Login
Menu et informations
ALONCLE, Laurent, dit Quenouillé (ca 1722-ca 1753)

ALONCLE, Laurent, dit Quenouillé (ca 1722-ca 1753)

État civil
NOM : ALONCLE     Prénom(s) : Laurent     Sexe : M
Complément de nom : dit Quenouillé
Date(s) : 1722 ca  / 1753 ca
Notes biographiques

Laurent ALONCLE, surnommé "Quenouillé", est trop éloigné de 1790 pour avoir bénéficié d'une enquête approfondie. Il mérite néanmoins de figurer dans la base Muséfrem pour avoir été aperçu dans les registres paroissiaux, durant quelques années au milieu du XVIIIe siècle, en tant que "choriste" à la collégiale Saint-Pierre du Dorat, petite ville active de la Basse-Marche [aujourd'hui en Haute-Vienne].

• [1722], Le Dorat : Selon l'âge indiqué à son mariage,  Laurent ALONCLE serait né en 1722, probablement au Dorat où sa mère, Anne Duquerois, vit toujours en 1746. Son père, Jean Aloncle, était maitre cordonnier.

• 30 octobre 1741, Le Dorat : Laurent ALONCLE, "choriste", est témoin au mariage de Pierre Poirier, maçon, et Rose Cœurderoy, célébré dans la collégiale Saint-Pierre. Durant les années suivantes, il est régulièrement présent comme choriste à des sépultures et à des mariages..., dont le détail n'a pas été relevé.

• 8 février 1746, Le Dorat : Laurent ALONCLE, "choriste", est témoin aux noces de Jean-Baptiste MARCHADIER, lui aussi choriste, âgé d'environ 23 ans, avec Marie Vacherie, fille d'un marchand. Les deux hommes chantent à  la collégiale Saint-Pierre.
• 15 février 1746 : Une semaine plus tard, ce sont ses propres noces qui sont célébrées. Laurent ALONCLE, âgé d'environ 24 ans, "choriste", se marie avec Catherine Couturier, âgée d'environ 30 ans, fille d'un tailleur d'habits décédé. Leurs témoins sont cordonnier, tailleur d'habits, tailleur de pierres... Les autres choristes de la collégiale ne semblent pas présents.

• De ce mariage seront issus de nombreux enfants, dont plusieurs atteindront l'âge adulte et sont connus par leur mariage (voir ci-dessous).

• 3 novembre 1751, Le Dorat : Laurent ALONCLE, "choriste", est à nouveau témoin à un mariage, celui du choriste Hubert FANCHON, originaire de Picardie, avec Mathurine Pouffary, fille d'un maréchal ferrant décédé, qui habite "au Chatel en cette ville et paroisse".

• 5 février 1753, Le Dorat : À cette date figure la dernière signature actuellement repérée de Laurent ALONCLE dans le registre des sépultures de la paroisse Saint-Pierre.
• 24 juillet 1753 : Son épouse Catherine Couturier met au monde une dernière fille, prénommée Marguerite. L'enfant est dite "fille de Laurent ALONCLE dit Quenouillé, perruquier". Celui-ci ne signe pas et n'est pas mentionné comme présent. Il n'est pas dit "feu" non plus. On remarque qu'il n'est pas ici qualifié de choriste, contrairement à de très nombreux actes antérieurs, mais de perruquier : reconversion pour cause de maladie (pulmonaire ?), ou simple trace d'une pluriactivité de longue date ? On remarque également son étrange surnom. Le parrain, lui aussi, a un surnom, pas très facile à déchiffrer :  "Jean l'Herissson dit garriaut [?] tailleur d'habits". Il signe "janlerissons".

C'est la dernière trace de Laurent ALONCLE dans le registre paroissial du Dorat. Son acte de sépulture est resté introuvable. Sans doute a-t-il été inscrit sur le registre spécifiquement destiné à enregistrer les sépultures capitulaires, comme ultérieurement ceux de Jean-Baptiste MARCHADIER, Hubert FANCHON, ou Jean-Baptiste DUPEYROUX.

• • •

• 8 janvier 1765, Le Dorat : Sa fille Anne épouse François Blondée, cordonnier. Elle est dite "fille de feu Laurent ALONCLE choriste". La veuve du musicien, Catherine Couturier, est présente. Le marié vient de Laval-Magnac (aujourd'hui Magnac-Laval), à 7 km à l'est du Dorat, environ une heure et demie de chemin à pied, tout comme le mari (vitrier) de Madeleine Marchadier, fille du choriste Jean-Baptiste MARCHADIER, qui se marie le même jour : ce n'est sans doute pas un hasard.
• 5 octobre 1765 : À environ 47 ans, Catherine Couturier, "veuve de Laurent ALONCLE dit Quenouillé, choriste", décède.

• 10 janvier 1769, 1er février 1773 et 26 janvier 1774, Le Dorat : Trois filles de "feu Laurent ALONCLE choriste du chapitre de St Pierre du Dorat et de feue Catherine Couturier" se marient tour à tour. Magdeleine, 19 ans, épouse un maçon de 21 ans. Marguerite, 20 ans, "demeurante servante chez mr de Droux à Droux", épouse un garçon cordonnier de 21 ans. Anne, 22 ans, épouse un perruquier de 25 ans. Les deux derniers jeunes mariés viennent eux aussi de Magnac-Laval. Jean Hérisson, tailleur d'habits, oncle maternel, est le tuteur de chacune de ses nièces. Le choriste Hubert FANCHON est témoin et signe à deux de ces trois mariages.

Mise à jour : 18 septembre 2018

Sources
F-Ad87/ BMS Le Dorat

<<<< retour <<<<