Allier
Alpes-de-Haute-Provence
Alpes-Maritimes
Ardennes
Ariège
Aude
Aveyron
Bas-Rhin
Cantal
Charente
Charente-Maritime
Cher
Corrèze
Côte-d'Or
Côtes d’Armor
Creuse
Dordogne
Doubs
Essonne
Eure
Eure-et-Loir
Finistère
Gard
Gironde
Haute-Garonne
Haute-Loire
Haute-Saône
Hautes-Pyrénées
Haute-Vienne
Hauts-de-Seine
Hérault
Ille-et-Vilaine
Indre
Indre-et-Loire
Isère
Landes
Loire-Atlantique
Loir-et-Cher
Loiret
Lot
Lot-et-Garonne
Maine-et-Loire
Manche
Marne
Mayenne
Morbihan
Moselle
Nièvre
Nord
Oise
Orne
Paris - Notre-Dame
Pas-de-Calais
Puy-de-Dôme
Pyrénées-Atlantiques
Rhône
Saône-et-Loire
Sarthe
Somme
Tarn
Tarn-et-Garonne
Val d'Oise
Vaucluse
Vendée
Vienne
Yonne
Yvelines
Actualité de la base Muséfrem
Vous avez dit prosopographie ?
Histoire de l'enquête Muséfrem
Les fondements de l'enquête Muséfrem
Les contributeurs depuis 2003
Les partenaires scientifiques
Contact
Pour citer Muséfrem
BERGER, Louis Marie, DE LA RIVOIRE (1748-1799)
Complément de nom : DE LA RIVOIRE
Autre(s) forme(s) du nom : BERGER, Louis
BERGER, Louis Marie
BERGER DE LA RIVOIRE, Louis
Date(s) : 1748-4-28 / 1799-2-2
Fils et frère d'organistes, Louis-Marie BERGER se fait appeler DE LA RIVOIRE. Après des débuts précoces à Grenoble, il mène une carrière marquée du sceau de l'instabilité dans de nombreuses églises du sud-ouest. C'est à Carcassonne que le trouve la Révolution.
• 29 avril 1748, Grenoble : Né le 29 avril, Louis-Marie BERGER est baptisé le 1er mai, paroisse Saint-Jean-Saint-Louis. Il est le fils d'Antoine Joseph BERGER, musicien et organiste, et de Marie-Anne Thuguet, qui s'étaient mariés le 27 janvier 1746. Son parrain est Louis Millerand, maître orfèvre, et sa marraine Catherine Thuguet. Louis-Marie est le frère aîné de Joseph-François-Louis, baptisé en l'église Saint-Louis le 1er janvier 1750 ; d'André-Alexandre-Gaspard, baptisé à Saint-Hugues le 2 décembre 1755 ; d'Antoine-Marie-Louis, né le 13 février 1759 (voir ci-après au 17 janvier 1765). Tous trois deviendront aussi organistes.
• [Avant 1756], Grenoble : Son père lui enseigne le clavecin et l'orgue.
• [1756], Grenoble : À l'âge de 8 ans il est placé sans honoraire pour être organiste à la paroisse Saint-Laurent de Grenoble.
• 1764-1773, Grenoble : Il est organiste avec appointements de la collégiale et chapelle royale Saint-André de Grenoble durant neuf ans.
• 17 janvier 1765, Grenoble : "Sieur Louis BERGER organiste de la collégiale" [Saint-André], "frère du baptisé", est le parrain de son frère Antoine-Marie-Louis né et ondoyé en février 1759, qui reçoit le baptême à l'âge de presque six ans lors d'une grande cérémonie. Leur père est alors "organiste de la cathédrale". Des musiciens de la ville sont présents à cette cérémonie : la fille du maître de musique de l'académie de musique Jacques BERCHET, Marie-Gabrielle-Ursule, est la marraine, et le maître de musique GAVAUDAN est aussi signataire. On compte quinze signataires en tout, ce qui est rare pour un baptême. Le jeune parrain a 17 ans.
• 11 mai 1771, Grenoble : Marie Thuguet, sa mère, est inhumée. Louis-Marie BERGER a alors 23 ans. Il est toujours organiste de la collégiale Saint-André.
• Décembre 1772 : Son père part à Paris. Quand il revient, il reprend son poste d'organiste à la cathédrale plus la place de son fils à la collégiale Saint-André de Grenoble. Louis BERGER se propose alors pour le poste d'organiste de la cathédrale de Rodez, laissé vacant au départ de Joseph LAGUNA. Le chapitre de Rodez envoie une lettre à Grenoble afin de se renseigner sur les qualités de BERGER. Il en envoie une autre à Marseille "pour s’informer des capacités et mœurs du sujet qui s’est offert".
• 5 mai 1773-juin 1774, Rodez : Louis BERGER est organiste de la cathédrale de Rodez durant quinze mois. Le 5 mai 1773, les chanoines n'ont pas encore arrêté leur choix définitif pour le poste d'organiste et "il a été délibéré d’ecrire a Montpellier, et a Moyssac pour d’informer des sujets qui se sont offerts". Toutefois BERGER est visiblement présent à Rodez et le chapitre décide de le payer "au prorata du tems qu'il restera pour toucher l'orgue". Il dira plus tard avoir reçu 600 livres d'appointements, ce qui correspond à une année de service.
• [Juillet 1774]-10 février 1776, Verdun-sur-Garonne [Tarn-et-Garonne] : Il est organiste de l'abbaye bénédictine mauriste du Mas de Verdun [commune de Verdun-sur-Garonne] durant vingt mois pour 600 livres d'appointements par an.
• Pâques 1776-1er dimanche d'octobre 1777, Toulouse : Louis BERGER est organiste de l'église paroissiale Notre-Dame de la Dalbade pendant dix-neuf mois. Il habite à Toulouse, paroisse Saint-Étienne aux Roumenguères.
• 11 juillet 1776, Toulouse : Un contrat de mariage est signé entre Louis BERGER DE LA RIVOIRE et Marie-Thérèse Dast, originaire de Roseau (la Dominique) et alors habitant la paroisse Saint-Étienne de Toulouse. Elle apporte une dot de 30 livres. Le mariage a lieu le 23 juillet à Toulouse. Ils ont ensuite sept garçons, dont six vivent encore en 1790. On connait les prénoms de six de ces garçons : Louis-Marie-Joseph (1777), Louis-Bernard-Joseph-Auguste (1778), Joseph-François (né le 15/07/1781), Joseph-Hippolyte-Fidèle (1784), Jacques-Pierre (1785-1786) et Jean-Marie-Louis (1787).
• 13 mai 1777, Grenoble : Ancien organiste de la cathédrale [de Grenoble], son père Antoine Joseph BERGER décède, à l'âge d'environ 50 ans. Il est inhumé le lendemain, paroisse Saint-Hugues de Grenoble.
• 1er dimanche d'octobre 1777 : Louis BERGER quitte Toulouse pour Grenoble afin de régler la succession de son père. Il passe par Béziers où on lui offre le poste d'organiste de la cathédrale qu'il accepte de prendre dès son retour de Grenoble.
• 15 décembre 1777-24 octobre 1779, Béziers : Reçu le 3 janvier 1778 à la place de Jean COMBES, Louis BERGER est l'organiste du chapitre cathédral de Béziers, aux appointements de 600 livres. Le 24 octobre 1779 Jean-Baptiste MUGNIÉ est jugé par les chanoines "bien plus capable pour jouer et entretenir l'orgue" que ne l'est BERGER et le remplace à ce poste.
• [Fin octobre 1779]-13 mai 1781, Toulouse : Louis BERGER revient à Toulouse où il reprend l'orgue de la paroisse de la Dalbade.
• [Mai 1781]-23 mars 1784, Peguilhan [Haute-Garonne] : Il se rend à Peguilhan chez le comte de Vernon, aux appointements de 600 livres pour enseigner la musique et le clavecin à ses filles.
• 27 mars 1784-1er janvier 1789, Castres [Tarn] : Louis BERGER est organiste pendant cinq ans à la cathédrale de Castres, à 600 livres d'appointements.
• 4 décembre 1786, Castres : Son fils Jacques-Pierre décède et est enterré à Castres.
• [1789]-1790, Carcassonne : Louis BERGER est organiste de la cathédrale de Carcassonne, pour des appointements de 600 livres.
• 30 juillet 1790 : En qualité de citoyen actif, il est enregistré sur le registre des gardes nationales à Carcassonne.
• 24 décembre 1790 : La Société des Amis de la Constitution, prévoyant des retards dans la gestion des pensions ecclésiastiques, adresse une supplique à l'Assemblée Nationale afin qu'elle prenne en compte la situation du sieur Berger, organiste de la cathédrale Saint-Nazaire ayant à la charge une femme, six enfants et sa belle-mère, qui doit se retrouver sans gages à la fin du mois de décembre 1790.
• 5 janvier 1791 : Le directoire du département lui accorde un secours provisoire. On apprend qu'il a déjà prêté le serment civique.
• [1790-1791], Carcassonne : Louis BERGER fait une demande de pension et adresse une supplique au district de Carcassonne.
• 3 février 1791 : Le district de Carcassonne propose de lui accorder une pension de 350 livres.
• 15 février 1791 : Le directoire du département de l'Aude délibère sur sa demande et décide de la transmettre à l'Assemblée Nationale, préconisant une pension de, au minimum, 350 livres.
• 10 mars 1791 : Dupré, député de l'Aude, adresse et recommande le dossier de Louis BERGER au Comité ecclésiastique.
• 8 août 1791 : Le directoire du département de l'Aude délibère sur les demandes de SIMÉON, SIGAUDET et BERGER, et décide de leur accorder la somme de 120 livres sur le produit de la vente des meubles des communautés régulières supprimées.
• Quand ?, Milan (Italie) : La tradition transmise par les descendants de Louis BERGER voudrait qu'il soit parti avec son épouse à Milan au moment de la Révolution, où ils auraient subsisté d'une joaillerie familiale avant de mourir dans la pauvreté.
• 2 février 1799, Saint-Romel [?] (diocèse d'Albi) : L'ancien organiste décède ce jour. Nous le savons par l'acte du mariage de son fils Joseph-François le 16 mars 1806, où il est déclaré être décédé en 1799, dans une localité relevant du diocèse d'Albi, qui n'a pas été identifiée. Rien n'est dit sur son éventuel séjour à Milan.
• 16 mars 1806, Vendeuil [Aisne] : Joseph-François Berger, "charon", et Marie-Therese-Modeste Granet, "fileuse", se marient le 16 mars 1806, après publication des bans les 15 et 22 septembre 1805. Le mariage est contracté en la commune de Vendeuil, département de l'Aisne, où habitent les parents de l'épousée. Le jeune marié habite à Gouy. Gouy et Vendeuil sont distants de 40 km, sur un axe nord-sud passant par Saint-Quentin. Au moment du mariage où elle se fait représenter, Marie Thérèse Dast, mère de l'époux et épouse de feu l'organiste, habite Auch [Gers], où elle a été, ou est encore, institutrice.
• 30 septembre 1839, Peine [Basse-Saxe, Allemagne] : Son fils Louis-Bernard-Joseph-Auguste décède sans cette ville. Il était arrivé à Hanovre pendant la période napoléonienne, s'était marié dans cette ville et plus tard s'était établi à Peine, près de Hildesheim, en tant qu'organiste et facteur d'orgues.
Mise à jour : 4 octobre 2022
Cette notice a bénéficié des informations transmises par M. Ulrich Noetzel, descendant direct de Louis-Marie Berger de la Rivoire. Nous le remercions chaleureusement de son aide.