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Pour citer Muséfrem
BAZIRE, Nicolas, l'aîné (1722-1785)
Complément de nom : l'aîné
Date(s) : 1722-7-3 / 1785-2-26
Originaire de Sotteville-lès-Rouen, en Normandie, Nicolas BAZIRE ouvre la voie à ses deux frères puînés, Adrien (né en 1733) et Pierre (né en 1737), qui ont fait carrière de chanteurs à Paris ou à Versailles. Nicolas est pendant près de quarante ans haute-contre à la Musique du roi, dont il devient le doyen peu avant de s'éteindre.
• 3 juillet 1722, Sotteville-lès-Rouen [Seine-Maritime] : Nicolas BAZIRE, fils de Nicolas Bazire et de Catherine Mullot, voit le jour. Il est baptisé le lendemain.
• 1745-1781, Versailles : Nicolas BAZIRE est haute-contre à la Musique du roi. Le 12 mai 1782, il est admis à la retraite à compter du 1er janvier 1782, avec une pension de 2 000 livres.
• 28 septembre 1749, Paris : Nicolas BAZIRE contracte mariage avec Jeanne Vigier. La célébration religieuse n'a pour l'heure pas été retrouvée.
• 1755-1785, Versailles : Nicolas BAZIRE est avertisseur de la Musique du roi.
• 1er janvier 1785, Versailles : Il reçoit une pension de 400 livres « en considération de ses anciens services », peut-être en tant qu’avertisseur, charge dont DURAIS avait depuis 1782 la survivance et vraisemblablement l’exercice réel.
• 26 février 1785, Versailles : Nicolas BAZIRE, ordinaire de la Musique du roi, écuyer portemanteau du duc d’Orléans et ancien officier de fourrière du roi, s’éteint. Il est inhumé le 28 dans le cimetière de la paroisse Notre-Dame, en présence de son frère Pierre, chanoine diacre de l’église Saint-Denis-du-Pas, à Paris, et haute-contre de la cathédrale Notre-Dame de Paris.
Il laisse une veuve, Jeanne Vigier, fille d’un tanneur de Bergerac, et un fils, Antoine Jean, exerce la charge d’écuyer portemanteau du duc d’Orléans. Les deux actes de notoriété qui établissent qu’il n’a pas été établi d’inventaire après son décès indiquent que Nicolas BAZIRE était doyen de la Musique du roi et chef de fruiterie du comte d’Artois.
Mise à jour : 26 novembre 2020