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BOLVIN, Jean François (1719-1802)
État civil
NOM : BOLVIN     Prénom(s) : Jean François     Sexe : M
Date(s) : 1719-7-25   / 1802-1-20 
Notes biographiques

Si Jean François BOLVIN est natif de l'Avesnois, c'est à Cambrai qui effectue toute sa carrière de musicien d'Église, plus particulièrement à la cathédrale Notre-Dame. Il est est formé à la psallette avant d'y joueur du serpent de 1738 à 1757 environ. En 1742, il a tenté sa chance à la cathédrale de Paris mais n'y reste pas plus que quelques mois. En 1757, il passe à la collégiale Saint-Géry de Cambrai, toujours comme serpentiste, poste qu'il occupe jusqu'à la suppression du chapitre en 1790. Après cette date, tout en continuant son activité musicale, il se retire dans une petite localité près de Cambrai où sa femme tient boutique, jusqu'à son décès sous le Consulat.

• 25 juillet 1719, Avesnes-sur-Helpe [au sud de Valenciennes, Nord] : Jean-François BOLVIN, fils de Jean-François, menuisier et de Marie-Anne Izabeau, vient au monde et il est baptise paroisse Saint-Nicolas.

• Vers 1734, Cambrai : D'après la formulation de l'acte capitulaire, il semble avoir été "choral" (enfant de chœur) à la psallette de la cathédrale Notre-Dame.

• 10 février 1738, Cambrai : le jeune BOLVIN est reçu joueur d'instruments en la cathédrale Notre-Dame mais il quitte l'établissement à une époque non encore connue.

• 5 septembre 1742, Paris : Clerc tonsuré du diocèse de Cambrai, il tente sa chance dans la capitale et il est reçu serpent à la cathédrale Notre-Dame [machicot ou clerc de matines, cela n'est pas précisé]. On ne connait pas non plus sa date exacte de sortie de la communauté de chantres.

• 30 septembre 1743, Cambrai : Il est reçu petit vicaire [musicien] à 20 patards par jour en la même église cathédrale.

• 28 septembre 1745, Cambrai : Jean-François épouse en l'église paroissiale Saint-Gengulphe Anne Joseph de Harven, originaire de Mons-en-Laonnois. Il est "joueur de serpent à la Métropole".

• 15 juillet 1754, Cambrai : Leur fils Henry Joseph, futur musicien, est baptisé paroisse Saint-Gengulphe.

• Le 28 février 1757, Cambrai : Leur fille Anne Thérèse est baptisée à son tour. C'est le dernier acte concernant BOLVIN, serpentiste de la Métropole dans le registre paroissial de Saint-Gengulphe. François Joseph HANNOTIN, maître de musique de la collégiale Saint-Géry, signe comme parrain, ce qui est un indice de la prochaine orientation de carrière de notre musicien.

• 1757, Cambrai : Jean-François BOLVIN débute sa carrière à la la collégiale Saint-Géry.

• 9 juillet 1759, Cambrai : Leur fils Placide Amand Fidèle est baptisé paroisse Saint-Géry; il en sera de même de tous les autres enfants. Jean François est mentionné comme "serpentiste et bassonniste de cette eglise".

• 19 décembre 1762, Cambrai : Leur fils Louis Joseph est baptisé; son parrain est Jean-Baptiste Joseph Dupont prêtre et grand vicaire de la collégiale.

* 28 novembre 1763, Cambrai : Leur fils Isidore François vient au monde. Jean François est toujours qualifié de "serpentiste et bassonniste" de la collégiale.

• 31 août 1766, Cambrai : Leur fille Marguerite Françoise Rose est baptisée; sa marraine est Marguerite Françoise Boillon "de St Sulpice, diocese de paris.

• 18 août 1779, Cambrai : Leur fils Henry Joseph, épouse Marie Catherine Gamin en l'église décanale Saint-Géry [pas la même que la paroisse Saint-Géry]. Tous deux demeurent alors paroisse Saint-Jacques à Saint-Quentin [Aisne] où Henry Joseph est musicien à la collégiale de la ville.

• 4 janvier 1780, Saint-Quentin : Jean-François est parrain, par procuration, de son petit-fils Henry François Constantin baptisé paroisse Saint-Jacques.

• 27 septembre 1787, Cambrai : Il perçoit 32 sols par jour comme petit vicaire à Saint-Géry.

• 1790, Cambrai : BOLVIN est toujours en poste comme musicien à la collégiale Saint-Géry et il perçoit 754 livres de revenus annuels.

• 1791, Douai : Le directoire du département lui accorde une pension de 200 livres par an.

• 13 novembre 1801, Iwuy [petit village situé au nord-est de Cambrai] : Son épouse, épicière, décède. Elle tenait sûrement la boutique avec son fils Narcisse, épicier, qui déclare le décès.

• 20 janvier 1802, Iwuy : Jean-François BOLVIN est toujours qualifié de musicien à son décès.

Mise à jour : 25 avril 2018

Sources
F-Ad02/5MI1241 ; F-Ad58/5MI012R011 ; F-Ad59/ 5LI012 R 079 ; F-Ad59/ 5MI 012 R 064 ; F-Ad59/ 5MI 012R014 ; F-Ad59/ L 5126 ; F-Ad59/ L 5129 ; F-Ad59/ L 5142 ; F-Ad59/5MI001R002 ; F-Ad59/5MI012R010 ; F-Ad59/5MI012R104 ; F-Ad59/5MI12R010 ; F-Ad88/ Edpt162/ GG_2927139 ; F-An/ LL/ 232/ 20

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