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Prieuré de la Trinité (MARCIGNY)

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Description générale
Autres formes (txt) : Prieuré de la Sainte-Trinité
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Diocèse d'Autun. En Brionnais.
Le Prieuré de la Trinité de Marcigny est jusqu'à la Révolution, l'un des trois plus importants monastères de religieuses bénédictines.
Aujourd'hui, subsiste l'église Saint-Nicolas (à l'origine, église priorale des moines) devenue paroissiale, et quelques bâtiments dans la ville, ainsi que l'hôtel de la prieure.
L'église Notre-Dame fut interdite aux religieuses le 20 septembre 1791, et détruite par l'incendie de 1797. Les ruines tombèrent sous le pic des démolisseurs.
Les deux dernières prieures furent :
     1775-1782 : Anne Nicole de La Queille-Châteaugay, de la maison d'Amanzé.
     1782-1791 : Louise de Raynard, dernière prieure de 11 religieuses  [source : Wikipédia]

le monastère de Marcigny a la particularité d'avoir été le premier prieuré de femmes de l'ordre clunisien. Le prieuré de Marcigny pouvait accueillir jusqu’à 99 moniales bénédictines. Il abritait aussi quelques moines qui assuraient les offices, mais vivaient séparément des religieuses et ne communiquaient jamais avec elles. Celles-ci étaient issus de la haute-noblesse et devaient justifier, à leur entrée dans le monastère, d’au moins 5 quartiers de noblesse du côté paternel.
Au XVIIIe siècle, une partie des bâtiments restants est remplacée par de nouvelles constructions, dont le logis de la prieure édifié en 1777 à l’emplacement de l’avant-nef de l’église. Le prieuré ferme ses portes le 20 septembre 1791. Il est vendu comme bien national le 17 juillet 1796. [source : https://www.patrimoinecharolaisbrionnais.fr/face-a-l-oubli/le-prieure-des-dames-de-marcigny.html/]