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BELLANGER, Gilles (1748 av.-1768 ap.)
État civil
NOM : BELLANGER     Prénom(s) : Gilles     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : BELLENGER
BÉRANGER
Date(s) : 1748-1-17 av.  / 1768 ap.
Notes biographiques

Gilles BELLANGER a débuté sa carrière comme maître de musique à la cathédrale de Beauvais. En 1762, il est reçu à celle de Rouen, puis en 1768 à celle d'Angers.

• 17 janvier 1748, Beauvais : Lors du chapitre général à la cathédrale, Gilles BELLANGER est qualifié de nourri ; il s'agit d'un ancien enfant de chœur dont le chapitre prend en charge les études.

• 6 septembre 1748, Beauvais : Le chapitre donne permission au nourri Gilles BELLANGER de faire chanter le jour de la Nativité de la Vierge.
• 18 septembre 1748 : Un mandement de 6 livres lui est accordé pour musique le jour de la Nativité de la Vierge.
• 16 octobre 1748 : Le chapitre l'autorise à entrer au séminaire pour suivre des études de théologie.
• 21 octobre 1748 : Les nourris François BONNIER et Gilles BELLANGER seront examinés, d'abord en théologie, puis en philosophie.

• 23 mai 1749, Beauvais : Le chapitre accorde la permission aux deux nourris de se présenter aux ordres mineurs : François BONNIER et Gilles BELLANGER.

• 18 juillet 1750, Beauvais : Lors du chapitre général, il est encore qualifié de nourri, mais ce n'est plus le cas le 18 janvier 1751 ; toutefois, à cette date, il n'est pas encore maître de musique.

• 27 juillet 1751, Beauvais : Un mandement de 30 livres est accordé à Gilles BELLANGER, maître de musique, pour le souper des musiciens à la saint Pierre.
• 21 août 1751 : Il obtient un congé jusqu'au 1er septembre.

• 5 juillet 1752, Beauvais : Maître Gilles BELLANGER, prêtre, maître de musique de la cathédrale, obtient des lettres de provision pour la chapelle de Saint-Jean-l'Évangéliste. Dès lors, il est qualifié de chapelain.

• 22 janvier 1753, Beauvais : Le chapitre ordonne le paiement de 72 livres 2 sols au maître de musique BELLANGER pour dépenses extraordinaires.

• 1er juin 1753, Beauvais : Gilles BELLANGER fait savoir qu'il souhaite démissionner de la place de maître de musique.
• 30 juillet 1753 : Un mandement de 59 livres 14 sols 9 deniers lui est octroyé, avec approbation des administrateurs de l'école de chant.

• 2 juillet 1754, Beauvais : Il obtient quinze jours de congé.

• 12 septembre 1754, Beauvais : Marie, fille de Jacques Joseph CLÉRET, est parrainnée par Gilles BÉRANGER [sic], prêtre, maître de musique de la cathédrale, qui signe.
• 3 octobre 1754 : Il est fait lecture d'une lettre de Jacques POUSSIN, qui demande du temps pour rembourser ce qu'il doit au chapitre. On lui fait répondre par BELLANGER, maître de musique, qu'il peut reprendre sa place, avec 550 livres de gages.

• 21 février 1755, Beauvais : BELLANGER, maître de musique, demande une indemnité à cause de l'augmentation du prix de la viande.
• 10 mars 1755 : Après examen de son mémoire, le chapitre lui accorde une somme de 50 livres.
• 24 juillet 1755 : Maître BELLANGER, maître de musique, démissionne ; on lui accorde des lettres de recommandation.

• 17 janvier 1756, Beauvais : Lors du chapitre général, Gilles BELLANGER est mentionné comme chapelain. 

• 1756-1761, Beauvais : Il est cité comme chapelain lors de tous les chapitres généraux, y compris le 17 janvier 1761.

• 16 août 1762, Rouen : Gilles BELLANGER, prêtre du diocèse de Beauvais, est reçu maître de musique à la cathédrale Notre-Dame. Il prend la suite de Pierre FERAY et est reçu "aux mêmes charges et conditions du précédent et de nourrir le sous maître pour cinquante écus par an".

• 10 octobre 1764, Rouen : Un nouveau maître de musique, Lambert-Ignace-Joseph RIQUER, est reçu par le chapitre en remplacement de Me Gilles BELLANGER, prêtre, "cy devant maître de musique" dont on évoque "le départ" sans autre précision.

• Quel(s) poste(s) a-t-il occupé entre l'automne 1764 et l'été 1768 ? Il pourrait avoir été en poste à Cambrai d'où un certain BELLANGER, dont le prénom n'est pas connu, candidate à Langres en 1767.

• 15 juillet 1768, Angers : Succédant à Louis BACHELIER, le sieur BELLANGER, prêtre du diocèse de Beauvais, est reçu en qualité de maître de musique par le chapitre de la cathédrale Saint-Maurice. Il reçoit pour cette charge 400 livres annuelles, en plus de ce que lui rapporte son office de psalteur. Il bénéficie en plus d'avantages en nature:  les chanoines ont arrêté "qu'il serait nourri à la psallette, qu'on lui fournirait deux chartés de gros bois, une charté de fagots, 15 livres de chandelle, le papier rayé, et qu'en outre on fera blanchir son gros linge, lesdits appointements non en titre". C'est à ce moment là que la psallette angevine a changé de régime : le maître ne prend plus la maîtrise de la psallette à bail, il n'a plus la charge de nourrir les enfants, c'est lui qui est nourri comme eux. Si le maître reste bien le responsable de la musique, il est déchargé de la gestion. Bellanger est le premier à être engagé sous ce nouveau système.

• 1er juin 1770, Angers : Depuis une date qu'il serait bon de pouvoir préciser, Bellanger n'est plus maître de musique à la Cathédrale. Moins de deux ans après sa réception, Nicolas ROZE arrive pour le remplacer. Rien ne permet d'affirmer que BELLANGER est décédé : il pourrait être parti vers une autre destination. Il aurait en 1770 environ 42 ans.

Mise à jour : 9 septembre 2019

Sources
F-Ad60/ 3E57/1 ; F-Ad60/ 3E57/10 ; F-Ad60/ G 2471 ; F-Ad60/ G 2472 ; F-Ad60/ G 2473 ; F-Ad60/ G 2763 ; F-Ad76/ G 3674 ; F-Ad76/ G 9855 ; Inventaire-sommaire des Archives [...] Seine-Inférieure [...]. Série G ; J. Poirier, La Maîtrise de la cathédrale d'Angers..., 1983

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