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BOQUIN, Nicolas (ca 1761-1790 ap.)
État civil
NOM : BOQUIN     Prénom(s) : Nicolas     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : BOUQUIN
Date(s) : 1761 ca  / 1790 ap.
Notes biographiques

Après avoir suivi un long cursus d'enfant de chœur à la collégiale de Semur-en-Auxois, dans le diocèse d'Autun, qui a dû le doter d'un bon niveau musical, le jeune Nicolas BOQUIN s'oriente vers la prêtrise. En 1790 il est chapelain dans son église de formation et ne semble pas remplir un rôle musical spécifique, si ce n'est sa participation probable au chant du chœur.

• [1761] : S'il est devenu enfant de chœur à l'âge le plus couramment observé, Nicolas BOQUIN serait né vers 1760 ou 1761. Sans doute à ou vers Semur-en-Auxois.

• Septembre 1768, Semur-en-Auxois : Il est reçu enfant de chœur au service de la collégiale Notre-Dame.

• 1er Novembre 1780 : Après douze ans de service et de formation, Nicolas BOQUIN sort de la maîtrise de la collégiale de Semur.

• [1781-1785], Autun : "Il se rendit à Autun pour faire sa théologie au grand séminaire", le séminaire de son diocèse.
 
• 1785-1787 : Nicolas BOQUIN vicarie durant deux ans. L'emploi de ce verbe dans sa supplique sous-entend vraisemblablement qu'il a vécu deux années d'itinérance financées en chantant ou jouant de la musique dans diverses églises rencontrées sur sa route. C'est le verbe régulièrement utilisé pour parler des jeunes – ou moins jeunes – musiciens passants à la recherche d'un poste.

• Juin 1787, Semur-en-Auxois : "Au mois de juin 1787, après avoir vicarié deux ans, il fut nommé à la place de chapelain".

1790 : Nicolas BOQUIN est prêtre, chapelain de la collégiale de Semur-en-Auxois. Il fait observer dans sa supplique que "depuis seize ans il est attaché au Chapitre de la ditte église, et qu'il n'y a eu d'intervalles que ceux qu'il a employés au séminaire pour parvenir à l'ordre de Prêtrise". Ses revenus s'élèvent à 545 livres par an, plus 24 livres "pour les soins qu'il donnoit à la sacristie". Il ne semble pas exercer en 1790 de fonctions spécifiquement musicales, si ce n'est que son long séjour à la maîtrise l'a nécessairement doté des compétences nécessaires pour prêter voix forte au chœur, aux côtés des chantres, Louis POILVEY et Jacques TROUSSEAU, et du serpent, Jean LAMBLOT, sous la direction d’un maître de musique qui, jusqu’à l’été 1789, était Claude AMIDEY.

Mise à jour : 25 mai 2018

Sources
F-Ad21/ L 85

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