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BOILDIEU, Jean François (1712-1783 ap.)
État civil
NOM : BOILDIEU     Prénom(s) : Jean François     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : BOILEDIEU
BOLDIEU
BOISLEDIEU
Date(s) : 1712-9-2   / 1783-7-27 ap.
Notes biographiques

Jean François BOILDIEU, fils d'un tisserand, est clerc et chantre de la paroisse Saint-André de Pontoise [futur Val-d'Oise] de 1738 à 1783. Bien que laïc, il ne s'est jamais marié.

• 2 septembre 1712, Pontoise [Val-d'Oise] : Jean François BOILDIEU, fils légitime de Jean "Boisledieu", maître tisserand, et de Françoise Villot, est baptisé paroisse Saint-André. 

• 28 décembre 1738, Pontoise : Jean BOILDIEU est reçu clerc de la paroisse Saint-André.

• 13 mars 1771, Pontoise : Françoise Villot, 82 ans, veuve de Jean Boildieu, maître tisserand, décède. Elle est inhumée en présence de ses fils Jean BOILDIEU et André Boildieu, un maître tisserand.

• 30 avril 1773, Pontoise : Le registre paroissial de Saint-André fait mention de l'inhumation d'un enfant de 16 mois en présence de Jean François BOILDIEU, clerc, et de Théodose FRITEAU, enfant de chœur.
• 4 juillet 1773, Pontoise : Une contestation s’est élevée entre BOILDIEU, clerc (en marge de la délibération, on indique qu'il est aussi premier chantre), et Nicolas LESAGE, carillonneur, sur le partage des sonneries qui se paient pour les enterrements et services à Saint-André. L'assemblée des fabriciers arrête, pour éviter toute contestation et reconnaître les "longs services" de BOILDIEU, qu'il aura 5 livres d'augmentation de gages par an à compter dupremier juillet, à condition de renoncer à réclamer une part dans les sonneries et "qu'il sera seulement employé par préférence comme homme soldé par le carillonneur selon les conventions qu'ils feront entre eux". Il se conformera "exactement" à la délibération du 28 décembre 1738, par laquelle il a été reçu au service de la paroisse, et fera placer à ses frais "un homme de raison et force nécessaire pour pouvoir conduire et sonner la cloche pendant et toutes les fois que led. Lesage [sera] occupé à carillon[n]er au haut du clocher". 
• 31 août 1773, Pontoise : On lui fait faire une soutane neuve, qu'il ne pourra emporter chez lui ni "traîner dans les rües de cette ville". Elle restera à la sacristie après chaque office.

• 11 juillet 1774, Pontoise : Suivant un mémoire des honoraires à payer au clergé de l'église, BOILDIEU et PIQUE touchent 2 livres pour leur assistance au service célébré pour le repos de l'âme du feu roi Louis XV.

• 22 septembre 1776, Pontoise : Le second chantre PIQUE demande une augmentation, fondée "sur ce qu’il est presque le seul à soutenir le chœur, depuis que l'orgue n'est point remplie" et que BOILDIEU est "presque hors d'état de l'aider, attendû son grand âge". 

• 7 juillet 1777, Pontoise : PAVÉE, le nouveau second chantre, demande que l'on porte ses appointements à 78 livres "que l'on accordoit avant lui au second chantre", attendu la "voix cassée" de BOILDIEU qui lui laisse "tout le poids du chœur à soutenir". Il obtient satisfaction. 

• 19 novembre 1780, Pontoise : Les marguilliers proposent d'accorder une gratification à BOILDIEU, alors "seul chante" [sic] de la paroisse Saint-André, "à raison de ses services extraordinaires". L'assemblée lui accorde 12 livres. 

• 14 mars 1781, Pontoise : Les gages de BOILDIEU, "clerc actuel", passent de 92 à 120 livres. 
• 3 octobre 1781, Pontoise : Jean François BOILDIEU, chantre, 72 ans, vit dans une maison rue de la Petite Tannerie en compagnie de Jacques Boildieu, journalier, 70 ans, qui pourrait être son frère.

• 27 juillet 1783, Pontoise : Il est proposé d'accorder au sieur CHRÉTIN aîné une gratification pour avoir rempli la place de second chantre du 8 juin, jour de la retraite de BOILDIEU, au 13 du présent mois. Il obtient 12 livres. 

Mise à jour : 24 décembre 2017

Sources
F-Ad95/ G 846 ; F-AmPontoise/ GG44 ; F-AmPontoise/ GG46 ; F-AmPontoise/ HH1

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