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ALLIAUME, Pierre Henri (1796-1849)
Date(s) : 1796-3-5 / 1849-11-17
Pierre Henri ALLIAUME, issu d'une famille de musiciens de Gravelines [Nord] enseigne la musique à Dunkerque à la fin de la Restauration puis exerce, jusqu'à son décès en 1849, la profession de facteur de pianos et d'orgues et il tient un magasin place Jean-Bart. Par ailleurs, il était connu comme chef de la musique de la garde nationale de Dunkerque.
• 5 mars 1796, Gravelines [Nord] : Pierre Henri ALLIAUME, fils de Pierre, marchand horloger et sa seconde épouse Marie Philippine Evrard. Il est ainsi le demi-frère de Pierre Jacques ALLIAUME et oncle de Pierre ALLIAUME.
• 24 septembre 1822, Dunkerque [Nord] : Professeur de musique, il épouse Françoise Geneviève Julienne Playoult, fille d'un, maître chaudronnier de son frère Pierre ALLIAUME, facteur d'orgues à Gravelines.
• 1823-1832, Dunkerque : Six enfants naissent successivement, tous à leur domicile du 14, rue du Quai. Pierre Jules (20 octobre 1823), Henri François (16 avril 1825), Auguste Ernest (26 octobre 1826), Emma Sophie Julie (13 octobre 1828), Oscar Louis Gustave (27 septembre 1830) et Emilie Hortense Louise (6 novembre 1832). Dans chacun des trois actes, le père est accompagné du grand-père maternel des enfants et de Benoît Auguste Govard, négociant. Pierre Henri ALLIAUME est présenté comme professeur de musique en 1823-1825 mais à partir de 1826, on le mentionne comme "facteur de pianos".
Christian Declercq a relevé plusieurs annonces dans la presse concernant l'activité musicale de Pierre Henry ALLIAUME à Dunkerque. En 1826, il fait paraître une annonce pour vendre " une très bonne basse d'AMATI et deux violons dont un de Guadanini". Le 8 avril 1829, il reçoit une aubade du corps de musique de la garde nationale de la cité qui entend ainsi remercier son chef "des services qu'il lui a rendus depuis plusieurs années". En 1836, parait dans la "Feuille d'Annonces Judiciaires, Commerciales et Maritimes de Dunkerque" son échange épistolaire avec H. Le Paute au sujet de la mauvaise réparation du carillon. Le 27 avril 1843, on lit dans "La Dunkerkoise", que "M. Alliaume, facteur d'orgues et de pianos est dans l'intention de placer au dessus du corps de garde de la place Royale dont il occupe les constructions supérieures, un petit canon que le soleil fera détonner à l'heure de midi dès le 1er mai prochain, le canon fonctionnera donc pour la première fois pendant la revue militaire qui aura lieu à l'occasion de la fête du Roi". Des traces de sa correspondance ont été retrouvées, ainsi dans une lettre du 13 octobre 1846, un certain Mollet lui écrit, "En vous renvoyant l'invitation au machiniste concierge de la salle de spectacle de vous laisser effectuer et même de seconder le remplacement à l'orchestre de votre instrument orgue, j'ai l'honneur de vous présenter mes sincères remerciements pour le service réel que vous avez rendu l'année dernière et que vous êtes disposé à rendre encore celle-ci pour le prêt désintéressé de cet instrument".
• 17 novembre 1849, Dunkerque : Toujours facteur de pianos, il meurt à 5 heures du soir son domicile du 37, place Jean-Bart ou place royale. C'est là qu'il avait installé son magasin. En 1844, on pouvait s'y procurer "des pianos d'Erard, Pleyel, Paurelle, Souffleto etc. au prix de Paris. Les pianos droits à cordes obliques, de Pleyel et Souffleto vendu dernièrement 1200 F sont réduits à 900 et 950 F avec garantie. Assortiment de pianos d'occasion de 25 à 300 F. orgues d'église à 5, 6, 7 et 16 jeux" ("La Dunkerquoise").
• 1er septembre 1868, Paris : Sa veuve Françoise Geneviève Julienne Playoult meurt au 25 boulevard du temple (XIe arrondissement), au domicile de son fils Henri, négociant, âgé de 43 ans qui déclare son décès en compagnie d'un autre de ses fils, Pierre, courtier de commerce, 44 ans, qui réside au 5, rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie.