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BERTHOMÉ, Arnoult (ca 1770-1792 ap.)
Autre(s) forme(s) du nom : BERTHOMMÉ
Date(s) : 1770 ca / 1792 ap.
Aux côtés du sieur ALLIOT, BERTHOMÉ fils joue de la basse à la cathédrale constitutionnelle de Saintes en 1791-1792. On ignore s'il était déjà joueur de basse à la cathédrale avant la Révolution, cependant on sait qu'il avait été enfant de chœur à la même cathédrale et en était sorti en juin 1788.
• Sa date de sortie de la psallette de la cathédrale Saint-Pierre étant connue (juin 1788), et cette sortie ayant lieu parce qu'il a atteint la fin de son service, qui doit être de 10 années, on peut donc penser que BERTHOMÉ a été reçu comme enfant de chœur vers 1778 et en déduire qu'il serait alors né vers 1770.
• 1788, Saintes [Charente-Maritime actuelle] : BERTHOMÉ est le premier enfant de chœur à la cathédrale Saint-Pierre de Saintes, en compagnie d'ALLIOT, EMERY, les frères BOUTIN François Henri et Louis Léonard, MERY et de MARCENAC, tous sous la direction de Jean-Claude JOSSE.
• Le 18 juin 1788 : Après avoir effectué le temps de service requis, il est autorisé à sortir de la psallette par le chapitre qui lui verse "la somme de 100 livres par forme de gratification".
On ignore actuellement ce qu'il devient alors. Était-il en poste en 1790 ? Un doute subsiste (le dernier registre capitulaire de Saintes actuellement accessible se terminant en juin 1788)...
• En 1791, Saintes : "BERTHOMMÉ fils, basse" figure dans la liste des musiciens de la cathédrale constitutionnelle. Son traitement se monte à 100 livres pour l'année 1791. Il côtoie JOSSE, maître de musique ; SAVIGNY, basse contre ; BURDELOT dit DUPONT, basse contre ; CROCHERIT, taille et maître de chant au séminaire; GAUDRION, basse taille; LAURIER, haute contre ; SAUTEREAU, basson et serpent ; TAULOIS, serpent; Mademoiselle DELAITRE organiste ; et ALLIOT, lui aussi joueur de basse.
Le traitement des deux joueurs de basse (100 livres seulement, alors que les chanteurs gagnent 700 livres, le serpent 500 et la damoiselle organiste 450) laisse penser qu'ils n'exerçaient qu'à temps très partiel.
• [Vers août 1791] : BERTHOMÉ adresse une demande d'indemnité au directoire du district de Saintes pour avoir joué de la basse pendant quatre mois au service du chapitre. Le 24 août 1791, le directoire du district de Saintes décide de lui accorder une gratification de 50 livres.
• 3 octobre 1791, Arnoult BERTHOMÉ est le parrain d'Andrée, fille de Louis-Paul GAUDRION, musicien de "l'église cathédrale-paroissiale", c'est-à-dire la cathédrale constitutionnelle. Il signe "Berthomé". S'agit-il du père ou du fils ? En l'absence de prénom connu pour BERTHOMÉ père, on ne peut affirmer qu'il s'agit bien du prénom de BERTHOMÉ fils, joueur de basse.
• Août 1792, Le sieur BERTHOMMÉ, "employé à la cathédrale comme musicien", dépose une requête par laquelle il demande que "se vouant à la deffense de la patrie en allant sur la frontière", sa place lui soit conservée durant son absence. Il demande aussi qu'il lui soit fait l'avance de son traitement du 4ème trimestre 1792 (octobre à décembre).
Après avoir consulté le district, le département lui délivre une ordonnance de 25 livres le 14 août 1792.
Un mois plus tard, il en sera de même pour le sieur ALLIOT.
Vues la date (août 1792) et la destination annoncées (la frontière), on peut supposer que le sieur Berthommé fait partie des troupes envoyées pour contrer la coalition des monarchies européennes.
Un peu après, en février 1793, le sacristain de la cathédrale de Saintes, nommé Berthomé [peut-être le père du musicien parti sur les frontières], réclame le remboursement de frais relatifs au culte qu'il a avancés. Le district de Saintes lui rembourse 111 livres et 16 sols.
Dernière mise à jour : 15 juin 2016