ceux du clergé et des notaires qui ont enregistré l'événement, avant celui de François Gasteau, le bedeau. Même si l'indice est ténu, on peut lire dans cette présence la confirmation que François SARIOT appartenait bien toujours à l'équipe d'encadrement paroissial, comme le révélait la comptabilité paroissiale quelques années plus tôt.
• • •
• 7 août 1808, Châtillon-sur-Loire : Sur les huit heures du soir meurt François "SARIOTTE", âgé de 72 ans, demeurant en cette commune, fils majeur de défunt François Sariotte et de Jeanne Bailly, son épouse. Le lendemain, deux de ses fils, Joseph et Simon, déclarent le décès. Tous deux exercent le métier de maréchal ferrant, l'un à Bonny (village situé immédiatement en amont de Châtillon, sur la rive droite), l'autre à Châtillon.
Mise à jour : 8 juillet 2019