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AUBRON, Jean-Baptiste Charles (ca 1725-1769)

AUBRON, Jean-Baptiste Charles (ca 1725-1769)

État civil
NOM : AUBRON     Prénom(s) : Jean-Baptiste Charles     Sexe : M
Date(s) : 1725 ca  / 1769-11-19
Notes biographiques

Fils d'un marchand de vins parisien d'origine bourguignonne, Jean-Baptiste Charles AUBRON assume les fonctions de maître de musique de la cathédrale Saint-Étienne de Châlons, en Champagne, durant plus de vingt années. Il quitte sa place en 1767 sur fond de désaccord avec le chapitre qui pointe ses manquements plus fréquents. Peu après, il se marie et se lance dans le commerce. Il meurt rapidement, en 1769. Il laisse un certain nombre de compositions musicales que le chapitre récupère en partie.

• [1725] : Jean-Baptiste Charles AUBRON, fils de Charles Aubron, marchand de vin et de Madeleine Guyon, vient au monde, très probablement à Paris.  Issu d'une famille ayant acquis une certaine aisance dans le commerce du vin. Madeleine Guyon et sans doute son époux, sont originaires de la région d'Auxerre. Mais, la présence de Charles Aubron à Paris est très tôt avérée : il y a appris son métier, et c'est aussi dans cette ville qu'est signé son contrat de mariage le 4 novembre 1720 devant le notaire Laguille. Son inventaire après décès atteste qu'il est bien l'un des marchands de vin icauniens durablement présents à Paris où il est décédé en 1758.

• 17 octobre 1729, Paris : Un jeune garçon nommé Jean Charles AUBRON est reçu enfant de chœur à la cathédrale Notre-Dame. Toutefois, la délibération précise qu'il a été baptisé paroisse Saint-Sauveur de Paris le 17 août 1721. Par ailleurs, un acte de décembre 1724 indique que Charles Aubron demeure paroisse Saint-Germain-l'Auxerrois. Cet enfant, devenu spé de Notre-Dame (grand enfant de chœur), sort de la maîtrise le 15 juillet 1740. L'on mentionne qu'il a obtenu une bourse au collège de Fortet [de Grassins?], il est "reçu aux draps" comme choriste dans les basses stalles. Ces différents éléments ne permettent toutefois pas de conclure qu'il s'agit de la même personne en raison de l'âge d'Aubron, tel qu'il est mentionné dans son acte de décès.

• Avant novembre 1746, Châlons [en-Champagne, Marne] : AUBRON est reçu en qualité de maître de musique de la cathédrale Saint-Étienne. Le nouveau maître est un jeune abbé qui doit faire ses preuves. Le plus ancien des registres capitulaires conservés aux Archives départementales débute en novembre 1746, il n'y est pas fait mention pas sa réception par le chapitre cathédral. Sa réception  a donc sans doute eu lieu avant novembre.

• 3 février 1747, Châlons  : Le chapitre de la cathédrale  autorise AUBRON à s'absenter deux mois pour se rendre à Paris. Une avance de deux mois de "gages et semaines" lui est accordée, mais il devra impérativement être de retour avant le dimanche des Rameaux.
• 22 septembre 1747 : Jean-Baptiste Charles AUBRON est autorisé à recruter deux musiciens "seulement", venus de Reims, "un joueur de basson et une taille".
24 octobre 1747, Châlons : Le chapitre convient qu'AUBRON recevra une gratification de 48 livres pour ses fonctions à la tête de la Musique durant les fêtes de la Dédicace. Les deux musiciens rémois venus porter main forte pour ces mêmes solennités percevront chacun 15 livres.

