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BOCQUET, Étienne (ca 1762-1825)
État civil
NOM : BOCQUET     Prénom(s) : Étienne     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : BOQUET
Étienne Baptiste
Date(s) : 1762 ca  / 1825-7-17 
Notes biographiques

À la fin du règne de Louis XVI, Étienne BOCQUET semble être installé comme maître de musique dans la ville d'Agen.

• Vers 1762, Paris : Étienne BOCQUET nait sur le territoire de la paroisse de Saint-Merry. Il est fils légitime de Pierre Bocquet et de Marianne Lupin, résidant rue Geoffroy Langevin.

• 20 août 1769, Paris : Le chapitre de la collégiale des Saints-Innocents le reçoit comme enfant de chœur pour une durée de neuf ans.

• 22 septembre 1789, Agen : BOCQUET se marie en la cathédrale d'Agen avec Magdelaine Lafon. La présence de plusieurs maîtres perruquiers parmi les témoins pourrait être un indice de l'origine socio-professionnelle de l'épouse. Quant à BOCQUET, s'il est qualifié de "maître de musique", il n'est pas fait mention de son emploi par le chapitre. Il se pourrait par conséquent que BOCQUET ait exercé sa profession indépendamment de toute attache capitulaire.

• 2 septembre 1791, Agen : BOCQUET est choisi comme maître de musique de la cathédrale une fois la Constitution civile du clergé adoptée. La décision est prise par le Directoire du département et immédiatement communiquée à l'évêque du Lot-et-Garonne, charge à ce dernier de présenter dès le lendemain les enfants de chœur recrutés. cette procédure semble confirmer que BOCQUET n'était pas lié au ci-devant chapitre (dont le maître de la psallette était Antoine MOLINIER).
• 22 septembre 1791, Agen : Le mobilier et l'équipement de la maison de la psallette de la cathédrale sont transportés dans l'ancienne maison des Tierçaires (c'est-à-dire des membres du Tiers-Ordre franciscain) afin que BOCQUET en prenne possession en sa qualité de "maître de chapelle" de la cathédrale. Pour la même raison, BOCQUET reçoit en octobre et en décembre de la même année le mobilier, les linges et la batterie de cuisine de l'ancienne psallette de Saint-Caprais, dont précédemment le maître était Vincent-Charles MOROSINI BENFATTI.

• 2 janvier 1792, Agen : BOCQUET demande à être payé de son traitement. Le Directoire du département du Lot et Garonne accepte la demande de prise en compte du dossier de BOCQUET malgré l'opposition formulée par le receveur du district d'Agen. Celui-ci refusait de considérer la demande de BOCQUET car ce dernier ne pouvait prouver son acquittement de la  contribution mobilière. BOCQUET ayant invoqué le non recouvrement de cet impôt par la municipalité d'Agen en 1791, le Directoire décide de prendre en compte les dossiers où il manque une telle information. L'enregistrement de cette décision précise "qu'il importe que les ecclésiastiques soient payés de leur traitement" : il est donc possible que BOCQUET ait été lui-même un clerc.
• Fin 1792, Agen : BOCQUET est toujours rétribué en tant que maître de musique de la cathédrale (450 l. pour le dernier trimestre). Il a à sa charge quatre enfants de chœur. Sont rétribués en même temps que lui les chantres MOUILLAC, PINEDRE, DUPIN et PEBERNAT, ainsi que le serpent Jean-Baptiste BALMES.

• 15 août 1806, Agen : Un motet est dirigé à la cathédrale par BOCQUET, "professeur de musique", à l'occasion de la solennité de Saint-Napoléon (associée sous l'Empire à celle de l'Assomption). Même s'il ne semble pas être désigné comme "maître de musique" de la cathédrale, BOCQUET pourrait en avoir conservé certaines prérogatives sous le Concordat, à moins qu'il n'ait préféré sa situation d'avant 1790, autrement dit celle d'un maître de musique indépendant.

• 17 juillet 1825, Agen : Étienne BOCQUET décède à son domicile, rue Garonne, à l'âge de soixante-trois ans. Les témoins déclarent qu'il était "professeur de musique".

Mise à jour : 19 octobre 2017

Sources
F-Ad47/ 1 Q 33 ; F-Ad47/ 1 Q 36 ; F-Ad47/ BMS St-Étienne d'Agen ; F-Ad47/ L 47 ; F-Ad47/ L 49 ; F-Ad47/ L 52 ; F-Ad47/ état civil Agen, D 1823-1825 ; J.-N. Proché, Annales de la ville d'Agen..., 1882. ; J.-R. Marboutin, La Psalette de la cathédrale d'Agen, 1919.

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