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BERTIER, Denis Claude (1746-1757 ap.)
État civil
NOM : BERTIER     Prénom(s) : Denis Claude     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : BERTHIER
Date(s) : 1746-8-16  / 1757 ap.
Notes biographiques

Le petit Denis-Claude BERTIER ou BERTHIER est brièvement entr'aperçu au chœur de la collégiale Saint-Andoche de Saulieu, dans le diocèse d'Autun.  Mais il ne semble pas y avoir été réellement enfant de chœur – sauf par raccroc – et selon toute vraisemblance, il n'est pas devenu musicien, quoique son père l'ait été.

• 16 août 1746, Saulieu [Côte-d'Or] : Né le même jour à neuf heures et demie du matin, Denis-Claude BERTIER est baptisé en l'église Saint-Andoche, par le chanoine Théologal. Il est le quatrième enfant de Claude BERTIER, depuis peu devenu chantre de St-Andoche tout en étant maître cordonnier, et de Reine Laurent, son épouse. Son parrain est un oncle maternel, meunier au plat pays, qui sait signer. Sa marraine ne le sait pas.
Ses parents, qui s'étaient mariés le 25 avril 1741, avaient eu antérieurement deux filles, puis un garçon. Ce frère aîné, Nicolas-Joseph, était mort à l'âge de trois semaines, fin juillet 1745. Denis-Claude – dont le prénom d'usage sera Denis – se retrouve donc en position de fils aîné.

• 9 mai 1755, Saulieu : Après le licenciement du maître de musique Jean-Michel DAGUET, qui négligeait les enfants de choeur et prenait peu de soin de leur entretien matériel et de leur éducation, c'est son père, Claude BERTIER, habitué de la collégiale, qui assure l'intérim "jusqu’à ce que les d. sieurs se soit pourvu d’un nouveau Maître de Musique". Il reçoit pour cela trois livres en argent et six boisseaux de froment "pour la nourriture de l’enfant de chœur qui reste à condition qu’il fera représenter celuy qui manque par son aîné". De cette phrase on peut déduire que Denis BERTIER n'était pas précédemment enfant de chœur, mais qu'il en certaines capacités puisqu'il peut remplacer le fils DAGUET (Claude-Étienne), parti en même temps que son père.

• 6 juillet 1757 : Le chapitre de Saint-Andoche décide de verser 40 sols par mois jusqu’au 1er juillet prochain [donc 1758] au nouveau maître de musique, le jeune Edme ROSEROT "à charge et condition quil donnera par jour pendant ledit temps deux leçons de musique tant vocale quinstrumentalle à Denis BERTHIER". Avec deux leçons par jour (sans doute courtes) pendant un an, le jeune garçon aurait acquis au moins un bon bagage de base. Toutefois le registre capitulaire indique en marge : "ledit mandat regardé comme non avenut" [sic], ce qui fait douter de la réalité de ces leçons de musique.
Le même jour, son père reçoit un mandat de six livres "pour gratifications au sujet de son fils", correspondant sans doute à des services rendus au chœur par le garçon.

On ne retrouve plus ensuite trace de lui dans le registre capitulaire de Saulieu. L'enquête reste à mener pour savoir ce qu'il devint alors...

Mise à jour : 14 octobre 2018

Sources
F-Ad21/ G 3146

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