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Pour citer Muséfrem
BÉRAUD, à Saugues (1745 av.-1791 ap.)
Complément de nom : à Saugues
Autre(s) forme(s) du nom : BERAUD
Date(s) : 1745 av. / 1791 ap.
BERAUD exerce la fonction d'organiste à la collégiale Saint-Médard de Saugues.
• [Vers 1745], Saugues [Haute-Loire] : BÉRAUD devient organiste de la collégiale Saint-Médard.
• 6 décembre 1790, Saugues : Le sieur BÉRAUD adresse une demande de pension au Directoire où il expose qu'il est en poste à Saugues depuis 45 ans et que malgré son grand âge il propose de continuer son service moyennant un traitement de 150 ou 200 livres.
Un inventaire des biens du chapitre est dressé, mentionnant une somme de 48 livres pour les "enfants de chœur" et cite dans une liste des livres en possessions du chapitre : « quatre messels [sic] quatre graduels et trois antiphonaire in folio presques neuf et huit psautier petit in folio a demi usé »
• 26 février 1791, Saugues : BÉRAUD organiste demande un traitement en échange de la continuation de son service.
• 1791, Saugues : BÉRAUD adresse une lettre à son fils, ancien chanoine de la collégiale de Saint-Médard, résidant alors à Versailles, afin de lui demander du secours. Ne recevant pas de pension au titre d'organiste, il demande une procuration afin de pouvoir toucher la pension de chanoine attribuée à son fils.
• 20 avril 1791, Saugues : Il est accordé à BÉRAUD organiste 25 livres à titre de secours laquelle somme sera précomptée sur le traitement qui lui sera accordé s'il y a lieu.
• 28 novembre 1793, Saugues : L’orgue faillit être démantelé à la demande d’un membre de la Société Populaire comme le rapporte le compte rendu d’une séance le « Octodi de frimaire an II (28 nov. 93) Un membre demande que les orgues soient converties en balles, attendu que des républicains n’avaient pas besoin de mauvaise musique et que pour eux les sons les plus harmonieux étaient d’envoyer des balles aux pigmées despostes ». Mais malgré la transformation de la collégiale en Temple de la Raison puis en fabrique à salpêtre l'orgue survit au passage de la Révolution : c’est ce même instrument restauré ou reconstruit, peut-être par ABBEY en 1830-1840, déplacé du chœur de l’église, puis mis sur une tribune, puis sur une autre, qui est toujours en place.
La trace de BERAUD se perd après le début des années 1790.
Mise à jour : 13 septembre 2017