• 1er avril 1748 : Une délibération capitulaire  enjoint  le maître de musique de donner les offertoires des solennités (ils se chantent en musique) en se conformant désormais au nouveau Missel. L'été suivant, le chapitre décidera d'"avertir" le maître "de composer en musique tous les offertoires" du Missel en question. Il lui sera rappelé de "n'en plus faire chanter d'autres au chœur" (16 août).
• 26 juillet 1748, Châlons : Le maître de la prébende des Enfants de chœur est prié de rappeler au maître qu'il doit conduire lui même les enfants à la promenade ainsi "... que cela s'est toujours pratiqué par tous les maitres de musique ses predecesseurs".
• 11 novembre 1748 : "Sur la plainte de Mr le [grand] chantre qu'il n'y a que les deux grands enfans de chœur qui chantent des leçons a Matines, a eté prié Mr Choret me de la Prébende des dits enfans d'avertir le me de musique de faire exercer par les deux grands enfans de chœur ceux qui sont inferieurs, afin qu'ils puissent chanter des leçons".

• 10 avril-18 avril 1749, Châlons : Pour la réussite du "Te Deum pour la paix" - ordonné par le roi - et prévu le 15, AUBRON a obtenu du chapitre l'autorisation d'étoffer son corps de musique en engageant deux violons extérieurs. Les chanoines lui ont permis également d'employer pour la cérémonie, le basson et les deux hautbois "mandés" par le Conseil de ville de Châlons. Ces musiciens 'étrangers' sont tous de Reims. Si les conclusions capitulaires ne donnent pas de détails sur les musiciens et chantres châlonnais participants, l'on sait toutefois que le jeune MAYEUR - ancien enfant de chœur - y a joué de la basse. Le registre du chapitre mentionne une dépense de 129 livres pour la  rémunération des musiciens "qui ont chanté et joué des instruments" en ce jour de la publication de la paix, ainsi que 3 livres pour MAYEUR.
• 1er septembre 1749, Châlons : Jean-Baptiste [Charles] AUBRON, qui est dit "clerc et maître de musique de la cathédrale", est parrain, en la paroisse Saint-Jean, d'une fille de Nicolas Janson inspecteur des Chemins royaux.

• 22 mars 1751-10 mai 1751 : Le doyen informe ses confrères que le maître de musique du chapitre "a la petite vérole". Le maître de la prébende des Enfants est chargé de tout faire pour le soulager dans sa maladie (22 mars). Guéri  mais convalescent, AUBRON est autorisé à "aller en campagne" pour "y rétablir sa santé" (10 mai).
• 2 avril 1751, Châlons : Une lettre adressée de Paris au maître de musique châlonnais, offre les services d'une haute contre apparemment en place à l'église des Saints-Innocents. MONTULAY est chargé de traiter cette offre, semble-t-il à la place d'AUBRON (qui n'est pas mentionné), peut-être dans l'incapacité de tenir la Musique à cause de son état de santé. À cette époque, les chanoines sont  décidés à se séparer d'ADAM, haute contre, qui ne leur donne pas satisfaction.
 • 20 septembre 17 51 : "Mrs ont permis au Mtre de musique d'employer de la symphonie pour le Te Deum qui sera chanté en cette eglise en action de graces des heureuses couches de Mde la Dauphine, et de la naissance de Mgr le duc de Bourgogne, a condition qu'il ne se servira pour la dite symphonie que des instrumens qui se trouveront icy, ou que Mrs de Ville auroient fait venir d'ailleurs" lit-on dans le registre capitulaire.
 • 15 octobre 1751, Châlons : Il est autorisé, en compagnie du serpent LAHAMÉE, "à s'absenter quelques jours pour aller a la dédicace de Reims ..."

• 3 novembre 1752, Châlons : Le chapitre accorde à son maître de musique, une gratification de 40 livres pour les frais qu'il a engagés à l'occasion des fêtes solennelles de la Dédicace (repas). à préciser

•  24 avril 1754, Paris : Sa sœur Élisabeth Angélique Françoise se marie paroisse Saint-Hippolyte avec Jacques Antoine Aillaud.

