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Pour citer Muséfrem
BLANCHARD, Jean Augustin Marie (1775-1840)
Date(s) : 1775-4-18 / 1840-11-7
Après avoir sûrement amorcé sa formation musicale auprès de son père Jean Joseph BLANCHARD organiste de Locronan, Jean Augustin Marie BLANCHARD débute une carrière d'organiste au couvent des carmes de Pont-l'Abbé et reçoit des leçons de musique de Mme Audouyn de Pompéry qui le désigne plusieurs fois dans ses lettres par l'expression "mon écolier".
• 18 avril 1775, Locronan [Finistère] : Jean Augustin Marie BLANCHARD naît du mariage d'entre Jean Joseph Blanchard, futur organiste de Locronan, "sousbrigadier des services generales" et de Elisabeth Augustine Calvez. La famille demeure rue Lan. Le parrain de l'enfant est l'écuyer Jean Marie de Keroullas, âgé de 9 ans, fils de messire René Louis de Keroullas, officier des vaisseaux du roi, chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis et de dame Marie Anne Elizabeth de l’Etang dame de Keroullas. Sa marraine est Marie Jacquette de Leisseigues de Rozaven, âgée de 7 ans, fille de messire Guillaume Louis de Leissegues de Rozaven et de dame Marie Corentine Guesdon, dame de Rozaven.
• 10 mai 1790, Pont-l'Abbé [Finistère] : Jean Marie BLANCHARD est l'organiste du Couvent des Carmes. L'inventaire mentionne dans l'église "un Buffet d'orgue très propre et en Bon état". La communauté doit à l'organiste une somme de 250 livres, qui correspond peut-être à une année de gages.
• 28 septembre 1792, Pont-l'Abbé : Mme Audouyn de Pompéry évoque pour la première fois dans les lettres, qu'elle adresse à son cousin de Kergus, Jean Augustin Marie BLANCHARD qui demeure sous le même toit qu'elle au bourg de Pont-l'Abbé. Elle devient son professeure de piano-forte et lui apprend "à jouer le menuet de Fischer" ainsi qu'une ouverture. "C'est un jeune homme qui a des dispositions, mais qui n'a point eu de maître". Elle ajoute que Jean Augustin Marie BLANCHARD possède "une détestable épinette sur laquelle il s'exerce avec beaucoup d'ardeur."
• 1795, Pont-l'Abbé : Jean Augustin Marie BLANCHARD est toujours organiste de l'ancien couvent des Carmes devenue église paroissiale de Pont-l'Abbé. Dans une lettre du mois juin de la même année, Mme Audouyn de Pompéry précise que BLANCHARD ayant "obtenu depuis quelques mois une place d'employé au Pont-l'Abbé, se trouve à même d'exercer son talent et il touche gratis régulièrement l'office, fêtes et dimanches".
• 16 mai 1796, Pont-l'Abbé : Mme Audouyn de Pompéry dit qu'elle a fait de son "écolier BLANCHARD un facteur" : Jean Augustin Marie BLANCHARD lui a accordé son forte et lui a remis des cordes.
• 16 octobre 1796, Pont-l'Abbé : A l'occasion du pardon de la Tréminou - une chapelle située en la paroisse de Plomeur et proche du hameau du Séquer - et des festivités qui en découle, Mme Audouyn de Pompéry rassemble en sa demeure située au hameau du Séquer, "six personnes jouant du forte-piano" dont Jean Augustin Marie BLANCHARD qu'elle décrit comme "ancien organiste, quoiqu’il n’ait que vingt ans" et Mlle Rozaven, ex-organiste de l'abbaye de Kerlot à Quimper qui réside "depuis un mois à Trébéhoret (maison de campagne des Livec, voisine du séquer)". Le soir même, les musiciens et la famille Audouyn de Pompéry se rendent à "l'orgue des carmes, où mon fils eut la hardiesse de toucher sur les deux claviers réunis".
• vers décembre 1804 - vers juillet 1805, Quimper [Finistère] : Jean Augustin Marie BLANCHARD est peut-être organiste de la cathédrale Saint-Corentin : un BLANCHARD signe, pour le souffleur d'orgue Le Floch, une quittance en décembre 1804.
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• 6 novembre 1840, Pont-l'Abbé : Jean Augustin Marie BLANCHARD, contrôleur retraité des douanes et célibataire, décède au hameau de Troussellou. L'acte précise que les témoins "ignorent les nom et prénoms des défunts père et mère" mais qu'il est natif de Locronan.
Mise à jour : 14 août 2019