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Pour citer Muséfrem
BAILLY, Pierrine Charlotte, épouse Vermot Petitouthenin (1755-1808)
Complément de nom : épouse Vermot Petitouthenin
Autre(s) forme(s) du nom : Pierrette Charlotte
Pierre Charles
BAILLI
Date(s) : 1755-6-16 / 1808-6-26
L'activité d'organiste de Pierrine [ou Pierrette]-Charlotte BAILLY à Morteau en Franche-Comté est à l'heure actuelle hypothétique. Plusieurs indices vont dans ce sens, mais on reste dans l'attente d'une preuve documentaire.
• 16 juin 1755, Pontarlier [Doubs] : Pierrette-Charlotte BAILLY naît paroisse Saint-Étienne de Pontarlier, où elle est baptisée le même jour. Elle est issue du second mariage de son père, Claude-Richard Bailly, devenu veuf le 7 octobre 1750 et qui s'est remarié peu après avec Marie-Anne Roux, dont il a déjà eu trois enfants lorsque naît Pierrette-Charlotte. Ils auront après elle au moins neuf autres enfants de 1756 à 1764 (dont une paire de jumelles). Son père, qualifié de "bourgeois de cette ville" dans son acte de baptême, est aubergiste. La nouvelle-née reçoit pour parrain le sieur Pierre Valinde, entrepreneur du château de Joux, et pour marraine dlle Charles Bailly, qui signe "claudine charlotte bailly". Il faut remarquer que si ses prénoms de baptême sont Pierrette-Charlotte, on la rencontre ensuite le plus souvent nommée Pierrine-Charlotte.
• On peut avancer que l'aubergiste fait donner à ses filles une bonne éducation, dans laquelle la musique occupe une large place, puisque deux d'entre elles (au moins) deviendront organistes, Claudine-Marie, née le 27 juin 1754, et Claudine-Alexis, née le 17 août 1759. Toutes deux encadrent Pierrette-Charlotte sur le plan de l'âge. Sans doute ont-elles été élevées toutes trois de la même manière.
• [À une date qui reste à préciser, sans doute dès 1778, date de la construction de l'orgue], Morteau [Doubs] : Sa jeune sœur Claudine-Alexis BAILLY quitte Pontarlier pour aller occuper le poste d'organiste de l'église prieurale et paroissiale de Morteau, à 30 km de là au nord-est.
• 17 juillet 1788, Morteau : Sa sœur Claudine-Alexis BAILLY, "organiste de Morteau", meurt à l'âge d'à peine 29 ans.
• 6 octobre 1789, Morteau : Le curé Thomas bénit le mariage d'un recteur d’école de la ville, Hugues-Antoine Vermot Petitouthenin, âgé d’environ 30 ans, avec Pierrette-Charlotte BAILLY, "domiciliée audit Morteau, âgée d’environ 32 ans, fille de Claude-Richard Bailly et de feu Marie-Anne Roux, de Pontarlier". Elle signe "Pierrine Charlote Bailly".
Un ban a été publié à l'église paroissiale, les futurs ayant obtenu dispense des deux autres. Il n'est pas question de bans à Pontarlier, preuve que la jeune femme a quitté sa ville natale depuis plus d'un an. Après la mort de sa sœur Claudine-Alexis, quinze mois plus tôt, Pierrette (ou Pierrine)-Charlotte Bailly est donc venue à son tour à Morteau, à 30 km de Pontarlier. Pour y faire quoi si ce n'est remplacer sa défunte sœur à l'orgue paroissial ? Mais rien ne le dit objectivement et on entre ici dans le domaine de l'hypothèse.
• 15 avril 1791 et 7 octobre 1792, Morteau : Pierrine-Charlotte BAILLY donne le jour à deux enfants, sans qu'aucun métier soit indiqué la concernant (il en va d'ailleurs de même pour son mari). Si les parrain et marraine du premier, prénommé Philippe-Éloi, sont un oncle et une tante, ceux de la seconde, Marie-Anne-Joseph, viennent de l'extérieur du cercle familial et montrent une adhésion au nouveau régime de la part du couple Vermot : il s'agit d'un officier municipal et de l'épouse du commandant en second du quatrième bataillon des gardes nationales de la légion du Nord.
• 11 février 1792 : Les deux époux sont parrain et marraine d'une fille d’un maître maçon. Lui est dit "maître d’école à Morteau". Elle signe "Pierrine Charlote Bailly femme Vermot".
• 24 février 1793, Morteau : Les comptes de l'église paroissiale indiquent à l'article 19 "Cent livres paiés à la BIRY organiste à compte de son gage d'organiste de la paroisse suivant quittance.....100 livres". Serait-ce une déformation de BAILLY par un scripteur très maladroit ? Ou est-ce plutôt le nom de celle qui lui a succédé ?
• 26 avril 1808, Morteau : Son époux, devenu huissier impérial, déclare le décès de "Pierre-Charles" [sic] Bailly, âgée de 53 ans, à dix heures du matin, "maison du sieur Jean-Ignace Guillier, dite Le Couvent", adresse qui n'est pas sans intriguer en ce qu'elle rappelle l'existence de l'ancien prieuré bénédictin. Il signe "AVermot".
• 2 avril 1823, Morteau : Hugues-Antoine Vermot Petit Outhenin, huissier royal, veuf de Pierrine-Charlotte Bailly, meurt à l'âge de 63 ans.
Mise à jour : 10 septembre 2021