• 3 mars 1755, Châlons : Une délibération  charge le grand chantre  d'avertir pour la dernière fois, le maître de musique. Il lui sera vivement demandé d'être "plus assidu à l'église et à la maîtrise". Ses devoirs envers les enfants de chœur lui seront rappelés ainsi que l'obligation de donner – plus fréquemment qu'il ne le fait – "de la musique de sa composition".

• 12 mars 1756, Châlons : Les chanoines demandent à AUBRON d'écrire au maître de musique de la cathédrale de Verdun pour s'informer "des mœurs de l'aage et des talens du Sr DE COURTY basse contre qui demande a etre reçu".

• 17 août 1758, Paris : Charles Aubron, "ancien marchand de vin", père du maître de musique châlonnais a été retrouvé mort le 2 juin dernier dans la "chambre" qu'il louait à Paris dans un immeuble de la rue des Fossés Saint Bernard, paroisse St Nicolas du Chardonnet. L'inventaire après décès de Charles Aubron, est dressé. Jean Baptiste Charles n'assiste pas à cet inventaire, prisée et estimation, des biens laissés par le "marchand de vin et bourgeois de Paris". Ses 3 sœurs sont également absentes mais représentés par le mari de l'aînée, fondé de pouvoir détenteur de leurs procurations. Il s'agit de Élisabeth Angélique F Aubron, épouse de Jacques Antoine Aillaud, avocat en parlement, demeurant à Paris, paroisse Saint-Paul, de Marie Claude Aubron et Marie Louise Aubron, mineures émancipées d'âge, demeurant à Auxerre. Ces dernières ont un curateur, Claude François Guyon, "chef en fructerie de la reine" qui demeure à Saint-Bris. La procuration de Jean Charles a été passée à Châlons devant le notaire Laurent le 1er août 1758. Chacun des quatre enfants aura le droit au quart de la succession. L'inventaire est très modeste, l'argent liquide ne dépasse pas 28 livres et il y a peu de meubles et d'effets. En revanche, la partie "papiers" est plus conséquente avec plusieurs billets et reconnaissances de dettes à l'ordre du défunt. Il est possible que Marie Louise Aubron se marie à Paris, paroisse Saint-Nicolas-des-Champs avec Noël René Dupuis le 2 mars 1772.
• 18 août 1758, Châlons : Le maître de musique châlonnais reçoit l'ordre de travailler au programme musical de la musique du sacre de l'évêque d'Évreux, l'abbé de Choiseul, ancien grand archidiacre et vicaire général du diocèse. Pour la cérémonie, fixée au 29 octobre, AUBRON doit non seulement "préparer et composer ce qui sera nécessaire", mais aussi étoffer la musique de la cathédrale en "[...] trouvant dans la ville [les] meilleurs symphonistes".

• 13 juillet 1759 : Ce jour-là, une requête du maître de musique de la cathédrale est lue en chapitre. AUBRON s'y plaint du fait que l'organiste, Jacques COCHU, ne s'est pas conformé au ton qu'il avait indiqué. Les chanoines décident donc que la tonalité, choisie par le maître, sera désormais donnée à l'orgue par le musicien LAHAMÉE par le biais de son instrument.

• 24 octobre 1760 : Comme il est d'usage annuellement, le chapitre octroie une somme d'argent conséquente (72 livres) au maître de musique pour "l'indemniser de la depense du repas de la Dédicace".

6 juillet 1761 : Jean Charles AUBRON est exempté de la pointe sur une durée de 6 semaines correspondant au mois dernier et 15 jours supplémentaires, "attendu les soins qu'il a eté obligé de prendre pour la maison des enfans de choeur". La maîtrise est en effet sur le point de déménager dans une maison où des travaux - dont on ne connait pas l'importance - sont en cours (quelques mois plus tôt, les chanoines s'étaient penchés sur les plans du dortoir des enfants).

