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Pour citer Muséfrem
HAUDUROY, Louis Antoine (1733-1790)
Autre(s) forme(s) du nom : AUDUROY
Date(s) : 1733-11-10 / 1790-10-18
Durant une période qu'il est difficile de définir, Louis-Antoine HAUDUROY a été chantre de sa paroisse de naissance et de résidence, Saint-Pierre-le-Puellier, à Orléans. Le clergé de cette paroisse n'a pas pour habitude de mobiliser ses chantres pour les enterrements, ou du moins ne les mentionne-t-il pas dans les actes de sépulture et ne les fait-il pas signer par eux (ce sont le sonneur et le bedeau qui sont réquisitionnés pour cela). Aussi la visibilité de Louis-Antoine HAUDUROY dans les sources est-elle venue… des remplacements qu'il effectue de temps à autres dans la paroisse voisine de Notre-Dame-de-la-Conception.
• 10 novembre 1733, Orléans : Dans l'église de Saint-Pierre-le-Puellier – qui est alors encore une collégiale, jusqu'en 1750 – un chanoine confère le baptême à Louis-Antoine HAUDUROY, né le jour même du légitime mariage de Louis Hauduroy, "charpentier en maison", et de Françoise Pisseau. Son parrain est Antoine Asselineau, "praticien", de la paroisse de St-Pierre-Empont, et sa marraine est Marie Madeleine Lambert, "fille, de cette paroisse". Tous deux savent signer.
• [1740-1750], Orléans : Le jeune Louis-Antoine HAUDUROY pourrait-il avoir travaillé le chant en tant qu'enfant de chœur de la collégiale juste avant sa suppression ? Il est probable que l'établissement était trop affaibli pour entretenir une véritable psallette, mais il est vraisemblable qu'il y avait tout de même quelques enfants de chœur et quelques chantres.
On ne sait rien de sa formation, ni de ses débuts. À son décès il est "garçon cordonnier", on peut supposer que tel a été son métier tout au long de sa vie, après un apprentissage à la fin de son adolescence.
• 20 avril 1777, Orléans : À Saint-Donatien, l'inhumation d'une petite Rose de 18 mois, fille de François Pépin, journalier, et de Thérèse Jolivet, se fait en présence de Jacques BONAVRE, Pierre DAVALLE, René Lunet et Louis-Antoine HAUDUROY. Le mot chantre n'est pas prononcé, mais trois au moins de ces hommes le sont. Les deux premiers à Saint-Donatien, et HAUDUROY sans doute déjà à Saint-Pierre-le-Puellier.
• 21 mai et 20 octobre 1779, Orléans : On aperçoit Louis-Antoine HAUDUROY, aux côtés de Nicolas LIZOLLE, assistant et signant en tant que chantres à des sépultures de la paroisse Notre-Dame-de-la-Conception. Il en va de même de loin en loin au fil des années suivantes (4 avril 1783, 22 mars 1786, 25 mai 1789)... Toutefois Louis-Antoine HAUDUROY n'est pas chantre en titre de La Conception : il est venu de la paroisse voisine de Saint-Pierre-le-Puellier.
• 28 mars 1790, Orléans : François PÉPIN et Louis-Antoine HAUDUROY, chantres, assistent et signent à l'inhumation de l'un des deux jumeaux que trois jours plus tôt l'épouse de l'organiste Martin NIOCHE a mis au monde sur la paroisse Notre-Dame-de-la-Conception. Ils signent "pepin" et "L.A. hauduroy".
• 18 octobre 1790, Orléans : Louis-Antoine HAUDUROY décède à l'âge de 57 ans sur la paroisse Saint-Pierre-le-Puellier. Il est enterré le surlendemain "au cimetière commun". Le rédacteur de l'acte le dit "garçon cordonnier et choriste de cette église".
En effet, on sait que cette paroisse Saint-Pierre-le-Puellier rémunère des chantres, peut-être au nombre de trois (car on inventorie dans l'église "trois formes des chantres"), ainsi qu'un sonneur, Jacques-Michel ARNOULT, qui assiste et signe ("arnoult") aux sépultures, et un bedeau, Antoine Doucet, qui est également souvent présent aux enterrements mais ne sait pas signer.
Mise à jour : 25 août 2019