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BAUCHERON, Jean-Baptiste (1781 av.-1795 ap.)

BAUCHERON, Jean-Baptiste (1781 av.-1795 ap.)

État civil
NOM : BAUCHERON     Prénom(s) : Jean-Baptiste     Sexe : M
Date(s) : 1781-10-21 av.  / 1795-1-24 ap.
Notes biographiques

Jean-Baptiste BAUCHERON est à la fin du règne de Louis XVI premier choriste laïc, sacristain et maître des enfants de chœur de la paroisse Saint-Nicolas de Rethel [Ardennes].

• 21 octobre 1781, Rethel : Les gages de BAUCHERON, dont la fonction n'est pas précisée, sont portés à 60 livres par le bureau de la fabrique de la paroisse Saint-Nicolas.

• 29 décembre 1782, Rethel : Le nouveau choriste touchant 200 livres, le bureau de la fabrique Saint-Nicolas décide que Jean-Baptiste BAUCHERON, premier choriste laïc, "sera payé annuellement de la même somme de deux cens livres à commencer au premier janvier prochain, à charge de remplir ses devoirs avec exactitude et de faire les mêmes fonctions que celles qui viennent [d’être] fixé[e]s pour led. Herbulot, excepté d’apprendre le chant aux enfans de cœur, ce qui a aussi été accepté par lui sous lesd. conditions".

• 14 novembre 1784, Rethel : Jean-Baptiste BAUCHERON, premier choriste, "demeure chargé de l’instruction des enfans de cœur, à la rétribution de douze livres par année qui a commencé au premier octobre dernier, laquelle somme ne lui sera payée qu’autant qu’il prendra soin de cultiver lesd. enfans et de les faire chanter au moins une fois par semaine". 

• 12 avril 1789, Rethel : Avec son collègue choriste Jean-Baptiste COUTIN et le serpent LARDENOIS, Jean-Baptiste BAUCHERON provoque un scandale en prenant place dans les stalles au lieu de rejoindre les escabelles réservées aux musiciens gagistes laïcs. En réaction, le bureau les prive de trois mois de gages, en les menaçant de destitution en cas de récidive. On leur ordonne d’avoir des égards envers les chantres ecclésiastiques, notamment Jean-Baptiste GUILLEMART. Mandés, les deux choristes et le serpent demandent à ne pas être privés de leurs gages. La décision reste en suspens et ne semble finalement pas avoir été appliquée.

• 22 mai 1791, Rethel : Jean-Baptiste BAUCHERON, chantre de la paroisse, est élu sacristain à la pluralité des voix ; il se chargera en outre de l’instruction des enfants de chœur.

• [vers mars 1794], Rethel : Dans une pétition au président et officiers de la municipalité, Jean-Baptiste BAUCHERON, ex-chantre et sacristain de la paroisse, expose "qu’il est dû pour son traitement en cette qualité cinq mois et huit jours à compter du premier juillet mil sept cent quatre vingt treize, jusqu’au huit décembre dernier [...] en raison de 309 par année", soit 135 livres 16 sols 9 deniers. Il réclame en outre 10 livres pour deux années de processions.
• 18 mars 1794, Rethel : La municipalité reconnaît que la créance de 135 livres 16 sols 9 deniers lui est légitimement due ; "et quant aux dix livres (…) pour assistance aux processions du jeudy pendant deux années, délaissons au pétitionnaire de faire valoir sa réclamation devant l’administration du District, attendu que les anciens Etats des revenus et des Dépenses de la fabrique ne font aucune mention de cette dépense".
• [vers juin 1794], Rethel : Dans une autre pétition aux administrateurs du District, il expose qu’il est créancier d’une somme de 145 livres 16 sols 9 deniers ; même si l’arrêté de la municipalité n’a pas statué sur sa seconde réclamation d’une somme de 10 livres, "il n’est pas moins vray qu’elle lui est due et forme avec l’autre celle dite de 145# 16. 9d". Il demande au District d’ordonner le paiement de cette créance.
• 25 juin 1794, Rethel : Le District rend un avis positif.
• 4 juillet 1794, Mézières : Un arrêté du directoire du Département ordonne qu’il lui soit délivrée une reconnaissance de liquidation de la somme de 145 livres 16 sols 9 deniers qu'il réclame, ce qui est fait.
• 24 janvier 1795 : Une reconnaissance de liquidation lui est délivrée.

Mise à jour : 27 avril 2016

Sources
F-Ad08/ G 235 ; F-Ad08/ Q 478 ; F-Ad08/ Q 502

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