• 9 août 1762, Châlons : AUBRON est autorisé à prendre 3 semaines de congé "qu'il prendra en differens tems" à condition qu'il se fasse remplacer à la maîtrise par l'un des bénéficiers "et qu'il ne s'absentera point dans les jours solemnels".
• 25 octobre 1762, Châlons : "Il a été accordé à Mr AUBRON maître de musique la somme de 54 livres pour l'indemnité de la depense du repas de la dédicace et 3 livres à JAYEN cy devant enfant de chœur" lit-on dans le registre capitulaire.

• 24 octobre 1763, Châlons : La compagnie lui verse 54 livres pour le dédommager du repas offert aux musiciens venus chanter à la fête de la Dédicace.

•  17 août 1764, Châlons : Il, reçoit l'autorisation de prendre un congé d'un mois "pour aller en Bourgogne régler des affaires de famille". Le chanoine maître de la prébende des Enfants de chœur devra trouver un ecclésiastique qui le remplacera auprès des enfants.
 • 12 septembre 1764, Saint-Bris [Yonne] : AUBRON, "maître de musique à Chalons-sur-Marne", est présent dans cette bourgade de l'Auxerrois, située à deux heures de marche au sud d'Auxerre, et donc à plus de 150 km au-delà de Châlons. Ce jour-là est baptisé en l'église de Saint-Bris le fils de Jean Sébastien Boulanger, lieutenant au bailliage de Saint-Bris, et de Damoiselle Marianne Guenier, son épouse. Le maître champenois est le parrain de l'enfant.
• 28 octobre 1764, Châlons : Le maître de musique recevra "60 livres pour l'indemniser de la depense du repas de la dedicace" qui, traditionnellement et annuellement, est à sa charge. Une somme assez semblable est accordée chaque année pour la même raison (56 livres en 1766).

• 15 septembre 1766, Châlons : Il perçoit 56 livres pour le repas de la Dédicace.

• 28 avril 1767 : Le doyen du chapitre est prié d'avertir le maître de musique qui depuis plusieurs années ne s'approche plus "de la sainte Table". AUBRON est prié de "[...] se mettre en état de remplir ce devoir". Ce sera aussi l'occasion de rappeler à tous les musiciens qu'ils ont l'obligation de se confesser.
• 6 juillet 1767 : Les chanoines délibèrent sur une requête du maître de musique : Jean-Baptiste Charles AUBRON sollicite la levée de "[...] la pointe à laquelle il n'est asujetti que depuis peu d'années [...]". Le chapitre rétorque qu'il est convaincu que ce "party n'a été pris que sur de solides raisons". Il propose au maître une mise à l'épreuve d'un an. Ce temps écoulé, si les feuilles de pointe montrent qu'il a "assisté avec exactitude", il ne sera plus soumis à cette obligation. La conclusion ajoute que la compagnie aimerait aussi qu'il s'acquitte "de ses autres devoirs avec soin et attention".
• 24 juillet 1767 : Le chapitre de Saint-Étienne examine une requête du maître de musique, dans laquelle il "a exposé sa demande fondée sur...] l'état de sa santé alterée par un service  de plus de vingt ans, ne luy permettant plus de satisfaire à toutes les obligations de la plaçe qu'il occupe, il prie Messieurs de vouloir bien agréer sa retraite de la maitrise et se pourvoir d'un autre maître de musique. Mrs ont remis au chapitre de lundy prochain pour aviser aux moyens de le remplacer".
• Fin juillet 1767 :  Ni le jour ni les circonstances précises du départ ne sont mentionnées dans les délibérations capitulaires. Mais, la lecture de ces  conclusions laisse paraître, depuis quelques temps au moins, le mécontentement du chapitre à l'égard du maître. Le lundi 27 juillet, Jean-Baptiste Charles AUBRON a déjà quitté sa place de maître de musique. Ce jour-là en effet, les chanoines assemblées délibèrent pour organiser la vacance du poste. JARRY, déjà maître de latin des enfants de chœur, demeurera à la maîtrise et y couchera. Pierre NIVERS, musicien haute taille, y donnera des leçons de musique. Et MONTULAY, "ancien Me de musique", fera exécuter la musique au chœur.  L'on décide également de recourir à l'Église de Paris pour recruter le remplaçant de Jean-Baptiste Charles.
• 11 septembre 1767 : Le chapitre de Saint-Étienne fera délivrer un "certificat de vie, mœurs, bonne conduite et service en la meilleure forme" à l'ancien maître de musique de la cathédrale.
• 7 octobre 1767, Châlons : Après la publication d'un seul ban, le mariage de Jean-Charles AUBRON -"bourgeois de cette ville" - avec Geneviève Joseph Bardeau, est célébré en l'église de la Trinité. Tous deux signent. Le père de la mariée était notaire royal au bailliage de Sainte-Menehould. L'acte ne fait aucun lien entre AUBRON et son ancien emploi à la cathédrale. 

• Vers fin 1767-1768 [?], Sainte-Menehould [Marne] : Jean-Charles AUBRON quitte la cité champenoise pour se retirer en terre d'Argonne, peut-être pour y gérer les affaires familiales. Le chapitre châlonnais le mentionne alors comme "marchand" dans une délibération du 17 août 1768.

• 17 août 1768 : Châlons : Le chapitre décide le remboursement des 1000 livres que la prébende des Enfants de chœur doit à AUBRON pour la période durant laquelle il a dirigé la musique.

• 19 novembre 1769, Sainte-Menehould :  Jean Baptiste Charles AUBRON s'éteint. L'acte de décès le dit âgé de 44 ans. L'inhumation a lieu le lendemain en présence de plusieurs témoins, un certain Bardeau , oncle "à cause" de Geneviève épouse du défunt, Claude Pierret son cousin avocat en parlement et François Viard autre cousin.
• 15 décembre 1769, Châlons : Une conclusion capitulaire accorde 6 livres à la veuve du "cy devant Me de musique" pour la remise à " [...] la maîtrise [des] messes des morts en musique qui se trouvaient dans les papiers de son mari". Le même jour, le chapitre fustige un chantre qui ne s'est pas rendu au service que le chapitre a fait célébrer pour le repos de l'âme de son ancien maître de musique.

20 février 1770, Châlons : La veuve de Jean Charles AUBRON , ancien "marchand" se remarie avec Remy Baudemont, marchand orfèvre, en la paroisse de la Trinité.
• 21 décembre 1770, Châlons : "Mr Montulay [chanoine] a eté prié de se joindre à Mr le maître de musique [ANCEL] pour retirer d'entre les papiers de la dame veuve du Sr AUBRON, desquels elle a rendu Mr de Crancé dépositaire, toute la musique appartenant à la maîtrise de faire choix des meilleurs morceaux en differens genres, qui sont de la composition de Mr AUBRON, et d'en faire l'évaluation pour qu'ils restent à la maîtrise et que le prix en soit payé à la ditte dame Aubron" lit-on dans le registre capitulaire. Le 14 janvier 1771, pour le prix des pièces de musique composées par l'ancien maître de musique et acquises par le chapitre, la veuve Aubron touchera 24 livres.

21 août 2022

Sources
Cahiers généal. de l'Yonne, "les marchands de vin...", 1994 ; F- AN MC/ET/XLVII/169-Paris ; F-Ad51/ 2E 119/21 ; F-Ad51/ BMS Châlons ; F-Ad51/ BMS Ste-Ménéhould ; F-Ad51/ G 721 ; F-Ad51/ G 722 ; F-Ad51/ G 723 ; F-Ad51/ G 724 ; F-Ad51/ G 725 ; F-Ad51/ G721 ; F-Ad51/ G723 ; F-Ad51: G 723 ; F-Ad89/ BMS St-Bris

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